La compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, estime que son
tweet de soutien au concurrent de Ségolène Royal (PS) aux législatives
"était une erreur". Elle déclare le regretter dans un entretien avec
Ouest-France.
"C'était une erreur que je regrette. J'ai été maladroite puisque cela a
été mal interprété. Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus
seulement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas", déclare la
première dame à propos de ce message sur le réseau social Twitter en
faveur d'Olivier Falorni.
Ce dernier avait ensuite été élu
député (divers gauche) de Charente-Maritime, battant Ségolène Royal,
l'ancienne compagne de François Hollande. "Quant à ce que, François et
moi, nous nous sommes dit, cela relève des "affaires privées" et restera
donc privé !", ajoute Mme Trierweiler.
Cette affaire mêlant vie
privée et politique avait troublé les débuts du quinquennat de François
Hollande. Lors de son intervention télévisée du 14 juillet, le
président de la République avait dû évoquer le sujet. Il avait alors
assuré avoir dit à ses proches que "les affaires privées se règlent en
privé".
Comme on lui demande si les "attaques" de ses confrères
dans cette affaire lui ont paru "injustes", Valérie Trierweiler répond:
"Le traitement m'a surtout semblé disproportionné. Certains journalistes
reconnaissent aujourd'hui en avoir beaucoup trop fait."
"Ségolène Royal est une figure de la vie politique, je ne voix pas
comment parler d'elle pourrait être un tabou. Tout comme cela n'est pas
tabou, pour François de la croiser à New-York", ajoute-t-elle.
La
semaine dernière, François Hollande et Ségolène Royal se sont trouvés à
quelques mètres l'un de l'autre, sans se saluer, au siège des Nations
unies à New York, le président de la République faisant demi-tour et
empruntant une autre issue pour ne pas croiser Mme Royal.
2 Commentaires
Vrai
En Octobre, 2012 (08:58 AM)Inévitable
En Octobre, 2012 (11:11 AM)Participer à la Discussion