Présent à Dakar pour le lancement de son nouveau film GrisGris, le cinéaste tchadien était invité ce vendredi sur le plateau de Kinkéliba, l’émission matinale de la télévision nationale RTS1. L’occasion pour Mahamat Saleh Haroun de tirer la sonnette d’alarme sur la situation du cinéma africain, matérialisée notamment par la fermeture des salles.
Dakar étant un exemple dans le genre, le réalisateur de « Un homme qui crie » a demandé d’y trouver une solution car le Sénégal est une référence en Afrique. « Si le Sénégal recule, nous reculons tous » a-t-il fait observer, pour ensuite indiquer des pistes pouvant relever la tête du 7e Art du continent, comme des taxes sur le téléphone. En plus d’efforts plus soutenus des gouvernants comme celui du Sénégal qui a alloué au secteur un budget d’1 milliard alors que lui fait un film du même montant.
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Grax
En Février, 2014 (16:59 PM)Participer à la Discussion