Vendeur de bois au «Parc Touba Darou Khoudoss» sis à Bene Tally, Sadikh Ndour a été perdu par les installations électriques anarchiques érigées dans leur menuiserie qui leur sert également de chambre à coucher. En voulant allumer le téléviseur, il a reçu une décharge électrique qui lui a été fatale.
En allant faire son sport matinal, Sadikh Ndour ignorait certainement que la grande faucheuse lui avait donné rendez vous le même jour. Revenu en pleine forme, le jeune homme qui vit avec ses parents dans une chambre en baraque entourée de stock de bois, s'était tout de suite précipité vers le poste téléviseur pour l'allumer. Mal lui en a pris, puisqu'il a, sur le champ, reçu une décharge électrique qui lui a été fatale. Selon son oncle Sahibou Faye, également vendeur de bois dans le même parc, le drame s'est perpétré dans leur chambre commune. Ce jour-là, raconte-t-il, son neveu, un féru de la Téle, s'était tout de suite dirigé vers le téléviseur, à son retour de sport. Il était environ 9H30mn. Seulement, tout de suite après, il a entendu ce dernier crier à haute voix : «Maas na ma» (j'ai été électrocuté). Et le temps qu'il le rejoigne dans la chambre, son neveu est sorti furtivement de la chambre en titubant, avant de s'affaler à l'entrée de la porte. Le voyant inanimé, Sadikh Ndour soutient qu'il a tenté par tous les moyens de le réanimer, allant même jusqu'à lui faire boire du lait, dans l'espoir que cela allait le sauver. Mais en vain.
En effet, après avoir reçu la décharge électrique, Sadikh Ndour a rendu l'âme tout de suite après. Conduit au Centre de santé Gaspard Camara, le médecin chef du centre, qui a constaté le décès, n'a pas hésité à envoyer une demande de réquisition au commissariat du Point E, aux fins d'autopsie du corps sans vie de Sadikh Ndour qui a été transporté audit centre suite à une électrocution. Déportés sur les lieux du drame - notamment au Parc Touba Darou Khoudoss de Ben Tally - les hommes du commissaire Bopp ont constaté que tous les branchements installés dans cette chambre en baraquement entourée de stock de bois, étaient anarchiques. Ce qui témoigne de la clandestinité de l'installation électrique. Seulement, il faut dire que lorsque l'oncle de la victime a été entendu sur procès-verbal, il a pris le contre-pied des limiers, en soutenant qu'ils sont bien abonnés à la Senelec et qu'ils disposent d'un compteur en bonne et due forme. Selon lui, la télé en question était bien branchée sur une prise à rallonge. Et pour donner du crédit à ses propos, il a soutenu, que juste après les faits, un de leurs parents est allé directement couper l'électricité, en appuyant sur le disjoncteur. Quoi qu'il en soit, il faut souligner que le certificat de genre de mort établi par le Pr Gisèle Gaye, indique que Sadikh Ndour est mort «par électrocution avec brûlures au niveau des deux mains. Il présente, par ailleurs, une hypertrophie cardiaque ».
3 Commentaires
Alerte
En Janvier, 2013 (20:15 PM)Cffv
En Janvier, 2013 (20:19 PM)Issy
En Janvier, 2013 (07:50 AM)Senelec n'est en rien responsable c un defaut sur le circuit domestique.
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