Justice
Affaire de la Panafricaine des Jeux : Baïla Wane s’en tire à bons comptes
Baïla Wane s’en est plutôt bien sorti. Le journal Libération rapporte que l’ancien Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) a bénéficié d’un non lieu dans l’affaire dite de la Panafricaine des jeux. Aucune charge n'a été retenue contre Baïla Wane dans l’affaire qui l’opposait à la direction générale de la Lonase. Celle-ci avait saisi d’une plainte le parquet de Dakar accusant l’ex Directeur général d’avoir cédé la Lonase à la Panafricaine des jeux sans l’aval du conseil d’administration. Dans cette même plainte, Baïla Wane était aussi accusé de malversations financières portant sur 3 milliards Fcfa.
20 Commentaires
Inquietude
En Novembre, 2014 (08:09 AM)Deug Re
En Novembre, 2014 (08:12 AM)Badhou
En Novembre, 2014 (08:25 AM)Cc
En Novembre, 2014 (08:27 AM)Les marchés publics d’importance sont attribués soit par entente directe soit par appel d’appel dit consultation restreinte. Les vraies statistiques hélas ne sont pas publiés et peut-être pas publiables. Le Marché de la réhabilitation du Building de près d’une vingtaine de milliards octroyé à un marchand de carreaux en est un exemple typique. Comme le marché des inondations de 66 milliards. Comme d’ailleurs, en partie le marché de la salle de conférence de Diamniadio, une vieille idée du Président Wade totalement dénaturée.
Récemment, la presse a fait remarqué que déjà, en prenant pour base les dix derniers trimestres des régimes Wade et SALL, en se limitant aux ententes directes officielles, le régime de SALL avait dépassé de 52 milliards celui de Wade et nul doute que les choses vont aller crescendo.
Il n’y a pratiquement plus d’appel d’offres ouvert donc c’est le régime des ententes indirectes qui domine très largement les marchés publics. Tout le monde s’accord à dire que le taux marchés d’entente (directe et indirecte) est un indice certain de corruption.
Il est heureux que certains partenaires au développement n’aient pas donné leur accord sur une modification substantielle du code des marchés. Ils allaient dévorer le budget en un temps record. Le régime s’était plaint à satiété du code des marchés en insistant sur la longueur des délais et sur ses objectifs qui ne pourront être atteints. Au finish, ce sont des modifications mineures comme le relèvement de certains seuils qui ont été acceptés. Les conditions sur les ententes directes contenues dans le décret de 2011 sont par exemple totalement maintenues.
Tout le monde se rend compte peu à peu de la gestion si peu vertueuse du régime de Macky SALL.
Sago
En Novembre, 2014 (09:14 AM)Just
En Novembre, 2014 (09:35 AM)Mor Tedd
En Novembre, 2014 (09:47 AM)Lamine Cisse
En Novembre, 2014 (10:29 AM)Madioula
En Novembre, 2014 (12:22 PM)Mme Manla
En Novembre, 2014 (12:58 PM)Gr Mor
En Novembre, 2014 (13:05 PM)Info
En Novembre, 2014 (13:53 PM)Anta
En Novembre, 2014 (14:25 PM)Yves
En Novembre, 2014 (14:37 PM)Khoslou
En Novembre, 2014 (16:34 PM)Kirene
En Novembre, 2014 (16:39 PM)Le Sénégal et toutes les loteries du monde savent que Baila wane est un voleur.c est honteux et meme genant à la limite.Ou est l audit de la lonase?Bon Dieu comment peux il avoir un non lieu?ouvrez les prisons et liberez tout le monde .Ce ne sera pas honnête d enfermer les voleurs de poulets pendant que ce grand depradateur est libre.
Président ton peuple a peur.
les signaux sont rouges !d autant plus que je viens d apprendre que thierno lo a rejoint l Apr.
Vous pensez que c est bien de travailler avec eux!!!mais c est pour ne plus les voir que nous avons voté pour vous.
Nrdiassa
En Novembre, 2014 (18:42 PM)Yague Bawoul Dara
En Novembre, 2014 (19:16 PM)Baila Moy Weuyou
En Novembre, 2014 (04:13 AM)Décidément, Baïla Wane sait faire parler de lui. Il sait surtout s’illustrer de façon malheureuse en criant au loup lorsque l’étau de la justice se resserre contre lui, ou alors en s’épanchant inutilement dans la presse quand il se sent en position de force.
Il vient encore une fois de prouver ses talents de manipulateur en nous faisant part de l’ordonnance de non-lieu dont il a récemment bénéficié dans le dossier de la Panafricaine des Jeux. Pourtant, il s’est bien gardé de mentionner que ses compagnons d’infortune, à savoir Ibrahima Condetto Niang et Alioune Diop ont tous les deux été élargis bien avant lui dans cette rocambolesque histoire.
Pour comprendre cette affaire, un petit rappel chronologique et donc très objectif des faits s’impose.
• 15/07/2009 : résiliation du contrat PMU/LONASE pour arriérés de paiement. Ce contrat avait été signé par Baïla Wane en septembre 2008. A partir de cette date, la LONASE commence à pirater le signal de PMU France pour survivre.
• Juillet 2010 : Baïla Wane reçoit dans ses bureaux M. Johan Ansel, représentant de M. Jean-Jacques GRENIER, venu s’enquérir en toute discrétion de l’état de la LONASE, de ses résultats, du nombre de salariés, etc.
• 08/10/2010 : Signature à Paris, par Baïla Wane et Jean-Jacques GRENIER, des statuts qui créent la Panafricaine des Jeux dont le capital est détenu à 20% par la LONASE et à 80% par la société AIG appartenant à M. GRENIER et domiciliée à Malte
• 15/10/2010 : Création de la société Panafricaine des Jeux (extrait du Journal Officiel) domiciliée au 32, Boulevard de la République à Dakar. C’est exactement l’adresse du siège de la LONASE.
• 15/10/2010 : signature de la convention de concession du monopole de la LONASE au profit de la Panafricaine des Jeux. Au vu de la date, on comprend aisément que cette société a été créée uniquement dans le but de récupérer l’exploitation de la LONASE.
• 06/01/2011 : limogeage de M. Baïla WANE, Directeur Général de la LONASE
• 21/02/2011 : PMU France reconnaît la légalité de la Panafricaine des Jeux et lui octroie l’exclusivité des droits du PMU sur le Sénégal. PMU déclare ainsi ne plus vouloir collaborer avec la LONASE.
La suite, nous la connaissons. La LONASE sera forcée de travailler avec Lidoya, une filiale de la Panafricaine des Jeux. Elle a été déboutée dans son action visant à rendre caducs les documents portant création de cette dernière ainsi que la convention signée par Baïla qui a littéralement « vendu » la compagnie nationale à son ami Jean-Jacques GRENIER.
Le bougre a bien trompé son monde en faisant signer, à domicile, une résolution par les membres du Conseil d’Administration, notamment Alioune Diop (ministre conseiller auprès du Président Abdoulaye Wade) et Ibrahima Condetto Niang, Président du Conseil d’Administration. Le projet présenté ne mentionne jamais la Panafricaine des Jeux, ni une quelconque cession de la LONASE à des tiers. Le projet indique juste que la LONASE pourrait créer une filiale à laquelle elle confierait les nouveaux jeux, les SMS, son site web, etc. Qui pourrait s’y opposer à un moment où la LONASE venait juste de réussir l’informatisation du PMU, modernisait tout son réseau et lançait avec succès les jeux par SMS ? C’est donc par excès de confiance que ces responsables ont apposé leur signature sur un document qui sera détourné de ses objectifs annoncés pour servir de socle à la supercherie consistant à introduire le loup dans la bergerie.
Baïla Wane a bel et bien manigancé pour liquider la LONASE, la servir sur un plateau à la Panafricaine des Jeux pour en devenir un des futurs propriétaires. Il ne s’agissait pas seulement d’argent, mais de contrôle de la société, quitte à la vider de toute sa substance et à la brader. Les juges n’y ont vu que du feu. Heureusement que Baïla a été limogé de justesse avant que Grenier ne prenne possession de son bien. Son plan était parfait.
Condetto aura passé 7 mois en prison avant d’être totalement blanchi. Alioune Diop n’a dû son salut qu’à une « retraite stratégique » en France. Il s’est défendu à distance et a pu prouver son innocence en évitant l’incarcération. Ils ont été les agneaux du sacrifice et se voient encore aujourd’hui traînés dans la boue.
Quant à Baïla, il s’en tire vraiment à bons comptes, mais pour l’instant seulement. Voilà un homme qui a avoué publiquement avoir volé des milliards et qui a justifié son forfait par la distribution du butin à des hommes politiques et guides religieux. Voilà un homme dont la seule ligne de défense consiste à dire que « oui, j’ai volé mais sur instruction d’untel... » et qui continue de se pavaner en public, flanqué d’un non-lieu qu’il brandit à qui veut l’entendre.
Baïla oublie qu’il a d’autres dossiers en instance devant la justice. Le fameux compte logé à la banque ICB dans lequel il a rangé plus de 3 milliards en deux ans et à partir duquel il a fait retirer 2.191.000.000F par son chauffeur en l’espace de quelques mois n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets.
Il ne devrait pas être poursuivi pour enrichissement illicite, non. Il doit être traduit en justice pour ses fautes à la tête de la LONASE, pour avoir mis à genoux l’entreprise nationale et pour avoir honteusement dilapidé des milliards en dépenses de prestige et autres détournements. Affaire à suivre…
Baïla Moy Weuyou (BMW).
True_galsen
En Novembre, 2014 (14:28 PM)Décidément, Baïla Wane sait faire parler de lui. Il sait surtout s’illustrer de façon malheureuse en criant au loup lorsque l’étau de la justice se resserre contre lui, ou alors en s’épanchant inutilement dans la presse quand il se sent en position de force.
Il vient encore une fois de prouver ses talents de manipulateur en nous faisant part de l’ordonnance de non-lieu dont il a récemment bénéficié dans le dossier de la Panafricaine des Jeux. Pourtant, il s’est bien gardé de mentionner que ses compagnons d’infortune, à savoir Ibrahima Condetto Niang et Alioune Diop ont tous les deux été élargis bien avant lui dans cette rocambolesque histoire.
Pour comprendre cette affaire, un petit rappel chronologique et donc très objectif des faits s’impose.
• 15/07/2009 : résiliation du contrat PMU/LONASE pour arriérés de paiement. Ce contrat avait été signé par Baïla Wane en septembre 2008. A partir de cette date, la LONASE commence à pirater le signal de PMU France pour survivre.
• Juillet 2010 : Baïla Wane reçoit dans ses bureaux M. Johan Ansel, représentant de M. Jean-Jacques GRENIER, venu s’enquérir en toute discrétion de l’état de la LONASE, de ses résultats, du nombre de salariés, etc.
• 08/10/2010 : Signature à Paris, par Baïla Wane et Jean-Jacques GRENIER, des statuts qui créent la Panafricaine des Jeux dont le capital est détenu à 20% par la LONASE et à 80% par la société AIG appartenant à M. GRENIER et domiciliée à Malte
• 15/10/2010 : Création de la société Panafricaine des Jeux (extrait du Journal Officiel) domiciliée au 32, Boulevard de la République à Dakar. C’est exactement l’adresse du siège de la LONASE.
• 15/10/2010 : signature de la convention de concession du monopole de la LONASE au profit de la Panafricaine des Jeux. Au vu de la date, on comprend aisément que cette société a été créée uniquement dans le but de récupérer l’exploitation de la LONASE.
• 06/01/2011 : limogeage de M. Baïla WANE, Directeur Général de la LONASE
• 21/02/2011 : PMU France reconnaît la légalité de la Panafricaine des Jeux et lui octroie l’exclusivité des droits du PMU sur le Sénégal. PMU déclare ainsi ne plus vouloir collaborer avec la LONASE.
La suite, nous la connaissons. La LONASE sera forcée de travailler avec Lidoya, une filiale de la Panafricaine des Jeux. Elle a été déboutée dans son action visant à rendre caducs les documents portant création de cette dernière ainsi que la convention signée par Baïla qui a littéralement « vendu » la compagnie nationale à son ami Jean-Jacques GRENIER.
Le bougre a bien trompé son monde en faisant signer, à domicile, une résolution par les membres du Conseil d’Administration, notamment Alioune Diop (ministre conseiller auprès du Président Abdoulaye Wade) et Ibrahima Condetto Niang, Président du Conseil d’Administration. Le projet présenté ne mentionne jamais la Panafricaine des Jeux, ni une quelconque cession de la LONASE à des tiers. Le projet indique juste que la LONASE pourrait créer une filiale à laquelle elle confierait les nouveaux jeux, les SMS, son site web, etc. Qui pourrait s’y opposer à un moment où la LONASE venait juste de réussir l’informatisation du PMU, modernisait tout son réseau et lançait avec succès les jeux par SMS ? C’est donc par excès de confiance que ces responsables ont apposé leur signature sur un document qui sera détourné de ses objectifs annoncés pour servir de socle à la supercherie consistant à introduire le loup dans la bergerie.
Baïla Wane a bel et bien manigancé pour liquider la LONASE, la servir sur un plateau à la Panafricaine des Jeux pour en devenir un des futurs propriétaires. Il ne s’agissait pas seulement d’argent, mais de contrôle de la société, quitte à la vider de toute sa substance et à la brader. Les juges n’y ont vu que du feu. Heureusement que Baïla a été limogé de justesse avant que Grenier ne prenne possession de son bien. Son plan était parfait.
Condetto aura passé 7 mois en prison avant d’être totalement blanchi. Alioune Diop n’a dû son salut qu’à une « retraite stratégique » en France. Il s’est défendu à distance et a pu prouver son innocence en évitant l’incarcération. Ils ont été les agneaux du sacrifice et se voient encore aujourd’hui traînés dans la boue.
Quant à Baïla, il s’en tire vraiment à bons comptes, mais pour l’instant seulement. Voilà un homme qui a avoué publiquement avoir volé des milliards et qui a justifié son forfait par la distribution du butin à des hommes politiques et guides religieux. Voilà un homme dont la seule ligne de défense consiste à dire que « oui, j’ai volé mais sur instruction d’untel... » et qui continue de se pavaner en public, flanqué d’un non-lieu qu’il brandit à qui veut l’entendre.
Baïla oublie qu’il a d’autres dossiers en instance devant la justice. Le fameux compte logé à la banque ICB dans lequel il a rangé plus de 3 milliards en deux ans et à partir duquel il a fait retirer 2.191.000.000F par son chauffeur en l’espace de quelques mois n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets.
Il ne devrait pas être poursuivi pour enrichissement illicite, non. Il doit être traduit en justice pour ses fautes à la tête de la LONASE, pour avoir mis à genoux l’entreprise nationale et pour avoir honteusement dilapidé des milliards en dépenses de prestige et autres détournements. Affaire à suivre…
Baïla Moy Weuyou (BMW).
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