Tant que le cumul des fonctions publiques est admis, la culture qui consiste à percevoir plusieurs salaires a de beaux jours devant elle. L’appellation «indemnités» cache toute une jouissance.
«Indemnités» ici, «émoluments» là. Toutes ces appellations sont des salaires mensuels. Le cumul de revenus est formalisé et institué. Ministres, élus locaux et députés s’en régalent. Les finances publiques en quête de vertu et de sobriété en souffrent. S’il est interdit à un ministre d’être président de Conseil départemental, il peut tout de même jouir d’un statut de maire et toutes les indemnités prévues par le Code général des collectivités locales et par un décret présidentiel. L’article 101 du code susmentionné dispose : «Les fonctions de maire, de membre du bureau, de conseiller municipal, de président et de membre de délégation spéciale donnent lieu au paiement d’indemnités ou remboursement des frais que nécessite l’exécution des mandats qui leur sont confiés.»
Le maire se paie des indemnités de représentation sans oublier la rubrique «fonctionnement du cabinet» souvent bien dotée dans les budgets. D’ailleurs, la loi permet à tout Conseil municipal de voter «sur les ressources ordinaires de la commune des indemnités aux maires et adjoints, pour frais de représentation. En cas de dissolution, ces indemnités sont attribuées au président et au vice-président de la délégation spéciale».
Le cumul de fonctions, dont la suppression a été agitée par le président de la République, mais jamais appliquée, a un avantage : celui de cumuler des salaires. Les parlementaires ne sont pas moins privilégiés par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. «Les députés perçoivent une indemnité égale au traitement afférent à l’indice maximum de la hiérarchie générale des cadres du personnel de la Magistrature, du personnel militaire et des corps de fonctionnaires de l’Etat. La moitié de cette indemnité est représentative de frais professionnels», dispose-t-il dans son article 101. Au-delà des émoluments légalisés, on joue sur les termes «salaires» et «indemnités» dans d’autres sphères publiques pour s’octroyer des revenus payés à partir des fonds publics.
12 Commentaires
B
En Octobre, 2014 (13:57 PM)Senegal En Danger
En Octobre, 2014 (14:15 PM)A Senegal En Danger
En Octobre, 2014 (14:45 PM)Egoistes
En Octobre, 2014 (15:04 PM)Fatu Radio
En Octobre, 2014 (15:28 PM)ecoutez la radio elle a inviter un rebele de la casamance!
Bizzzzz
En Octobre, 2014 (15:54 PM)Faté
En Octobre, 2014 (15:59 PM)ALLAH SWT dit dans le CORAN sourate 2 la vache: CELUI QUI CAUTIONNE LE RIBAA VIENDRA AU JOUR DU JUGEMENT DERNIER COMME CELUI QUE LE TOUCHER DE SATAN A BOULEVERSE
le PROPHETE PSL dit dans un hadith: LE FEU EST PLUS DIGNE DE BRÛLER LA VIANDE D'UNE PERSONNE QUI A ETE NOURRIE PAR LE RIBAA
Fogni
En Octobre, 2014 (17:05 PM)Ils pompent tous les revenus du pays!
Ils doivent chercher un vrai travail Hors des sphères politiques pour gagner leur vie!
Salam
Cocu357
En Octobre, 2014 (17:13 PM)Noe
En Octobre, 2014 (17:28 PM)@Moustapha: Pas de boulot depuis diamono Senghor et pire, il se dit milliardaire!!!
@Idrissa Seck: Propriétaire d'un Cabinet fantôme!!! Le reste j'en passe!!! Et pourtant ils ont des maisons qui coûtent plus de 400 millions et des comptes biens remplis!!!
Pendant ce temps nous qui travaillons depuis plus de 20 ans avons du mal à rassembler 20 millions!!!
Chercher l'erreur!!!!!!!!!!!!!!!!
Sénégal Foutu
En Octobre, 2014 (20:26 PM)Swiss Diaspora
En Octobre, 2014 (20:32 PM)Participer à la Discussion