Vendredi 29 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Justice

Enrichissement illicite : Karim Wade sera jugé en juin

Single Post
Enrichissement illicite : Karim Wade sera jugé en juin

Depuis hier, le traitement du dossier de Karim Wade est allé sous les chapeaux de roues. Un an après son arrestation, Karim Wade sera finalement jugé en juin prochain.

La commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), présidée par le juge Cheikh Tidiane Bèye, n’a pas vraiment traîné en chemin pour ordonner le renvoi des inculpés Karim Meïssa Wade, Mbaye Ndiaye, Mamadou Pouye, Pierre Agboba, Ibrahima Khalil Bourgi et son frère, devant la juridiction spéciale pour leur jugement qui, renseigne-t-on, va intervenir dans deux mois, en juin prochain. 
En plus du délit d’enrichissement illicite, indiquent des sources proches du dossier, l’ancien ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, de l’Energie et des Transports aériens est accusé de corruption passive portant au total sur 117 milliards. Alors que ses co-inculpés cités plus haut le sont pour complicité d’enrichissement illicite. 
En outre, la commission d’instruction de la Crei a décidé de lancer un  mandat d’arrêt international contre Vieux Aïdara, ex-directeur de Canal info news, l’entité audiovisuelle de la société An Media supposée appartenir aux yeux de l’Accusation à l’ancien ministre d’Etat. 

Par contre, le président Cheikh Tidiane Bèye et ses collègues magistrats instructeurs de la juridiction spéciale ont prononcé, le non-lieu en faveur des sieurs Cheikh Diallo, ancien bras droit du fils de l’ancien chef de l’Etat, et de Boubacar Konaté, un autre mis en cause dans la procédure judiciaire enclenchée contre Karim Wade et Cie.

 



38 Commentaires

  1. Auteur

    Krim Economique

    En Avril, 2014 (12:45 PM)
    Il faut qu il paye pour tout argent vole ainsi que tous les autres voleurs de letat comme Ousmane porc ngom et compagnie sans oublier Awa coudou mbana Ndiaye. Un grand merci a la crei
  2. Auteur

    Momo

    En Avril, 2014 (13:04 PM)
    4000 puis 794 puis 117 apres 0.
    {comment_ads}
    Auteur

    Wadista

    En Avril, 2014 (13:10 PM)
    Ndeysane Il n a jamais cru que ce jour allait venir ....
    {comment_ads}
    Auteur

    Ngoma

    En Avril, 2014 (13:15 PM)
    Apres 12 ans de Gabegie, corruption,dilapidation de deniers publics maintnant l heure de la reddition de comptes à sonner.
    {comment_ads}
    Auteur

    Talibe Cheikh

    En Avril, 2014 (13:15 PM)
    Doyna war momo
    Auteur

    Gherty

    En Avril, 2014 (13:44 PM)
    Pourquoi censurer certains commentaires favorables a KARIM ?
    {comment_ads}
    Auteur

    B

    En Avril, 2014 (13:49 PM)
    Karim ne peut pas attendre a 1 proces equitable. au mois des elections locales ce regime ne peut pas organiser un proces qu il perde. Il ne faut rien attendre de ce proces. il ne sera pas equitable.
    {comment_ads}
    Auteur

    Ql

    En Avril, 2014 (13:51 PM)
    karim rester toujour digne
    {comment_ads}
    Auteur

    Biry Biry

    En Avril, 2014 (13:55 PM)
    seneweb vous etes avec qui informer ou partisan vous tous pareils dans ce pays les sous  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down: 
    Auteur

    Honoris Causa

    En Avril, 2014 (14:22 PM)
    LE SENEGAL ET LES SENEGALAIS CONTINUERONT INVARIABLEMEM DE FAIRE CONFIANCE EN LA JUSTICE DE NOTRE ETAT DE DROIT POUR QUE, AVEC LA VERITE DES FAITS ET RIEN QUE LA VERITE DES FAITS, QUE LES UNS ET LES AUTRES PUISSENT DIRE LE DROIT ET RIEN QUE LE DROIT DANS CETTE AFFAIRE NATIONALE QUI MET EN CAUSE NOTRE FILS OU NEVEU A NOUS TOUS KARIM MEISSA WADE.
    {comment_ads}
    Auteur

    Honoris Causa

    En Avril, 2014 (14:28 PM)
    NOUS SOUHAITONS DU BON ET DU MEILLEUR COURAGE A LA CREI ! TOUT COMME NOUS SOUHAITONS DU COURAGE DE LA VERITE A WADE LE PERE ET A WADE LE FILS ! NOUS SOMMES TOUS SENEGALAIS ET NOUS GARDONS PATIENCE DEVANT CE CAS DE REELLE JURISPRUDENCE DANS SES MOYENS POLITIQUES TOUT COMME DANS SES FINS JURIDIQUES
    {comment_ads}
    Auteur

    Aya

    En Avril, 2014 (14:46 PM)
    djiguene bouamoul warsak gatakhouka keugui dey arhier
    {comment_ads}
    Auteur

    Italie.libere Karim

    En Avril, 2014 (16:22 PM)
    J AI VOTE A MACKY. MAIS JE SUIS CONTRE DE LA DETENTION DE KARIM WADE.WADE ETAIT UN HOMME TOLERANT. IL N A JAMAIS FAIT LA VANGEANCE.MACKY LIBERE CE BON FILS DU PEUPLE. C EST TOUT
    Auteur

    Aïda

    En Avril, 2014 (18:41 PM)
    Gor tchi acte yi mi poser lagn koy xamé.

    Gorédi té ignane.

    Yallah rek ay Yallah quénén coudoul Yallah do bour
    {comment_ads}
    Auteur

    Pikine 2014

    En Avril, 2014 (19:09 PM)
    Yene wa senewebe faite preuve d grandeur et d respect vis a vis a maitre wade est un ancien ancien chef , wade a plusieur foto lolenne osè wuta def macky boulenne def wade , c pas serieux cet image a fait l tour du monde .dou respect nioune wa diaspora bi rafetul dara .chak jour souma wathiè avant may sangou yenne lay lire l 1 er .guenne balma wassalane.signe depuis italie pontedera cascina terme
    {comment_ads}
    Auteur

    Serieux

    En Avril, 2014 (19:11 PM)
    Je ne pourrais defendre Karim Wade ;mais je trouve qu il est deja condamner ;il ne pourra jamais echaper a cette vengeance et reglement de compte ;oui ;parce que ceux qui ont ete pretendu pilleur des caisse de l)etat sont aujourdhui a cote de Macky pour des raisons politiques;des lors Karim peut etre considere comme un prisonnier politique:DEUG NEKHOUL

    {comment_ads}
    Auteur

    Aïda

    En Avril, 2014 (19:18 PM)
    Kou yaakar né sénégalais dagno dof yow yaye dof piire. Danguèye def gnou né thiél wayé bou défénté dioté nga am bétéel.

    Sougnou khol bou dièkh ak sougnou xop la gou am.

    DEUG NEKHOUL
    Auteur

    M Sane

    En Avril, 2014 (19:26 PM)
    gnoune karime lagnou gueem nous allons triompher inchalla

    {comment_ads}
    Auteur

    Kane

    En Avril, 2014 (19:52 PM)
    Il va juger Karim par sa crei lui il sera juger par la cour pénale internationale car il sera pire que bagbo
    {comment_ads}
    Auteur

    Defreeeeeeer

    En Avril, 2014 (20:37 PM)
    Entretien exclusif-Pathé Mbodji: «Là où Wade avait un seul Karim, aujourd’hui, Macky a toute la famille et la belle-famille»
    {comment_ads}
    Auteur

    Van Pamidon

    En Avril, 2014 (21:11 PM)
    Enfin... il faut bien amuser le peuple en lui créant un coupable parfait

    Moi VAN PAMIDON
    Auteur

    Lik

    En Avril, 2014 (23:23 PM)
    une meme personne comente plusieurs fois c bidon; tu peux pas manipuler la conscience des senegalais; c peine perdu
    {comment_ads}
    Auteur

    Ognon

    En Avril, 2014 (02:28 AM)
    Non c est non
    {comment_ads}
    Auteur

    Xman

    En Avril, 2014 (07:15 AM)
    17/04/2014 à 7:33

    Affaire Karim WADE c/ Etat du Sénégal : retour sur les propos de Doudou Ndioye

    Sur l’exception d’inconstitutionnalité : une suppression en 2008 ?

    ? Il existe cinq lois constitutionnelles du 7 aout 2008 : aucune ne supprime l’exception d’inconstitutionnalité prévue à l’article 92 de la Constitution :

    «Le Conseil constitutionnel connait de la constitutionnalité des règlements intérieurs des Assemblées législatives [ajout de la loi du 7 aout 2008], des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre l’exécutif et le législatif, ainsi que des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour Suprême » (article 92 de la Constitution).

    L’exception d’inconstitutionnalité inscrite dans la Constitution est une exception dite a posteriori ouverte aux justiciables devant la Cour Suprême, les justiciables peuvent devant cette juridiction invoquer l’inconstitutionnalité d’une loi, la Cour Suprême doit, ainsi saisi d’une telle exception, suspendre la procédure et transmettre l’exception soulevée au Conseil Constitutionnel, seul compétent pour trancher sur la constitutionnalité d’une loi.

    ? La CNRI a rendu son rapport du 3 février 2014 sur la réforme des institutions : elle propose d’élargir l’exception d’inconstitutionnalité a posteriori au niveau de la Cour d’Appel et d’ajouter une exception d’inconstitutionnalité a priori.

    Sur l’abrogation de la CREI : une juridiction inexistante ?

    La CREI a été créée par la loi n°81-54 du 10 juillet 1981.

    L’objectif de la loi est de doter le Sénégal d’un « nouvel instrument de recherche et de répression » (Exposé des motifs) du délit d’enrichissement illicite créé le même jour, dans un souci de justice sociale.

    Cette juridiction spécialisée, à compétence nationale, est dotée d’un procureur spécial et d’une chambre d’instruction. Ella a une compétence exclusive concernant le délit d’enrichissement illicite et tout délit de corruption et de recel connexe (Exposé des motifs)

    Informé par des rapports de police ou administratifs, des plaintes ou des dénonciations, le procureur procède à une enquête préliminaire aux termes de laquelle il décide soit de classer sans suite, soit de mettre en demeure le justiciable d’avoir à justifier de l’origine licite de l’enrichissement.

    En l’absence de justifications satisfaisantes, le procureur saisit la commission d’instruction de la CREI, sauf en cas d’immunité ou de privilège de juridiction, le procureur transmet alors le dossier à l’autorité compétente (par exemple la Haute Cour de Justice) aux fins de l’exercice des poursuites.

    ? On est donc en présence d’une loi spéciale portant sur un délit spécifique.

    La loi 84-1 du 2 février 1984 fixant l’organisation judiciaire, a pour objectif « de rapprocher le justiciable de la juridiction compétente pour connaitre des affaires les plus courantes tout en assurant un contrôle continu de l’activité de l’appareil judiciaire ».

    Concrètement, elle remplace les TGI et les juridictions de proximité par les Tribunaux Régionaux et Départementaux, juridictions à juge unique, elle fait du Tribunal Régional la juridiction de droit commun (en l’absence de compétence spéciale, le TR est compétent).

    Elle organise dans ses dispositions transitoires le transfert des dossiers en cours des TGI et des juridictions de proximité aux Tribunaux Régionaux et Départementaux.

    ? On est donc en présence d’une loi générale, organisant le cadre général de l’organisation judiciaire.

    Une abrogation expresse ou implicite?

    Une abrogation expresse implique la mention dans la loi nouvelle de la suppression pour l’avenir de la loi ancienne en tout ou partie.

    L’article 15 de la loi du 1984 abroge expressément « l’ordonnance n°60-56 du 14 novembre 1960 » (ainsi que « les principes fondamentaux applicables aux litiges de droit privé », d’ailleurs !!!).

    En l’absence de mention expresse, l’abrogation peut être implicite lorsque la loi antérieure est contraire à la loi postérieure, elle sera alors prononcée par le juge lorsqu’un justiciable se réfère à tort à une norme implicitement abrogée.

    L’article 15 de la loi du 1984 rappelle le principe de l’abrogation implicite « toutes dispositions contraires sont abrogées ».

    Les articles 1 et 3 de la loi du 1984 prévoient que :

    « L’organisation judiciaire comprend, outre la Cour suprème siégeant à dakar, des cours d’appel, des cours d’assises, des tribunaux régionaux, des tribunaux départementaux et des tribunaux du Travail.

    Ces juridictions connaissent de toutes affaires civiles, commerciales ou pénales, des différends du travail et de l’ensemble du contentieux administratifs »

    « Sous réserve des compétences d’exception en premier et dernier ressort de la Cour suprême, de la Cour d’Appel et des cours d’assises, et en premier ressort, des tribunaux du Travail, des tribunaux départementaux et des organismes administratifs à caractère juridictionnel, les tribunaux régionaux sont juges de droit commun en première instance en toutes matières »

    Ces dispositions impliquent pour Me Doudou NDIOYE l’abrogation implicite de la loi de 1981.

    Or, il est possible de considérer le contraire en s’appuyant sur un principe de droit connu de tout étudiant en droit : « les règles spéciales dérogent aux règles générales ».

    Quand il y a contradictions entre une loi spéciale et une loi générale, l’adoption de la loi générale nouvelle n’entraine pas en principe l’abrogation d’une loi spéciale plus ancienne. Cette loi spéciale subsiste comme une exception à une règle nouvelle.

    Pour mémoire, l’abrogation ne peut être acquise par désuétude.

    Quant à la loi organique N°92.27 du 30 mai 1992, portant Statut des Magistrats, elle cite le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation (avant la nouvelle fusion des deux juridictions en Cour Suprême), la Cour d’appel, les tribunaux régionaux et départementaux et les tribunaux du travail et la loi de 1981 prévoit que les magistrats de la CREI sont choisis parmi les magistrats des Cours et Tribunaux : Aucune contradiction entre ces deux normes.

    Suite…

    De la part d’un petit etudiant en droit…

    {comment_ads}
    Auteur

    Seneweb Complice

    En Avril, 2014 (09:36 AM)
    J ai ecris de bonnes choses sur karime wade.seneweb l a efface.democracie.
    Auteur

    Xeteligore

    En Avril, 2014 (10:48 AM)
    xxeteligore vous gguerit de:



    fébblesse xxexxuellex



    impuixxancce xxexxuelles



    aasppermie



    assosspermie



    mmank dappétit xxexxuellex



    hhémmoroide



    ___7-0_3-3-8-9-5-2-6-______7-7_4-8-1-0-2-1-4____--
    {comment_ads}
    Auteur

    Afér Bou Graaaaww

    En Avril, 2014 (11:07 AM)
    non ce vieux noumouy kholé ci tof bi dafa niangueu komme deumeu. domedji mom sakh dafa diakhlé
    {comment_ads}
    Auteur

    Ley

    En Avril, 2014 (11:17 AM)
    liberez-ce prisonnier politique.
    {comment_ads}
    Auteur

    Xman

    En Avril, 2014 (11:40 AM)
    Vous censurez mes posts?
    Auteur

    Cesco

    En Avril, 2014 (11:45 AM)
    Seuls les coupables ont peur de dame justice.une nation ne peut se developper k kan les hommes ki composent sa societe sont des hommes integres et d bonne foi.
    {comment_ads}
    Auteur

    Xman

    En Avril, 2014 (11:49 AM)
    17/04/2014 à 7:33

    Affaire Karim WADE c/ Etat du Sénégal : retour sur les propos de Doudou Ndioye

    Sur l’exception d’inconstitutionnalité : une suppression en 2008 ?

    ? Il existe cinq lois constitutionnelles du 7 aout 2008 : aucune ne supprime l’exception d’inconstitutionnalité prévue à l’article 92 de la Constitution :

    «Le Conseil constitutionnel connait de la constitutionnalité des règlements intérieurs des Assemblées législatives [ajout de la loi du 7 aout 2008], des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre l’exécutif et le législatif, ainsi que des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour Suprême » (article 92 de la Constitution).

    L’exception d’inconstitutionnalité inscrite dans la Constitution est une exception dite a posteriori ouverte aux justiciables devant la Cour Suprême, les justiciables peuvent devant cette juridiction invoquer l’inconstitutionnalité d’une loi, la Cour Suprême doit, ainsi saisi d’une telle exception, suspendre la procédure et transmettre l’exception soulevée au Conseil Constitutionnel, seul compétent pour trancher sur la constitutionnalité d’une loi.

    ? La CNRI a rendu son rapport du 3 février 2014 sur la réforme des institutions : elle propose d’élargir l’exception d’inconstitutionnalité a posteriori au niveau de la Cour d’Appel et d’ajouter une exception d’inconstitutionnalité a priori.

    Sur l’abrogation de la CREI : une juridiction inexistante ?

    La CREI a été créée par la loi n°81-54 du 10 juillet 1981.

    L’objectif de la loi est de doter le Sénégal d’un « nouvel instrument de recherche et de répression » (Exposé des motifs) du délit d’enrichissement illicite créé le même jour, dans un souci de justice sociale.

    Cette juridiction spécialisée, à compétence nationale, est dotée d’un procureur spécial et d’une chambre d’instruction. Ella a une compétence exclusive concernant le délit d’enrichissement illicite et tout délit de corruption et de recel connexe (Exposé des motifs)

    Informé par des rapports de police ou administratifs, des plaintes ou des dénonciations, le procureur procède à une enquête préliminaire aux termes de laquelle il décide soit de classer sans suite, soit de mettre en demeure le justiciable d’avoir à justifier de l’origine licite de l’enrichissement.

    En l’absence de justifications satisfaisantes, le procureur saisit la commission d’instruction de la CREI, sauf en cas d’immunité ou de privilège de juridiction, le procureur transmet alors le dossier à l’autorité compétente (par exemple la Haute Cour de Justice) aux fins de l’exercice des poursuites.

    ? On est donc en présence d’une loi spéciale portant sur un délit spécifique.

    La loi 84-1 du 2 février 1984 fixant l’organisation judiciaire, a pour objectif « de rapprocher le justiciable de la juridiction compétente pour connaitre des affaires les plus courantes tout en assurant un contrôle continu de l’activité de l’appareil judiciaire ».

    Concrètement, elle remplace les TGI et les juridictions de proximité par les Tribunaux Régionaux et Départementaux, juridictions à juge unique, elle fait du Tribunal Régional la juridiction de droit commun (en l’absence de compétence spéciale, le TR est compétent).

    Elle organise dans ses dispositions transitoires le transfert des dossiers en cours des TGI et des juridictions de proximité aux Tribunaux Régionaux et Départementaux.

    ? On est donc en présence d’une loi générale, organisant le cadre général de l’organisation judiciaire.

    Une abrogation expresse ou implicite?

    Une abrogation expresse implique la mention dans la loi nouvelle de la suppression pour l’avenir de la loi ancienne en tout ou partie.

    L’article 15 de la loi du 1984 abroge expressément « l’ordonnance n°60-56 du 14 novembre 1960 » (ainsi que « les principes fondamentaux applicables aux litiges de droit privé », d’ailleurs !!!).

    En l’absence de mention expresse, l’abrogation peut être implicite lorsque la loi antérieure est contraire à la loi postérieure, elle sera alors prononcée par le juge lorsqu’un justiciable se réfère à tort à une norme implicitement abrogée.

    L’article 15 de la loi du 1984 rappelle le principe de l’abrogation implicite « toutes dispositions contraires sont abrogées ».

    Les articles 1 et 3 de la loi du 1984 prévoient que :

    « L’organisation judiciaire comprend, outre la Cour suprème siégeant à dakar, des cours d’appel, des cours d’assises, des tribunaux régionaux, des tribunaux départementaux et des tribunaux du Travail.

    Ces juridictions connaissent de toutes affaires civiles, commerciales ou pénales, des différends du travail et de l’ensemble du contentieux administratifs »

    « Sous réserve des compétences d’exception en premier et dernier ressort de la Cour suprême, de la Cour d’Appel et des cours d’assises, et en premier ressort, des tribunaux du Travail, des tribunaux départementaux et des organismes administratifs à caractère juridictionnel, les tribunaux régionaux sont juges de droit commun en première instance en toutes matières »

    Ces dispositions impliquent pour Me Doudou NDIOYE l’abrogation implicite de la loi de 1981.

    Or, il est possible de considérer le contraire en s’appuyant sur un principe de droit connu de tout étudiant en droit : « les règles spéciales dérogent aux règles générales ».

    Quand il y a contradictions entre une loi spéciale et une loi générale, l’adoption de la loi générale nouvelle n’entraine pas en principe l’abrogation d’une loi spéciale plus ancienne. Cette loi spéciale subsiste comme une exception à une règle nouvelle.

    Pour mémoire, l’abrogation ne peut être acquise par désuétude.

    Quant à la loi organique N°92.27 du 30 mai 1992, portant Statut des Magistrats, elle cite le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation (avant la nouvelle fusion des deux juridictions en Cour Suprême), la Cour d’appel, les tribunaux régionaux et départementaux et les tribunaux du travail et la loi de 1981 prévoit que les magistrats de la CREI sont choisis parmi les magistrats des Cours et Tribunaux : Aucune contradiction entre ces deux normes.

    Suite…

    De la part d’un petit etudiant en droit… :sn: : :sn: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Xoot Xalaat

    En Avril, 2014 (13:24 PM)
    Au secours! au secours!

    les charrettes vident le sable derrière la Cité Biagui 2 de Guédiawaye.

    Personne ne réagit!!!

    Les autorités laissent faire

    Tous le jours
    {comment_ads}
    Auteur

    Karimwade

    En Avril, 2014 (15:37 PM)
    Accusé d’avoir un patrimoine estimé à 694 milliards de FCfa, Karim Wade limite les avoirs immobiliers de sa famille à deux maisons : une au Point E, une à Sicap Rue 10 et une autre à Touba.







    « Nous n’avons pas d’immeuble au Sénégal, c’est une maison familiale, qui est en train d’être agrandie et rénovée au Point E, à Dakar, à laquelle s’ajoute celle située à Sicap, Rue 10, et une maison en construction à Touba. Nous n’avons pas d’appartement à Avenue Foch à Paris, ni de propriété dans la vallée Chevreuse, ni sur les bords de la Loire », a dit Karim Wade au Procureur. Il a même rappelé les déclarations de son père, Me Wade, qui invitait les maires de France à saisir tout immeuble se trouvant dans leur juridiction et qui lui appartiendrait. Et l’ancien super ministre de renchérir. « Nous n’avons pas de comptes en banque fournis, ni d’actions en bourse ou des titres d’émission, c’est pourquoi je suis fier d’appartenir à la famille de l’ancien président Abdoulaye Wade ». L’on se doute alors que, dans sa réponse au Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Alioune Ndao, il a nié être propriétaire des biens qu’on lui attribue.
    Auteur

    Bbb

    En Avril, 2014 (18:12 PM)
    karim guénel khaliss bi bala gnoulay gnouss kou khamoul bour sayna di nga kham bour déna

    {comment_ads}
    Auteur

    Carlos Niagara

    En Avril, 2014 (15:02 PM)
    mais il ressemble vraiment a un MARGUOUILLAT ce vieux sur la photo :haha: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Tabrou

    En Avril, 2014 (15:46 PM)
    Ah!! Ce regard sur cette photo ,veut tout dire.

     :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D 
    {comment_ads}
    Auteur

    Goorgorlou

    En Avril, 2014 (19:27 PM)
    Je suis désolé EUYINAW,aussi bien le régime de Macky Sall que celui du vieux Abdoulaye Wade,vous ne pouvez pas continuer à manipuler les sénégalais.La majorité des sénégalais savent que vous,les politiciens,particulièrement les libéraux,vous êtes des vauriens,des incapables et des voleurs.le Grabataire Abdoulaye Wade ne se lève que pour défendre son fils,il n’en n’a rien à foutre des sénégalais,de même que Macky Sall qui ne pense qu’a placer sa famille et ses parents « Poulho ».Vous pensez que les sénégalais sont bêtes,pour aller se faire tuer pour un vieux de presque 90 ans,qui,aujourd’hui,devrait se positionner comme un sage.Abdoulaye Wade n’est ni juste,ni un bon père de famille,tout ce qui est arrivé à Karim Wade est de sa faute.Le pouvoir n’est pas une affaire de famille,ni de clan,ni de religion,ni d’ethnie.Combien de milliards ont été détournés par la bande à Abdoulaye Wade (Monuments de la renaissance,vente des terrains de l’areoport,villas présidentiels ,ARTP,LONASE etc….. et rien que des milliards.Vous pensez qu’en moins de trois ans,les sénégalais sont devenus amnésiques. Macky,Wade,Idy,Pape Diop,Karim Wade….. tous des voleurs.Abdoulaye Wade,le Senegal a existé avant toi et avec toi et EXISTERA APRES TOI.Abdoulaye Wade,tu ne peux pas être l’Alpha et l’Omega des sénégalais. »MAYE GNOU DIAME WAYE GORGUI »
    Auteur

    Abe1974

    En Avril, 2014 (07:54 AM)
    payback time karim...tu faisais la pluie et le beau temps
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email