Le 20 février 2012, le chef de garde El Hadj Bop, qui avait reçu une information d'un indicateur faisant état de l'existence d'un dealer de chanvre indien à Grand-Yoff, accepte sur la demande de son collègue Abdoul Dieng, de mener cette opération. C'est alors que Bop file à Dieng le numéro de téléphone du jeune Ousseynou Seck, informe Le Quotidien.
Se faisant passer pour un consommateur, il a passé une commande afin d'appâter la victime. Un rendez-vous a été ainsi fixé et les policiers ont mis en place un piège pour stratégie pour pouvoir appréhender le présumé "dealer" en flagrant délit.
Quand il est venu satisfaire à cette commande du policier, ce dernier qui était dans sa planque est sorti de sa cache. Flairant le coup, Seck a voulu s'enfuir lorsqu'il a été interpellé par le sieur Bâ Abdoul Niang qui s'est présenté à lui comme un policier. « Il a fait un geste comme pour m’attaquer, et il a jeté quelque chose. J’ai mis ses bras hors de danger », déclare Niang. Malheureusement pour lui, le jeune Ousseynou Seck ayant le cou cassé, ne sentait plus ses membres.
Devant la barre, aucun des policiers qui comparaissaient pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, n'a voulu assumer les faits.
Me Assane Dioma Ndiaye, un des avocats de la partie civile, estime que le préjudice est énorme. Il demande au tribunal d'impliquer l'État comme civilement responsable en réclamant 50 millions de francs.
Le Parquet requiert cinq ans ferme contre les policiers qui, dit-il, ont outrepassé leurs prérogatives.
Les avocats de la défense plaident la relaxe pure et simple, ils estiment que leurs clients n'avaient pas l'intention de tuer.
Les prévenus seront édifiés sur leur sort le 25 juin.
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L'usurpateur
En Mai, 2013 (10:55 AM)Participer à la Discussion