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Portrait - Ablaye Cissoko: Un virtuose de la kora qui voit grand

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Portrait - Ablaye Cissoko: Un virtuose de la kora qui voit grand

Descendant d’une famille de griots, Ablaye Cissoko est un virtuose de la kora. Avec un talent connu et reconnu au niveau national et international, ce koriste rêve d’aller encore plus de l’avant et d’ouvrir une maison de la kora pour transmettre l’héritage des traditions mandingues aux jeunes appelés à assurer la relève. La sortie récente de son tout dernier album, « Amanké Dionti », avec Völker Goetze, a coïncidé avec celle du film « Le Griot » présenté lors du festival du film de Vancouver et projeté dans plusieurs salles de cinéma.



Entre Kmintang Mohamadou Cissoko dit Ablaye Cissoko et la kora, c’est une longue histoire. En lui, cet instrument a finalement trouvé un grand maître. Descendant d’une famille de griot, cet artiste né à Kolda, commence à pincer les cordes d’une kora à l’âge de 8 ans. Quelques années plus tard, il s’inscrit au conservatoire de Musique de Dakar pour se perfectionner, avant de monter un groupe de dix choristes avec ses frères et sœurs. Pour ce virtuose de la kora, l’instrument aux vingt et une cordes n’a plus de secret. Sa progression musicale l’a amené rapidement à se produire en public. Et son talent, son inventivité hors-pairs lui ont très vite permis de jouer avec de grands musiciens et de marquer de son empreinte le Festival International de Jazz de Saint-Louis. Cissoko a eu des expériences jazzy avec « African Project » et « Saint-Louis jazz Orchestra ». 
Rencontres musicales fructueuses 

Convaincu qu’il avait beaucoup à apprendre des autres, Ablaye Cissoko, qui avait des prédispositions pour atteindre les sommets, n’a pas hésité à aller sonder d’autres cieux pour approfondir ses connaissances. « J’ai effectué des recherches pour apporter un plus à ma musique. J’ai côtoyé la musique du monde, celle d’Afrique et d’ailleurs et j’ai appris beaucoup de choses et développé mes connaissances », a dit le chanteur qui dit s’être beaucoup surpassé. « J’ai continué à apprendre de la musique universelle, sans oublier mes racines et cette expérience a été fructueuse. Car toutes les rencontres musicales m’ont beaucoup apporté. Il y a aussi des hommes qui n’ont rien à voir avec la musique et qui m’ont le plus aidé sur le plan de ma carrière ». Cissoko a dit ne pas faire de Mbalakh, mais plutôt un style de musique d’écoute, de communion, bref, une musique spirituelle. 
«Au début, je jouais pour des touristes. Par la suite, j’ai ensuite eu la chance d’aller en Europe, particulièrement en France. Mais je ne pensais pas que cette musique marcherait là-bas. J’ai joué dans des hôtels et le public a été très intéressé. A partir de là, j’ai commencé à avoir des dates et régulièrement j’ai sillonné les scènes de plusieurs villes européennes », a expliqué le chanteur qui a dit avoir tenté d’autres expériences et joué d’autres styles de musique comme le jazz, blues, pop, la musique classique, baroque et andalou. Toute cette expérience acquise lui a permis d’acquérir une reconnaissance nationale et d’être en avance sur son temps. « C’est une curiosité d’approcher tous ces gens, d’aller jouer hors de nos frontières. Toutes ces tournées ont fait que ma musique est connue et respectée dans le monde entier. Et j’avoue que si je n’avais pas eu cette chance de beaucoup jouer à l’extérieur, j’aurais à l’heure qu’il est, choisi un autre métier », a-t-il avoué. 
Son inspiration, même s’il dédaigne de le reconnaitre, semble venir de la vie quotidienne. « Je ne me force pas à écrire. J’écoute mon corps et je laisse venir les chansons », a expliqué le koriste dont les chansons traite souvent de la société, l’injustice, l’amour, l’enfance, la paix etc. 

Ablaye Cissoko, qui a effectué beaucoup de tournées en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique qui lui ont permis de vivre des expériences incroyables, possède une discographie assez riche. En 2003, il a sorti son premier disque, un album intitulé « Diam » (Paix). A partir de cette date, le koriste n’a cessé de tourner et de se produire un peu partout dans le monde. A la fin de l’année 2005, il a produit un second disque « Le Griot Rouge », avant de mettre, en 2008, sur le marché l’album « Sira », avec le trompettiste allemand Völker Goetze. 
En 2010, Ablaye Cissoko and Ko sort « Saint-Louis ». Février 2011 a été marqué par la sortie de « Mabrouk » avec Majid Bekkas, un grand maître marocain du Gimbri. En novembre de la même année, « Odissea Negra » avec la Chimera sur direction d’Eduardo Eguez est mis sur le marché. Son tout dernier album, « Amanké Dionti », toujours avec Völker Goetze, est sortie le 8 mai 2012 au niveau national et le 25 septembre, en Europe. A travers ce disque, Cissoko et Goetze ont réussi à créer un album captivant. La rencontre des deux artistes remonte à 2001, à Saint-Louis. 
Depuis, ils ont cheminé et travaillé ensemble et cette complicité a d’abord fait naître « Sira » en 2008 puis « Amanké Dionti » en 2012. « C’est mon deuxième album avec Völker Goetze que j’ai rencontré à Saint-Louis dans le cadre du festival jazz en 2001. Au début c’était bizarre, et je me disais que ce n’était pas possible d’allier kora et trompette. Mais en musique, le mot impossible n’existe pas », a révélé le chanteur. « Depuis, nous avons eu l’occasion d’échanger, de jouer ensemble à plusieurs reprises et je crois que nous allons continuer cette collaboration », a-t-il assuré. Cet album, selon l’artiste, parle de jeunes filles en zone rurale, qui, pendant l’hivernage, sont très impliquées dans les travaux champêtres. 
« Après les récoltes, on enregistre un exode massif de ces filles vers les villes parce qu’il n’y a plus de travail dans les villages. Là-bas, ces filles qui n’ont pas la chance d’aller à l’école, deviennent des domestiques. On les exploite, les traite de tous les noms, les accuse de vol, de piqueuses de maris. C’est un grand fléau et c’est pour cette raison que j’ai jugé nécessaire de tirer la sonnette d’alarme pour que les familles pauvres, stoppent cette saignée négative et arrêtent d’offrir leurs enfants à des familles aisées pour s’assurer des lendemains meilleurs », a-t-il soutenu. Aujourd’hui, avec une carrière musicale internationale toute tracée, Ablaye Cissoko se sent en osmose avec lui-même. « J’ai envie d’aller encore plus de l’avant comme si je venais de commencer et j’espère avoir la possibilité de rester dans cette même dynamique », a indiqué le koriste. 

Promouvoir la kora 

La sortie de l’album « Amanké Dionti » a coïncidé avec celle du film « Le Griot ». Ce documentaire d’une heure dresse le portrait d’un griot (Cissoko), sa communauté et une culture riche qui perd sa place dans le monde moderne. Selon le chanteur, le tournage a débuté en 2008 et s’est achevé en 2011. « Il a duré trois ans et demi. En plus du Sénégal, on est allé en France, en Europe et aux Etats Unis pour raconter l’histoire du griot, son rôle, comment il vit. On a retracé l’histoire de la kora que beaucoup de gens ne connaissaient pas », a expliqué le koriste qui a soutenu qu’avec l’avènement des médias électroniques et valeurs mondiale changeante, le griot, autrefois gardien de l’histoire et chargé de conseiller les rois et de régler certains litiges, se meurt. Ablaye Cissoko et Volker Goetze ont présenté « Le Griot » lors du festival du film de Vancouver en septembre dernier. 

Ce film a également été projeté dans plusieurs salles de cinéma. Aujourd’hui, les rêves de ce virtuose, qui n’a pas connu sa mère, sont nombreux. « Mon rêve, c’est de créer une fondation qui s’occupe du social, d’ouvrir une école, de construire un conservatoire et une maison de la kora », a noté un Ablaye Cissoko beaucoup préoccupé par la responsabilité de l’héritage laissé par ses arrières grands parents. « J’ai eu la chance de rassembler toutes les pièces de la kora. Mais ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est la transmission. C’est important le devoir de transmission, car le monde va tellement vite qu’on peut passer à coté de beaucoup de choses », prévient-il. 

« Mon vœu le plus cher aujourd’hui, est de transmettre l’héritage des traditions mandingues en léguant ma connaissance à nos jeunes qui vont nous remplacer demain. C’est dans cet optique que je souhaite construire cette maison de la kora dans lequel les enfants, les artistes, les touristes, les chercheurs et autres pourront venir apprendre la pratique de cet instrument», a confié l’artiste qui rend hommage à Saint-Louis où il vit depuis des années maintenant. « C’est une ville qui m’a beaucoup marqué. Tout est parti de Saint-Louis où s’est développé ma carrière, cette ouverture qui m’a permis de prendre mon envol », a-t-il dit.

La sortie de l’album « Amanké Dionti » a coïncidé avec celle du film « Le Griot ». Ce documentaire d’une heure dresse le portrait d’un griot (Cissoko), sa communauté et une culture riche qui perd sa place dans le monde moderne. Selon le chanteur, le tournage a débuté en 2008 et s’est achevé en 2011. « Il a duré trois ans et demi. En plus du Sénégal, on est allé en France, en Europe et aux Etats Unis pour raconter l’histoire du griot, son rôle, comment il vit. On a retracé l’histoire de la kora que beaucoup de gens ne connaissaient pas », a expliqué le koriste qui a soutenu qu’avec l’avènement des médias électroniques et valeurs mondiale changeante, le griot, autrefois gardien de l’histoire et chargé de conseiller les rois et de régler certains litiges, se meurt. Ablaye Cissoko et Volker Goetze ont présenté « Le Griot » lors du festival du film de Vancouver en septembre dernier. 

Ce film a également été projeté dans plusieurs salles de cinéma. Aujourd’hui, les rêves de ce virtuose, qui n’a pas connu sa mère, sont nombreux. « Mon rêve, c’est de créer une fondation qui s’occupe du social, d’ouvrir une école, de construire un conservatoire et une maison de la kora », a noté un Ablaye Cissoko beaucoup préoccupé par la responsabilité de l’héritage laissé par ses arrières grands parents. « J’ai eu la chance de rassembler toutes les pièces de la kora. Mais ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est la transmission. C’est important le devoir de transmission, car le monde va tellement vite qu’on peut passer à coté de beaucoup de choses », prévient-il. 

« Mon vœu le plus cher aujourd’hui, est de transmettre l’héritage des traditions mandingues en léguant ma connaissance à nos jeunes qui vont nous remplacer demain. C’est dans cet optique que je souhaite construire cette maison de la kora dans lequel les enfants, les artistes, les touristes, les chercheurs et autres pourront venir apprendre la pratique de cet instrument», a confié l’artiste qui rend hommage à Saint-Louis où il vit depuis des années maintenant. « C’est une ville qui m’a beaucoup marqué. Tout est parti de Saint-Louis où s’est développé ma carrière, cette ouverture qui m’a permis de prendre mon envol », a-t-il dit.
La sortie de l’album « Amanké Dionti » a coïncidé avec celle du film « Le Griot ». Ce documentaire d’une heure dresse le portrait d’un griot (Cissoko), sa communauté et une culture riche qui perd sa place dans le monde moderne. Selon le chanteur, le tournage a débuté en 2008 et s’est achevé en 2011. « Il a duré trois ans et demi. En plus du Sénégal, on est allé en France, en Europe et aux Etats Unis pour raconter l’histoire du griot, son rôle, comment il vit. On a retracé l’histoire de la kora que beaucoup de gens ne connaissaient pas », a expliqué le koriste qui a soutenu qu’avec l’avènement des médias électroniques et valeurs mondiale changeante, le griot, autrefois gardien de l’histoire et chargé de conseiller les rois et de régler certains litiges, se meurt. Ablaye Cissoko et Volker Goetze ont présenté « Le Griot » lors du festival du film de Vancouver en septembre dernier. 
Ce film a également été projeté dans plusieurs salles de cinéma. Aujourd’hui, les rêves de ce virtuose, qui n’a pas connu sa mère, sont nombreux. « Mon rêve, c’est de créer une fondation qui s’occupe du social, d’ouvrir une école, de construire un conservatoire et une maison de la kora », a noté un Ablaye Cissoko beaucoup préoccupé par la responsabilité de l’héritage laissé par ses arrières grands parents. « J’ai eu la chance de rassembler toutes les pièces de la kora. Mais ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est la transmission. C’est important le devoir de transmission, car le monde va tellement vite qu’on peut passer à coté de beaucoup de choses », prévient-il. 

« Mon vœu le plus cher aujourd’hui, est de transmettre l’héritage des traditions mandingues en léguant ma connaissance à nos jeunes qui vont nous remplacer demain. C’est dans cet optique que je souhaite construire cette maison de la kora dans lequel les enfants, les artistes, les touristes, les chercheurs et autres pourront venir apprendre la pratique de cet instrument», a confié l’artiste qui rend hommage à Saint-Louis où il vit depuis des années maintenant. « C’est une ville qui m’a beaucoup marqué. Tout est parti de Saint-Louis où s’est développé ma carrière, cette ouverture qui m’a permis de prendre mon envol », a-t-il dit.
Ce film a également été projeté dans plusieurs salles de cinéma. Aujourd’hui, les rêves de ce virtuose, qui n’a pas connu sa mère, sont nombreux. « Mon rêve, c’est de créer une fondation qui s’occupe du social, d’ouvrir une école, de construire un conservatoire et une maison de la kora », a noté un Ablaye Cissoko beaucoup préoccupé par la responsabilité de l’héritage laissé par ses arrières grands parents. « J’ai eu la chance de rassembler toutes les pièces de la kora. Mais ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est la transmission. C’est important le devoir de transmission, car le monde va tellement vite qu’on peut passer à coté de beaucoup de choses », prévient-il. 
« Mon vœu le plus cher aujourd’hui, est de transmettre l’héritage des traditions mandingues en léguant ma connaissance à nos jeunes qui vont nous remplacer demain. C’est dans cet optique que je souhaite construire cette maison de la kora dans lequel les enfants, les artistes, les touristes, les chercheurs et autres pourront venir apprendre la pratique de cet instrument», a confié l’artiste qui rend hommage à Saint-Louis où il vit depuis des années maintenant. « C’est une ville qui m’a beaucoup marqué. Tout est parti de Saint-Louis où s’est développé ma carrière, cette ouverture qui m’a permis de prendre mon envol », a-t-il dit.
« Mon vœu le plus cher aujourd’hui, est de transmettre l’héritage des traditions mandingues en léguant ma connaissance à nos jeunes qui vont nous remplacer demain. C’est dans cet optique que je souhaite construire cette maison de la kora dans lequel les enfants, les artistes, les touristes, les chercheurs et autres pourront venir apprendre la pratique de cet instrument», a confié l’artiste qui rend hommage à Saint-Louis où il vit depuis des années maintenant. « C’est une ville qui m’a beaucoup marqué. Tout est parti de Saint-Louis où s’est développé ma carrière, cette ouverture qui m’a permis de prendre mon envol », a-t-il dit.



4 Commentaires

  1. Auteur

    Khalé Bou Djiguène

    En Janvier, 2013 (10:41 AM)
    je ne sais pas si "koriste " ça se dit , mais je confirme k ce gars est trés fort ! un maître de la Kora ! je l'ai une fois écouté au festifal de jazz de saint louis , il est balèze! chapeau l'artiste et bonne continuation!
  2. Auteur

    Cheikh

    En Janvier, 2013 (11:58 AM)
    Il est très fort respect mon grand . Cheikh depuis la Norvège
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    Auteur

    Benewaye5

    En Janvier, 2013 (16:58 PM)
    Oui mais fallait dire d'ou l'on peut acheter ses disques?



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    Auteur

    Tall

    En Janvier, 2013 (20:20 PM)
    ablaye ndanan la kou moun loumoye deflla bollechi mandou ak joullite bokounaniou concer mo xam loumou begeu yall na ko yalla japalle japalle mbollem domou joullit akassa
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