Depuis son accession au pouvoir en 2012, le Président de la République, Macky Sall décentralise les conseils des ministres dans les autres régions du pays. Lors de ces réunions, le gouvernement s’est engagé à allouer aux régions sillonnées une enveloppe importante pour booster l’économie locale. Au total, 4800 milliards de francs Cfa ont été promis aux populations par Macky Sall et son gouvernement de 2012 à 2016. Une bonne partie de ces promesses n’est pas toujours réalisée au moment où certaines sont en cours d’exécution.
Depuis le mois de Juin 2012, le président de la République organise régulièrement des Conseils des ministres décentralisés. Saint-Louis a été la première région à accueillir Macky Sall et son gouvernement. Un programme triennal 2012-2014 de 300 milliards de FCfa a été annoncé, concernant plusieurs secteurs tels que la pêche, le tourisme, l’hydraulique, l’agriculture, ainsi que certains projets qui connaissent des retards.
Après Saint-Louis, ce fut au tour de Kaolack de recevoir le gouvernement de Macky Sall. Dans la capitale du Saloum, une enveloppe de 255 milliards est promise pour booster le secteur agricole essentiellement. Cap ensuite sur Ziguinchor. La région Sud recevra à son tour le président et ses ministres, qui se sont engagés à débloquer un portefeuille de 360 milliards pour 54 projets. A Diourbel, 209 milliards ont été annoncés pour financer le développement, dont 112 milliards financés sur ressources internes.
Ensuite, Louga a également accueilli le gouvernement, et une manne financière de 250 milliards y a été annoncée. Pour Matam, le Conseil des ministres décentralisé a consenti 127 milliards, dans le cadre d’un programme triennal d’investissement 2013-2015.
Le 18 avril 2013, c’est au tour de la région de Kolda de dérouler le tapis au gouvernement qui s’était également engagé à injecter 200,5 milliards de francs pour sortir cette région de son enclavement et surtout de sa pauvreté, et avec l’objectif de faire de Kolda un pôle de croissance ouvert sur la sous-région.
Dans la région orientale de Tambacounda, le chef de l’Etat a fait état d’une enveloppe de 201 milliards, pour financer le désenclavement de la région etc.
A Thiès, le gouvernement a annoncé que la région bénéficiait d’un programme triennal d’investissements 2014-2016 d’un montant de 448 milliards de Fcfa, dont 234 déjà disponibles, pour boucler 35 chantiers qui n’ont pas été réceptionnés depuis 10 ans etc. Kédougou s’est vu décliner un programme d’investissement, en cours d’exécution, d’un montant total de 109 milliards Fcfa, toujours sur la période triennale 2014-2016. Le 24 février 2015 a été tenu le conseil des ministres décentralisé de Sedhiou au cours duquel, le président de la République a annoncé que l’enveloppe de 187 milliards qui est prévue pour la région, a été réajustée à 200 milliards de francs CFA. Cette somme entre dans le cadre du programme spécial d’investissement public qui sera injecté entre 2015 et 2017 dans la région.
Le 15 Avril 2015 le conseil des ministres s’est tenu dans la région de Kaffrine où le budget des investissements a été revu à la hausse par le chef de l’Etat. Après son conseil des ministres décentralisé le chef de l’Etat a arrêté à 206,790 milliards F Cfa le budget d’investissement pour 2015-2017.
Le 22 juillet 2015, lors du conseil des ministres délocalisé à Fatick, 246 milliards ont été annoncés par le gouvernement de Macky Sall pour le financement des projets et programmes conçus dans le plan d’investissement prioritaire qui s’étend de 2015 à 2017. En Conseil des ministres décentralisé le 21 juin dernier dans la région de Dakar, le Président Macky Sall a annoncé à Pikine, 1800 milliards Cfa pour la région de Dakar. Ce pactole financier porte les engagements de l’Etat du Sénégal à 4800 milliards F Cfa depuis l’institution des Conseils des ministres décentralisés. Partagée dans plusieurs secteurs socioéconomiques de développement de base allant de la réhabilitation à la nouvelle construction d’établissements scolaires aux infrastructures de pointe pour la capitale, cette manne financière vise à restaurer le visage de Dakar et répondre aux vieilles doléances des populations.
Au niveau de chaque région, le constat est le même. En effet, on note une faible réalisation des projets promis par le Chef de l’Etat Macky Sall. Autrement dit, toutes ses annonces restent pour la plupart des milliards sur papier.
10 Commentaires
Perzora
En Mars, 2017 (14:17 PM)Patriote
En Mars, 2017 (14:22 PM)Arrêtez les traités commerciaux qui dévastent l'économie des autres pays
Et son excellence Macky a signé les APE
Meme le parlemnt français, le parlement européen n'ont pas voulu ça
En plus ce meme Macky devant le monde entier, il a dit que le franc Cfa est une bonne monnaie a garder
Je demande à mes co citoyens sénégalais de porter plainte pour Haute Trahison
Anonyme
En Mars, 2017 (15:09 PM)Le Peuple
En Mars, 2017 (15:14 PM)Mauvais Condut
En Mars, 2017 (15:14 PM)Son entourage immédiat (ministres, députés) le sait, mais afin de préserver leurs privilèges, ils font semblant d'être avec lui. Abdou Mbaye ancien premier ministre et actuellement farouche opposant de Macky en est la parfaite illustration.
La jeunesse est là déçue et sans perfective et les événements de Kolda de la semaine passée est un avant premier de ce qui risque de se passer au sénégal.
Mef
En Mars, 2017 (15:52 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (16:23 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (07:49 AM)Photo AFP
La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique a dévoilé ce mercredi les déclarations de patrimoine et d'intérêts des 11 candidats à l'Elysée.
Comparez avec les déclarations de patrimoine au Sénégal et leur sincérité, comparez entre pays pauvre comme le sénégal et pays du G7 comme la France
Immobilier, biens supérieurs à 10.000 euros, voitures, comptes bancaires, mais aussi participations dans le capital de sociétés et dettes éventuelles: chaque candidat a dû remplir ces rubriques et remettre sa déclaration, certifiée sur l’honneur, au Conseil constitutionnel avant vendredi soir dernier.
Voici ce qu'il faut retenir des 11 déclarations.
NATHALIE ARTHAUD (LUTTE OUVRIÈRE)
Nathalie Arthaud, candidate Lutte Ouvrière.
Photo David Latour
La candidate de Lutte Ouvrière déclare un patrimoine modeste: un appartement de 48 m2 acheté 248.700 euros, moins de 8.500 euros sur quatre comptes bancaires et une Citroën C3 achetée 14.500 euros en 2006.
FRANÇOIS ASSELINEAU (UPR)
François Asselineau (UPR)
Photo AFP
Le candidat de l'Union Populaire Républicaine déclare quatre biens immobiliers: un appartement à Paris d'une superficie de 203m2, dont il détient 65% et qui est estimé aujourd'hui à 1,5M€ (plus de deux fois son prix d'achat en 1998), une résidence secondaire dans la Nièvre ainsi que deux appartements en Polynésie Française.
Il dispose également de deux assurances-vies constituant le nantissement de deux prêts immobiliers, et a sollicité un prêt personnel de 60.000 euros pour compenser sa perte de revenus actuelle, lui qui s'est mis en disponibilité de l'Inspection Générale des Finances pendant la campagne.
JACQUES CHEMINADE
Jacques Cheminade (SP)
Photo Patrick Blanchard
Le candidat de Solidarité et Progrès déclare un seul bien immobilier: une résidence principale de 61 m2 acquise il a presque 40 ans et estimée à 420.700 euros (soit dix fois son prix d'achat).
Il a aussi des parts dans deux petites sociétés (des dépôts-ventes) dont la valeur cumulée correspond à 54.000 euros et dispose d'un peu de moins de 20.000 euros d'épargne sur un PEA et un compte-titres.
Enfin, on lui découvre une passion pour les objets préhistoriques et précolombiens: sa collection personnelle est estimée à 18.000 euros.
NICOLAS DUPONT-AIGNAN (DLF)
Nicolas Dupont-Aignan (DLF)
Photo Jean-François Ottonello
Le candidat de Debout la France déclare cinq biens immobiliers, tous achetés entre 1995 et 2004: un appartement de 105m2 à Paris estimé à 1,3M€ (trois fois son prix d'achat), une maison dans l'Essonne, quatre autres appartements à Paris ainsi que les murs d'un commerce "en mauvais état", précise-t-il.
Montant total du patrimoine immobilier: 2.329.000 euros.
Ses comptes bancaires sont déficitaires et il déclare également plusieurs prêts en cours, pour lesquels il rembourse environ 3.400 euros chaque mois.
FRANÇOIS FILLON (LR-UDI)
François Fillon (LR-UDI)
Photo AFP
Le candidat de la droite et du centre déclare deux maisons dans la Sarthe (dont son "château" estimé à 750.000 euros) ainsi qu'une maison dans les Pyrénées-Orientales dont on lui a fait donation et dont il ne possède qu'une partie.
Il possède également 100% du capital de sa société "2F Conseil", pour une valeur estimée à près de 98.000 euros.
Il dispose également de 15 comptes bancaires (le plus garni contient moins de 7.919 euros) ainsi que divers produits financiers (PEA, assurances-vie) pour un montant total légèrement supérieur à 70.000 euros.
Outre le prêt de 50.000 euros octroyé par son ami niçois Marc Ladreit de Lacharrière et qui avait fait polémique le mois dernier, l'ex-premier ministre a également bénéficié de "prêts familiaux" à hauteur de 30.000 euros pour faire face au paiement de ses dettes fiscales.
BENOÎT HAMON (PS)
Benoît Hamon (PS)
Photo AFP
Le candidat socialiste déclare un appartement dans le Finistère d'une valeur de 121.000 euros ainsi qu'un appartement de 108 m2 dans les Hauts-de-Seine, estimé à 700.000 euros et dont il possède un peu moins de la moitié. Deux biens financés par des emprunts contractés l'année dernière.
Il possède également huit comptes bancaires, sur lesquels il dispose de 15.000 euros d'épargne.
JEAN LASSALLE (SANS ÉTIQUETTE)
Jean Lassalle (sans étiquette)
Photo AFP
Le candidat centriste déclare quatre biens immobliers, tous situés dans son département des Pyrénées-Orientales, pour un montant total de 705.000 euros.
Ses prêts en cours approchent les 150.000 euros.
MARINE LE PEN (FN)
Marine Le Pen (FN)
Photo Sophie Donsey
La candidate du Front national déclare deux biens immobiliers, l'un dans le Morbihan dont elle détient 28,5%, l'autre dans les Hauts-de-Seine et dont elle détient 20,5%. Soit un total de 263.000 euros environ.
Elle a emprunté à Cotelec, le micro-parti de son père, quelque 6M€ pour financer sa campagne présidentielle.
Par ailleurs, elle déclare posséder, via une SCI, 12,5% du domaine familial de Montretout. Des parts qu'elle estime à 312,500 euros (soit deux fois plus qu'en 2012, selon Libération). Une évaluation controversée puisque le Parquet national financier, saisi en décembre 2015, avait ouvert une enquête préliminaire.
Au total, elle évalue son patrimoine immobilier à près de 612.000 euros.
EMMANUEL MACRON (SANS ÉTIQUETTE)
Emmanuel Macron (sans étiquette)
Photo AFP
L'ancien ministre de l'Economie, candidat sans étiquette, ne déclare aucun bien immobilier mais de nombreux produits financiers.
Il possède 0,5% (soit 61.500 euros) dans un fonds captif proposé aux salariés de la banque Rothschild, un peu plus de 65.000 euros placés en bourse (compte-titres, PEA) ainsi qu'une assurance-vie d'une valeur de près de 92.000 euros.
Ses liquidités réparties sur neuf comptes au Crédit Mutuel représentent environ 115.000 euros.
Enfin, il a touché une avance de presque 275.000 euros des éditions XO pour son livre "Révolution", paru fin 2016.
Quant à ses prêts en cours, ils s'établissent à 300.000 euros.
JEAN-LUC MÉLENCHON (FDG)
Jean-Luc Melenchon (FDG)
Photo AFP
Le candidat du Front de Gauche déclare un patrimoine immobilier de plus d'un million d'euros (un appartement de 110m2 à Paris et une maison rurale dans le Loiret).
Il dispose également de quelque 100.000 euros sur six comptes bancaires.
PHILIPPE POUTOU (NPA)
Philippe Poutou (NPA)
Photo AFP
Le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste ne déclare ni biens immobiliers ni produits financiers.
Son patrimoine se résume à une Peugeot 3008 estimée à 9.000 euros et quatre comptes bancaires, sur lesquels il détient un peu moins de 23.000 euros.
Anonyme
En Mars, 2017 (09:03 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (11:14 AM)Participer à la Discussion