Le M23 dont la délégation est conduite par le président de la Raddho, Alioune Tine, a conclu sa campagne contre la candidature du président Wade en 2012 par une conférence de presse tenue mardi à Paris.Alioune Tine et ses compagnons ont donné les raisons de leur voyage et expliqué à leurs différents interlocuteurs les dangers que le Sénégal court si le président Wade ne renonce pas à sa candidature.
(Correspondant permanent à Paris) - Le Mouvement du 23 juin ne lâche pas le président Wade. Après un tour aux Etats-Unis, ils sont passés à Paris puis à Bruxelles pour battre campagne contre la candidature du président Wade. Alioune Tine, Bara Tall, Cheikh Tidiane Gadio et Katy Cissé Wone ont tenu une conférence de presse, mardi, dans les locaux de la Fédération internationale des droits de l'Homme (Fidh) pour faire le compte-rendu de leur démarche auprès des autorités françaises, de l'Union européenne, des responsables de la Francophonie et de la Fidh. D'emblée, ce qu’il faut retenir, c’est que la communauté internationale n’a pas encore réagi comme le voudraient Tine et compagnie. Cheikh Tidiane Gadio n’y est pas allé avec le dos de la cuiller pour s’en émouvoir. ‘Le silence de la communauté internationale nous dérange. Et c’est un faux silence d’ailleurs puisque tout le monde en parle. Tout le monde parle du Sénégal et de la grave situation qui y prévaut. Mais pour des histoires de non ingérence, les gens font très attention, mais nous pensons qu’il est urgent’, souligne Gadio. Avant de poursuivre : ‘On ne peut pas en même temps quand il y a problème quelque part apporter notre soutien, notre solidarité et vouloir même proposer nos solutions, et quand il y a crise chez nous qu’on dise que non c’est une crise nationale, personne n’a le droit à en parler à l’extérieur.
Ça n’a aucun sens’, tente-t-il de répondre à ceux qui considèrent leur démarche comme une fragilisation du Sénégal à l'extérieur. Cheikh Tidiane Gadio a insisté sur la diplomatie préventive devant leurs interlocuteurs en prenant exemple sur l'histoire récente de la communauté internationale. ‘Plus on en parle, moins on en fait. On en parle plus pour se faire bonne conscience, mais tant que le sang n’a pas coulé, et beaucoup coulé, apparemment cette situation n’est pas assez sexy pour attirer tout le monde. Et nous ne voulons pas de cela dans notre pays, parce que le Sénégal a toujours fait partie des solutions à travers le monde avec les médiations de paix. Nous n’avons jamais fait partie des problèmes’, relève l'ancien ministre d'Etat du président Wade.
De toutes les façons, pour Bara Tall, leur visite auprès de la communauté internationale n'est qu'une alerte, mais pas une recherche de solution pour régler le problème. Parce que ce sont les Sénégalais qui doivent trouver eux-mêmes la solution. Chaque fois, ils ont expliqué les raisons pour lesquelles, ils n'attendront pas le verdict du Conseil constitutionnel. Bara Tall précise que lui et ses camarades ne sont pas venus ‘pour vilipender le Sénégal, pour demander une intervention extérieure dans notre pays, mais pour tirer la sonnette d’alarme’.
Il a appuyé dans cette idée par Alioune Tine. ‘Nous sommes venus pour alerter très fortement l’opinion internationale sur ce qui se passe au Sénégal’, a-t-il soutenu. Aux autorités françaises, notamment à André Parant, conseiller technique de Sarkozy et Pascal Collange, conseiller chargé de l'Afrique subsaharienne à la présidence de la République française, le M23 n'a pas manqué de souligner les risques que le Sénégal encourt si le Conseil constitutionnel valide la candidature du président Wade. ‘Nous attirons votre attention sur le fait que le forcing constitutionnel peut effectivement coûter très cher au Sénégal. Cela peut être un risque, un danger pour la stabilité du pays, de la sous-région qui est très fragile avec ce qui s’est passé en Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Niger’, a rapporté Alioune Tine. Pour qui, ‘avec cette surenchère de la menace, si on passe à un niveau supérieur, cela peut être très dur, parce que nous, au M23, nous sommes déterminés, les populations aussi.Le contexte est favorable à une révolution avec tout ce qui se passe sur le plan social : problèmes de l'électricité, inondation, la précarité qui est partout’.
Le patron de la Raddho estime que ‘toutes les conditions objectives et subjectives sont réunies pour qu’on puisse avoir une révolution comme les révolutions arabes’. C'est ce qui expliquerait leur périple à travers l'Europe après avoir été aux Etats-Unis. ‘On a vu tout le monde pour que nul n’en ignore. Il faut que toute la communauté internationale tire les conséquences, en tirant les leçons de ce qui s’est passé ailleurs en Afrique’, suggère Alioune Tine. Toutefois, il pense que s’il doit y avoir une révolution africaine, cela doit passer d’abord par le Sénégal. Je pense qu’on peut faire l’économie d'une révolution au Sénégal ‘si tout le monde est raisonnable, si on arrive à dialoguer et à discuter de manière à sortir de l’espace’.
Diplomatie préventive
Si Alioune Tine ouvre la porte du dialogue, Mme Katy Cissé Wone pose des conditions. ‘Quelles que soient les négociations qui seront entamées, quel que soit le contour de la médiation internationale, il y a des choses sur lesquelles il n’y a pas de négociation possible telle que la candidature du président Wade à un troisième mandat, tout simplement par ce qu’il n’y a pas droit, ce n’est pas parce qu’on n’a pas envie’, estime-t-elle. Avant de faire savoir que le souhait du M23, c'est une médiation internationale qui serait conduite par certains chefs d'Etat africains. ‘De ce point de vue-là, une mission se déplacera pour aller les voir de manière officielle. Mais ceci dit, il y a eu déjà des contacts de manière informelle, il y a eu quelques chefs d’Etat qui ont été approchés et qui ont dit toute leur disponibilité à accompagner le Sénégal pour sortir de cette situation’, fait savoir Mme Wone qui souligne que le M23 n'est pas un mouvement violent et ne souhaite pas de violences dans le pays et que tout se fera dans le cadre de légalité.
Quant à l'ancien ministre des Affaires étrangères de Wade, Cheikh Tidiane Gadio, il a soutenu que, à chaque fois qu'ils ont rencontré des partenaires internationaux du Sénégal, ils ont insisté sur ‘les menaces ouvertes’ du président Wade contre Alioune Tine en tant que responsable de la Raddho et du M23.
Sur la candidature de Wade, Gadio a soutenu que leurs interlocuteurs européens, malgré leur crainte, ne leur ont pas demandé d'attendre la décision du Conseil constitutionnel. ‘Cette position, nous n’avons même pas eu à l’argumenter parce que nos amis de la communauté internationale, occidentaux ou pas, sont quasiment sur la même position que le peuple sénégalais et le M23 sur la question’, explique-t-il. Toutefois, ceux-ci n'ont pas de position favorable ni au camp présidentiel ni au M23.
36 Commentaires
Caporal Diedhiou
En Octobre, 2011 (21:26 PM)de quemander pour vos bidons,vous avez besoin des occiden
taux.Quand ils vous disent la verite,alors vous dites qu'ils doivent
s'occuper de leurs affaires.Je salue la demarche du M23.Qu'
aucun chien ne vous decourage.Laissez les aboyer et faites
ce que vous avez a faire.S'ils ne veulent pas qu'un autre pays
se mele a leur bêtise,qu'ils arretent de tendre la main alors.Fils
de voyous.En avant le M23,les être humains sont avec vous.
Que les chiens continuent d'aboyer,cela n'arretera guere la
grande caravane du changement
Bob
En Octobre, 2011 (21:35 PM)Arrêtez d'exporter vos problèmes, tout cela prouve que vous êtes pas capable de diriger un pays tel que le Sénégal ...
Main De Fer
En Octobre, 2011 (23:13 PM)La Princesse
En Octobre, 2011 (23:51 PM)La Princesse
En Octobre, 2011 (23:57 PM)Nat
En Octobre, 2011 (00:16 AM)Perle
En Octobre, 2011 (00:20 AM)Perle
En Octobre, 2011 (00:23 AM)Nat
En Octobre, 2011 (00:27 AM)La Princesse
En Octobre, 2011 (00:35 AM)Perle
En Octobre, 2011 (00:40 AM)Perle
En Octobre, 2011 (00:43 AM)La Princesse
En Octobre, 2011 (00:56 AM)Nat
En Octobre, 2011 (00:59 AM)Sérigne
En Octobre, 2011 (01:08 AM)Sérigne
En Octobre, 2011 (01:10 AM)Edwige
En Octobre, 2011 (01:15 AM)Edwige
En Octobre, 2011 (01:25 AM)Edwige
En Octobre, 2011 (01:31 AM)Dondé
En Octobre, 2011 (01:48 AM)QUE SA MORT NE SOIT PAS VAINE ET QUE DIEU AIT PITIE DE SON AME
Joola
En Octobre, 2011 (06:16 AM)Famille De Victime Du Joola
En Octobre, 2011 (09:19 AM)NAUFRAGE DU JOOLA TANT DE ZONES D'OMBRES AUTOUR DE CE DRAME........CES FANTOMES QUI HANTENT.....
UNE ATTENTE DES FAMILLES DE VICTIMES : POUR UNE JUSTICE INDEPENDANTE EN FRANCE ET QUE LA FRANCAFRIQUE NE L'ENTRAVE PAS .............
FINANCEMENT OCCULTE EN 2002 : TRES CERTAINEMENT UNE DES RAISONS POUR LAQUELLE LE PRESIDENT CHIRAC A BACHE LE NAUFRAGE DU JOOLA SURVENU LE 26/09/2002 LA PLUS GRANDE CATASTROPHE MARITIME CIVILE MONDIALE A CE JOUR....
NAUFRAGE DU JOOLA 26/09/2002 près de 2000 victimes, 13 nationalités, MAIS DES FAMILLES DE VICTIMES UNIES ET DETERMINEES.
LES INTERETS ECONOMIQUES ET POLITIQUES (Françafrique) doivent- ils entraver la vérité et la justice et bafouer les droits de l’homme.
UNE EPINE ENTRE LE SENEGAL ET LA FRANCE..... CES FANTOMES QUI HANTENT….. DIEU EST GRAND ET IL SAURA APPORTER VERITE ET JUSTICE.
On ne peut pas tourner la page quand on sait que le drame était prévisible... Tous du Président, son fils, aux ministres savaient que le bateau n’était plus navigable et pourtant on l’a remis en rotation après plusieurs avaries (la dernière 10 septembre 2002, le drame a eu lieu le 26 septembre). 2000 victimes mortes dans d’atroces souffrances pour la plupart des jeunes.
Les secours n’arriveront que 18 h après alors que le drame était connu, pourquoi ???? Tout était possible, des victimes abandonnées….
Pourquoi le président Wade a-t-il refusé que les forces françaises décollent pour porter secours ?
Un pool d’avocats sénégalais payés sur les deniers publics pour faire annuler tous les mandats mais la procédure judiciaire en France toujours en cours et toujours 7 mandats d’arrêts internationaux à l’encontre des présumés coupables. Un drame méprisé et bafoué mais des familles de victimes déterminées.....
Trop de zones d’ombres autour de ce drame.
RECHERCHER sur Youtube des vidéos sur le Joola, elles y dévoilent des témoignages très fort et aussi SUR GOOGLE : 2009 franceinter.fr/dossier-naufrage-du-joola-les-temoignages-qui-accusent-le-pouvoir-senegalais
certains témoignages qui confirment que l'état était au courant très tôt....
DES IMAGES DOULOUREUSES, INSOUTENABLES ET DES TEMOIGNAGES QUI ACCUSENT LE POUVOIR SENEGALAIS
Anarchist
En Octobre, 2011 (09:55 AM)Mallé
En Octobre, 2011 (10:40 AM)Ngoumsane
En Octobre, 2011 (10:46 AM)Pix
En Octobre, 2011 (15:30 PM)Pie
En Octobre, 2011 (15:31 PM)Pie14
En Octobre, 2011 (15:35 PM)Ham
En Octobre, 2011 (15:37 PM)Amadiora
En Octobre, 2011 (15:40 PM)Pix
En Octobre, 2011 (15:42 PM)Pix
En Octobre, 2011 (15:47 PM)Amadiara
En Octobre, 2011 (15:50 PM)édiméli
En Octobre, 2011 (15:51 PM)Mo !
En Octobre, 2011 (18:24 PM)OÙ ÉTAIENT OBAMA ET SARKOZI LE 23 JUIN ?
OÙ ÉTAIENT OBAMA ET SARKOZI LE 23 JUIN ?
Lala
En Octobre, 2011 (12:03 PM)Participer à la Discussion