« Mademba SOCK a été un des responsables de la rupture du contrat Hydro Québec/Elyo, qui a conduit le Sénégal dans une mauvaise passe ». C’est ce qu’a soutenu le chef de cabinet du ministre Karim Wade, parlant du secrétaire général du Sutelec qu’il a qualifié de « syndicaliste alimentaire en bandoulière ». Il a également défendu sans détours que le candidat malheureux à la présidentielle de 2000 est un véritable fraudeur, un escroc patenté qui foule aux pieds les lois et les règlements du Code du travail dans ce pays. Mais sa boulimie du pouvoir et sa recherche effrénée de gains, de sinécures et autres prébendes au détriment des membres de sa corporation qu’il est censé défendre, l’ont tout simplement « électrocuté ».
Face à la crise énergétique que traverse le Sénégal, il reste et demeure évident que les esprits s’échauffent. Pour preuves, après la dernière sortie du chef de file du Sutelec, le chef de cabinet du ministre Karim Wade a apporté la réplique. En effet, Bachir Diawara a déclaré que Mademba Sock n’est autre qu’un « syndicaliste alimentaire ». Car, fait-il savoir : « Après plusieurs années de repli stratégique, voilà que Mademba Sock, connu surtout pour un activisme toujours mal maîtrisé, réapparaît sur la scène médiatique, mais cette fois-ci, d’une manière pour le moins comique ». Mieux, selon lui, il ne s’est engagé dans le combat politique et syndical que pour promouvoir un projet, une carrière, et une ambition personnelle. Poursuivant ses propos, Bachir Diawara de revenir à la charge, criant haut et fort : « Les sabotages dont il a avait été le principal auteur, ont eu à occasionner d’énormes perturbations dans le fonctionnement des différents domaines et secteurs de la vie active du pays ». (…). « Même Youssou Ndour, d’habitude si prudent dans ses prises de position, ne s’était privé de flétrir cette attitude si peu conforme aux valeurs sénégalaises dans un opus devenu célèbre (Medemba Ya Ngui Gnouy Togne) ». Bachir Diawara dixit. Selon toujours lui, M. Sock « s’étant dévêtu de tout principe et positionnement syndical, de toute éthique ou déontologie professionnelle, Mademba SOCK est parvenu à mettre dans sa besace les postes de responsabilité comme, Président Conseil d’Administration de l’ASER (plus de 1,5 millions et avantages annexes par mois) ». À titre d’exemples, il a cité les postes de Vice Président du Conseil Economique et Social (avec le traitement d’un Ministre), Vice Président du Conseil d’Administration de l’IPRES, Membre du Conseil d’Administration de la Caisse de sécurité sociale. Sur le même registre, dans un communiqué dont nous avons reçu copie, le « protégé » de Karim Wade d’accuser : « Mademba SOCK a été un des responsables de la rupture du contrat Hydro Québec/Elyo qui a conduit le Sénégal dans une mauvaise passe ». (…). Autant de raisons pour se demander où étaient les solutions dont il se fait aujourd’hui le chantre ? Ou encore, comment expliquer ses attaques injustifiées contre EDF qui a formé l’essentiel des cadres techniques de la Senelec ? En tout cas, de l’avis de Bachir Diawara, Mademba SOCK qui n’a jamais servi le secteur de l’énergie, ne peut être en aucun cas un donneur de leçons. (…).
16 Commentaires
Damas
En Février, 2011 (09:50 AM)Sow
En Février, 2011 (09:53 AM)Xalaas
En Février, 2011 (09:55 AM)Xalaas !!
Gracia
En Février, 2011 (09:55 AM)Lebouc
En Février, 2011 (09:59 AM)Le Critique
En Février, 2011 (10:01 AM)Sur ce dossier, et sur bien d'autres,au lieu d'agir en qualité de Dirigeant d'un pays, qui a tous les moyens d'analyse, d'évaluation et critique d'une situation ou d'une entreprise, Ablaye Wade a agi en populiste voire en informel, son objectif n'étant que de donner satisfaction aux syndicalistes, Sutelec en l'occurence et surtout défaire ce que les socialistes, "avaient mal négocié" selon lui: la privatisation de la Sénélec!
Le drame est qu'il 'a aucune solution de rechange, réfléchie, murie, planifiée et le Sénégal le paie cher: prés de 800 millards cfa investi depuis 2000 dans Sénélec pour quasi rien!
Vivi
En Février, 2011 (10:02 AM).
En Février, 2011 (10:13 AM)Le Critique
En Février, 2011 (10:23 AM)Mais pour cela il faut etre: apolitique, sans état d'ame, pragmatique, ne cherchant que l'intéret unique du Pays!
Il y a aussi 2 postulats:
1- L'électricité est un métier spécialisé, qui n'a rien à voir avec les fonctions d'une Administration!
2- Il n'est plus question que l'Etat mette un sou dans Sénélec, sous quelque forme que ce soit, au détriment du reste de l'éducation, la santé qui rééllement en ont besoin au Sénégal !
La solution est simple: Il faut lancer un appel d'offre international et édifier une entreprise dont le métier est l'électricité, qui en a l'expertise et une solide assise financiére et LUI CEDER LA SENELEC AU FRANC SYMBOLOQUE!
Cela signifie que cette entreprise ne paie pas de ticket d'entrée mais s'engage sur un cahier des charges bien ficelé, dont l'essentiel des termes est:
- un investissement qui mettrait à niveau Sénélec sur les 30 prochaines années!
- garantir un prix de vente de l'électricité le plus bas de la sous région sur la meme durée!
Xoun
En Février, 2011 (10:47 AM)Il a guerroyé avec ses camarades des télécoms sur ce sujet et plombé par ce fait le développement de l'UNSAS
Aujourdhui la sonatel caracole à la tête des entreprises les plus prospères et la senelec plonge dans les abysses, quelle grosse défaite pour ce hableur et opportuniste qui roule aujourdhui sur l'or pendant que les braves militants de sa centrale croupissent sous le coût des loyers chers et recoivent des salaires jamais ajustés !
tel est le sort de tous les syndiqués aujourdhui face à leurs dirigeants
quel pays ! pauvre sénégal!
Voleur
En Février, 2011 (10:49 AM)Sawwalo
En Février, 2011 (11:15 AM)55
En Février, 2011 (11:20 AM)Daccord
En Février, 2011 (11:39 AM)Fall
En Février, 2011 (18:14 PM)Waakil
En Février, 2011 (18:57 PM)SON AGE MA PUDEUR M EMPÊCHE DE DIVULGUES CERTAINES CHOSES MAIS TÔT OU TARD TOUT SE SAURA
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