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[ Video] Paris s'est lancé dans une chasse à l'homme

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[ Video] Paris s'est lancé dans une chasse à l'homme

Des coups de feu ont été tirés au siège du journal Libération lundi matin. Un homme a fait irruption dans le bâtiment du quotidien français avec un fusil à pompe, et aurait tiré à plusieurs reprises. Un assistant photographe de 27 ans a été touché au thorax et son pronostic vital est engagé. Deux heures plus tard, des coups de feu ont été entendus à la tour de la Société Générale à la Défense. Vers 13h, un automobiliste a conduit un preneur d'otages sur les Champs Elysées, devant l'hôtel Georges V, avant d'être relâché. 

Selon Christophe Crépin, du syndicat de Police Unsa, les images de la vidéosurveillance de "Libération" montrent que le signalement du tireur de "Libération" correspondrait à celui de l'homme qui s'est introduit dans les locaux de BFMTV vendredi. Une chasse à l'homme s'est engagée dans la capitale française.Les enquêteurs diffusent la photo d'un suspect La chasse à l'homme se poursuit dans les rues de Paris. Les enquêteurs diffusent la photo d'un suspect aux passants, en espérant récolter des informations le concernant. Une photo (à voir ci-dessous) circule où on peut distinguer la silhouette du présumé coupable.

Prise d'otages sur les Champs ElyséesUn automobiliste a assuré aux enquêteurs avoir été pris en otage non loin de La Défense quelques instants après des coups de feu tirés contre une banque, a-t-on appris lundi de sources proches de l'enquête.Ce témoin assure avoir été "menacé et forcé à prendre dans sa voiture un homme armé", a précisé une de ces source.Selon le récit de l'automobiliste, il aurait déposé son agresseur près des Champs-Elysées. "C'est un témoignage que l'on prend au sérieux, mais nous cherchons tout de même à vérifier sa fiabilité", a expliqué l'une des sources.Une journaliste de France 2 indiquait que l'homme s'est dirigé ensuite vers le métro parisien. 

Les enquêteurs cherchent à déterminer si ce preneur d'otage est le même homme qui a tiré plusieurs coups de feu devant une banque à La Défense.Un lien avec la fusillade à Libération blessant grièvement un assistant photographe, s'il n'est pas exclu, n'a pour l'instant pas été établi, a précisé l'une des sources."Les trois faits peuvent être reliés entre eux, encore faut-il le prouver", a-t-elle ajouté.Assaut à LibérationUn homme avait fait irruption lundi vers 10h15 armé d'un fusil à pompe dans le hall de Libération, à Paris, et a ouvert le feu à deux ou trois reprises, blessant grièvement un assistant photographe du quotidien avant de prendre la fuite, a-t-on appris auprès de Libération et de source policière. 

"L'individu n'a rien dit et est reparti comme il était venu", a indiqué une source policière, citée par Libération.La victime, âgée de 27 ans, a été atteinte au thorax et à l'abdomen et son pronostic vital est engagé, précise-t-on de source policière. D'après le directeur de la rédaction Fabrice Rousselot, interrogé par BFMTV, l'homme a tiré deux coups de feu. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'affaire. Un périmètre de sécurité a été dressé autour du siège de Libération au 11 rue Béranger (3e arrondissement) et le préfet de police de Paris Bernard Boucault était sur place. Des policiers ont été déployés devant les sièges des grands médias parisiens. 

Le Parisien, Le Monde, Les Echos, Le Figaro et Europe 1 ont tous indiqué à l'AFP avoir eux-mêmes renforcé leurs mesures de sécurité et d'accès à leurs locaux"Quelque chose ne tourne pas rond"Vendredi matin, un homme armé avait fait irruption dans le hall de BFMTV à Paris, menaçant l'un des rédacteurs en chef de la chaîne en lui lançant, après avoir éjecté deux cartouches de son fusil à pompe: "La prochaine fois je ne vous raterai pas", selon une source proche de l'enquête. "Nous allons évidemment tenter de voir s'il y a un lien entre les deux affaires", a indiqué cette source. 

Le 3e district de police judiciaire est chargée de l'enquête concernant BFMTV. "On est les témoins horrifiés d'un drame. Quand on entre avec un fusil dans un journal, dans une démocratie c'est très très grave, quel que soit l'état mental de cette personne", a déclaré à l'AFP le directeur de publication du journal Nicolas Demorand, qui tiendra une conférence de presse au siège de Libération à 18h. "Si les journaux et les médias doivent devenir des bunkers, c'est que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société", a-t-il ajouté.Les rédactions sous surveillanceSelon LCI, les cartouches retrouvées vendredi dernier, lors de l'attaque avortée à BFM TV, seraient identiques à celles qui ont été utilisées par l'auteur des faits de ce lundi. Une information qui n'a toutefois pas été confirmée. 

Entre-temps, toutes les rédactions de la capitale française ont été mises sous sruveillance policière."Je suis arrivée et j'ai vu un homme au sol avec du sang partout qui se tenait le ventre. J'ai croisé mes deux collègues de l'accueil qui étaient blêmes et qui m'ont dit : "on vient de se faire tirer dessus, on s'est cachés derrière l'accueil", a raconté à l'AFP Anastasia Vécrin, en charge des pages Rebonds du journal. Manuel Valls sur placeLe ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'est rendu sur place ainsi que la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. 

Le collaborateur blessé, 27 ans selon le site de Libération, était l'assistant d'un photographe de Next, un supplément de Libération, a précisé le directeur de la rédaction, Fabrice Rousselot, dans un message aux employés du journal. "Pour l'instant, nous ne disposons pas d'autres informations, mais l'accueil est scellé pour les deux prochaines heures (...) Nous sommes tous sous le choc et nous vous tiendrons au courant évidemment de la situation et de la santé du photographe touché", souligne-t-il.Des coups de feu aussi à la DéfenseDeux heures après la fusillade à Libération, FranceTvInfo indique que des coups de feu ont été entendus du côté de la tour de la Société générale à la Défense. D'après les premières informations, il n'y aurait pas de blessé. 

D'après un témoin, l'homme à l'origine de l'incident portait une casquette et une parka kaki, ce qui correspondrait au signalement de l'homme ayant attaqué le journal Libération deux heures plus tôt."J'étais en bas en train de fumer une cigarette quand tout à coup j'ai entendu un énorme pétard. J'ai vu ce type avec une casquette, son fusil à la main, un fusil à pompe", a déclaré un témoin, Francisco Alvarez, décrivant un homme d'une quarantaine d'années avec "un manteau vert kaki et une casquette de grand-père en tissu à carreaux"."Il ne visait pas forcément quelqu'un. Il a tiré un nouveau coup en l'air et il a eu une vitre. Au premier coup de feu, les gens étaient abasourdis, au deuxième il y a eu un mouvement de panique. 

Ensuite, il est descendu dans des escaliers qui donnaient sur la rue", a-t-il ajouté. Dérapage d'un UMPCette agression a donné lieu à certains dérapages sur Twitter dont celui d'un responsable UMP. "Coups de feu dans les locaux de Libération, les Français sont-ils exaspérés de la manipulation médiatique, #JeDemande #MediasPartisans", a écrit Julien Nicolaï, responsable UMP à Chaville (Hauts-de-Seine), avant de supprimer ce message devant l'avalanche de réactions indignées. Nicolas Miguet, journaliset boursier et politicien qui s'était présenté à la présidentielle de 2012, s'est lui aussi distingué. "Pays de sauvages, non? Voilà que l'on attaque libération comme une bijouterie niçoise... il n'y a rien à voler, pourtant, pas une idée".



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