Va-t-on vers un report des élections locales ? En tout cas, l’idée d’un décalage du scrutin se précise de plus en plus. D’aucuns disent que c’est quasi impossible de tenir des élections locales à la date prévue, à savoir le 1er décembre prochain. En effet, il y a quelques jours, le journal L’As, dans une de ses éditions informait que sur le plan technique, il sera difficile de respecter le calendrier. Maintenant, la question qui se pose est la suivante : par quelle voie juridique doit-on s’y prendre pour décaler une élection ?
« Le report se fait par décret présidentiel », répond Ababacar Fall. Le secrétaire général du Gradec (Groupe de recherche et d'appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance), joint par Seneweb, s’empresse d’ajouter qu’« en principe, les élections locales avaient été fixées au mois de juin. Il y a un décret présidentiel qui a prolongé le mandat des municipaux, c’est ce qui a fixé la date des élections locales le 1er décembre ».
Ababacar Fall de préciser que même si le report peut se faire par décret, il faut en amont un consensus entre l’opposition et la majorité. Ce qui veut dire que, pour le moment, la balle est dans le camp des acteurs politiques.
«Pour le contexte actuel, explique-t-il, le Président en a parlé en disant qu’il est possible de reporter si les acteurs arrivent à avoir un consensus là-dessus. Si ces derniers discutent et arrivent à un point qu’il est préférable de reporter, là, le Président prend un décret et reporter la date des élections ».
Cependant, un problème se pose car pour le sieur Fall, le protocole additionnel de la Cedeao sur la bonne gouvernance interdit de modifier les règles du jeu. Cela laisse entendre que le Président, seul, ne devrait pas prendre la décision de reporter une élection. En tout cas, une chose est sûre : s’il n’y a pas de consensus, la date du 1er décembre devrait être maintenue.
1 Commentaires
Participer à la Discussion