Trois membres de la famille de Foued Mohamed-Aggad, l'un des kamikazes de la salle de spectacle du Bataclan le 13 novembre 2015, ont été interpellés et placés en garde à vue mardi, a-t-on appris de sources proches du dossier. Ce sont la mère, une sœur et une demi-soeur du djihadiste qui ont été interpellées dans le cadre des investigations sur ces attentats qui avaient fait 130 morts à Paris et en Seine-Saint-Denis, selon ces sources.
La sœur de Foued Mohamed-Aggad a été arrêtée à son domicile de Wissembourg (Bas-Rhin), selon l'une des sources, tandis que les lieux d'interpellation des deux autres personnes ne sont pas connus. 130 morts et 350 blessés "La personne appréhendée (à Wissembourg), qui est la sœur (de l'un des kamikazes) qui s'est fait exploser au Bataclan, avait de longue date des signes d'un islam très radical", a indiqué à l'AFP le maire de cette ville du nord de l'Alsace, Christian Gliech.
"On n'est pas dans le développement d'un phénomène (de radicalisation) sur Wissembourg" mais "dans la fin d'un phénomène qui est né il y a quelques années", a-t-il toutefois insisté. Le 13 novembre 2015, trois commandos composés de neuf djihadistes avaient tué 130 personnes et blessé plus de 350 autres à Paris, dans la salle de concerts du Bataclan (90 morts), aux terrasses de plusieurs bars et restaurants (39 morts) et près du Stade de France (un mort).
Les investigations ont mis au jour une cellule djihadiste ayant des ramifications à travers l'Europe, essentiellement en Belgique. Dans l'enquête sur le 13 novembre, une quinzaine de suspects sont déjà visés par la justice en France, où devrait se tenir le procès après le bouclage des investigations attendu d'ici à un an.
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