Des opposants ont poursuivi samedi la série de protestations contre la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle du 26 février, à l’appel des candidats Ibrahima Fall et Cheikh Bamba Dièye. Récit minuté d’un après-midi de violence à Dakar.
‘’Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent’’, déclarent les manifestants sur une pancarte brandie au-dessus de la foule. Quelques minutes après 16 heures, ils se mettent à défier les policiers, sur l’avenue Ponty, située dans le quartier administratif et commercial du Plateau.
Un jeune homme harangue la foule, qui entonne l’hymne national. Sous le regard des éléments de la police anti-émeute. ‘’Liberté ! Liberté ! Liberté !’’, s’écrie la foule, alors que les policiers passent des coups de fil, se parlent, ajustent leur matériel, etc.
Tantôt assis, tantôt debout, les jeunes manifestants font monter la tension, criant à tue-tête, sous les flashes des caméras. ‘’Y en a marre’’ ou encore ‘’Nadem (Qu’il s’en aille, en wolof) ! Nadem ! Nadem’’, scandent-ils, parlant du candidat des Forces alliées pour la victoire (FAL 2012), Abdoulaye Wade, le président sortant élu en 2000 et réélu en 2007.
Les candidats Ibrahima Fall du mouvement "Taxaw Temm" et Cheikh Bamba Dièye du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (FSD/BJ), à l’appel de qui sont venus répondre les manifestants, ne sont pas visibles dans la foule. ‘’La lutte ne finit pas tant qu’Abdoulaye Wade ne s’en ira pas’’, lance à des journalistes Seydou Guèye de la coalition Macky2012 du candidat Macky Sall, au milieu des manifestants.
Vers 16h45, les policiers lancent des gaz asphyxiants. Et dispersent les manifestants. Quelques minutes plus tard, un cortège de véhicules du candidat Idrissa Seck se lance au milieu des policiers, qui l’arrosent de gaz asphyxiants. Rapide comme l’éclair, la caravane disparaît des lieux.
Les manifestants continuent de parader sur l’avenue Ponty. ‘’Il ne sert à rien de se lancer dans des courses-poursuites avec les policiers’’, lance un manifestant, en wolof, invitant ses compagnons à aller protester dans d’autres endroits.
Une petite rixe sur la chaussée, entre marchands de Sandaga et manifestants. ‘’Vous nous empêchez de travailler’’, gronde un vendeur. ‘’Allez-vous en’’, réplique un manifestant.
Sur ces entrefaites, arrivent Ibrahima Fall et ses partisans. Ils marchent fièrement sur l’avenue Ponty, bras dessus, bras dessous, allant à la rencontre des policiers.
Peu après 17 heures, des gaz asphyxiants tonnent au milieu du groupe constitué par le candidat Fall et ses militants. Un jeune homme, Alpha Diallo, selon des proches, se blesse à la tête. Des secouristes accourent et l’évacuent, dans une ambulance.
Les manifestants allument des brasiers dans plusieurs coins du quartier du Plateau. Ils mettent le feu aux étals en bois du marché Sandaga. Un camion-citerne des forces de sécurité se met à éteindre le feu.
L’insulte à la bouche, un jeune homme se dirige vers les policiers. Il est vite retenu par des proches. Ces derniers sautillent sur la chaussée et s’empressent d’allumer d’autres feux, en s’écriant : ‘’Libérez le peuple ! Libérez le peuple !’’ Ils entonnent de nouveau l’hymne national.
17h30. Les reporters sont ameutés par une nouvelle tournure des évènements. Sur la Place de l’Indépendance, au pied d’un grand hôtel, le candidat Cheikh Bamba Dièye livre bataille avec des policiers. Ils l’affalent à terre, avant de l’embarquer dans un véhicule 4X4. Il prend place aux côtés du commissaire central de Dakar, Arona Sy.
Le véhicule roule à vive allure et s’immobilise, après avoir parcouru plus de 100 mètres.
‘’Demain aussi, je serai là. […] Ils (les policiers) m’ont pris à la gorge. Ils n’ont qu’à faire ce qu’ils veulent. Personne ne peut m’empêcher de venir à la Place de l’Indépendance’’, jure M. Dièye devant une armada de journalistes et de photographes. Après avoir été éjecté du véhicule par les policiers.
Sur l’avenue Ponty, les manifestants se livrent encore à de folles courses-poursuites avec les policiers. Ils profitent du moindre espace laissé vacant par ces derniers pour allumer des brasiers sur l’avenue Lamine Guèye.
A 19 heures, la tension baissait…, sous le regard encore hagard des badauds, marchands ambulants et riverains, mais la police restait sur ses gardes.
ESF/ASG/SAB
50 Commentaires
Se
En Février, 2012 (23:03 PM)Ts
En Février, 2012 (23:04 PM)Lapino
En Février, 2012 (23:08 PM)Thaw23
En Février, 2012 (23:08 PM)« Lorsque la ve?rite? est remplace?e par le silence, le silence devient un mensonge »
Yevgeny Yevtushenko
Il est des moments dans la vie d’une nation ou? le silence est complice et l’inaction coupable. Le Se?ne?gal est en face d’un coup de force sans pre?ce?dent, qui prend les allures d’un coup d’Etat constitutionnel, pre?lude a? un hold-up e?lectoral.
Il est ne?cessaire de revenir quelque peu sur le de?bat de la constitutionnalite? de la candidature de l’actuel Pre?sident de la Re?publique. L’initiateur de la re?forme constitutionnelle du 22 janvier 2001, Abdoulaye Wade lui-me?me, en avait pre?cise? l’esprit et fixe? la compre?hension en de?clarant publiquement, urbi et orbi, qu’il ne pouvait se pre?senter a? la magistrature supre?me plus de deux fois, car il avait lui-me?me verrouille? la Constitution et limite? la conse?cution des mandats a? deux. Plus tard, dira-t-il « j’avais dit, je me de?dis... ». Soit, grand bien lui en prenne. Se de?dirait-il que toute la nation se?ne?galaise comme un seul homme devrait le faire avec lui ?
2012
En Février, 2012 (23:10 PM)2012
En Février, 2012 (23:11 PM)2012
En Février, 2012 (23:11 PM)Le Specialiste Des Combats De
En Février, 2012 (23:14 PM)Concernant les yeux, les différentes sources recommandent d'éviter de porter des lentilles de vue lorsqu'on risque d'être exposé aux gaz lacrymogènes. Le gaz peut se coincer sous les lentilles et endommager la vue. En cas d'exposition aux gaz avec des lentilles, il est conseillé de les faire retirer rapidement par quelqu'un dont les mains n'ont pas été contaminées par le gaz.
Concernant la peau :
Il est déconseillé de s'enduire la peau de crème ou de corps gras qui fixent les gaz sur la peau.
Il est conseillé de bien se laver préventivement le visage et les vêtements avec du savon, ce qui empêche les gaz de se fixer (le savon aidant à la dissolution des graisses dans l'eau, cela permet d'enlever des traces d'éléments gras sur le visage ou les vêtements qui aideraient à fixer les gaz).
Le Maalox est censé neutraliser les gaz, même si aucune source médicale ne le confirme, et certains conseillent de préparer une solution de Maalox dilué à cinquante pour cent pour s'en asperger le visage
S'équiper permet de minimiser l'effet des gaz lacrymogènes :
La meilleure des protections est le masque à gaz. Cependant, le masque à gaz est considéré comme une arme dans beaucoup de pays et son utilisation interdite sans autorisation
Les lunettes de ski ou de plongée (piscine) protègent efficacement les yeux et le masque de chirurgien, le bas du visage.
Un foulard imbibé de vinaigre ou de citron sur le visage aide à respirer, l'acidité filtrant les gaz.
Les gaz étant en règle générale plus lourd que l'air, il vaut mieux essayer de s'élever...
LE COMBAT CONTINU ON EST ET ON RESTE SUR LE TERRAIN
2012
En Février, 2012 (23:14 PM)2012
En Février, 2012 (23:15 PM)Damelducayor
En Février, 2012 (23:15 PM)2012
En Février, 2012 (23:16 PM)2012
En Février, 2012 (23:17 PM)2012
En Février, 2012 (23:18 PM)Deegg Ndeye Wade
En Février, 2012 (23:19 PM)Abdoulaye Wade" ....DIEU JE TE FAIS CONFIANCE NE M OUBLIE JAMAIS....AMEN..
Mig
En Février, 2012 (23:22 PM)EN VERITE LES PREMIERS KHALIFS DE SERIGNE TOUBA N'AVAIENT JAMAIS SOUTENU WADE PARCEQUE VOYANT EN LUI UN FOU CAPABLE DE BRULER LE PAYS..TOUT LE MONDE SE SOUVIENT DU QUALIFICATIF DE »NITOU FITNA« QUILS LUI AVAIENT DONNE.
2012
En Février, 2012 (23:23 PM)Balle En Plastique
En Février, 2012 (23:24 PM)Il y'a cependant des balles en plastique et des balles en metal.
Wa salam
Repugnant
En Février, 2012 (23:24 PM)Aby
En Février, 2012 (23:24 PM)2012
En Février, 2012 (23:26 PM)Mmsrba
En Février, 2012 (23:27 PM)Fans Adiouza
En Février, 2012 (23:27 PM)Bey Pekin
En Février, 2012 (23:28 PM)2012
En Février, 2012 (23:28 PM)Ndigeul
En Février, 2012 (23:32 PM)Donc halte aux discours généralistes et sans réel apport sur une possible paix au Senegal .
Wade à clairement dit qu'il est mouride et tout le monde sait que "Mouride...Ndigeul " Donc Que son kilifeu lui donne un ndigeul de raison afin qu'il arrête le ndigeul qu'il donne à son ministre de l'intérieur de tirer sur les gens.
Ndigeul ndigeul ndigeul
Diogadiot
En Février, 2012 (23:33 PM)@fan Adiouza
En Février, 2012 (23:43 PM)Degg Ndeye Wade
En Février, 2012 (23:47 PM)Fans Adiouza
En Février, 2012 (23:48 PM)2012
En Février, 2012 (23:50 PM)Etudiante Dpuis Montreal
En Février, 2012 (23:51 PM)Ibou
En Février, 2012 (23:57 PM)Jex
En Février, 2012 (00:05 AM)Degg Ndeye Wade
En Février, 2012 (00:07 AM)Miracle
En Février, 2012 (00:08 AM)Xadija
En Février, 2012 (00:38 AM)Sy Commissaire
En Février, 2012 (00:57 AM)Mame Ndiare
En Février, 2012 (01:05 AM)Kazz
En Février, 2012 (01:35 AM)2012
En Février, 2012 (02:35 AM)2012
En Février, 2012 (02:49 AM)sont incapables de gerer le senegal,apres wade ce sera pire qu'avec ABDOU DIOUF . wade
Montréalais
En Février, 2012 (02:58 AM)Montréalais
En Février, 2012 (02:59 AM)2012
En Février, 2012 (03:18 AM)WADE
Oréans45
En Février, 2012 (08:15 AM)Manifeste de « Devoir de Résistance »
« Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge » Yevgeny Yevtushenko
Il est des moments dans la vie d’une nation où le silence est complice et l’inaction coupable. Le Sénégal est en face d’un coup de force sans précédent, qui prend les allures d’un coup d’Etat constitutionnel, prélude à un hold-up électoral.
Il est nécessaire de revenir quelque peu sur le débat de la constitutionnalité de la candidature de l’actuel Président de la République. L’initiateur de la réforme constitutionnelle du 22 janvier 2001, Abdoulaye Wade lui-même, en avait précisé l’esprit et fixé la compréhension en déclarant publiquement, urbi et orbi, qu’il ne pouvait se présenter à la magistrature suprême plus de deux fois, car il avait lui-même verrouillé la Constitution et limité la consécution des mandats à deux. Plus tard, dira-t-il « j’avais dit, je me dédis… ». Soit, grand bien lui en prenne. Se dédirait-il que toute la nation sénégalaise comme un seul homme devrait le faire avec lui ?
Toujours est-il que débats d’interprétations, arguties juridiques et joutes sibyllines ne feront rien devant cette idée simple que nous avions tous comprise : pour garantir la respiration démocratique, un président élu ne pouvait faire au maximum que deux mandats consécutifs et s’en aller. Il lui était même loisible, s’il le souhaitait, de revenir plus tard briguer les suffrages du peuple, après qu’un autre sénégalais eût à son tour occupé la fonction présidentielle. Cette idée, nous l’avons confiée au langage et à un texte dit fondamental, notre Constitution.
Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons accepter la décision d’un conseil constitutionnel aux ordres qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l’intérêt privé et la surdité à l’intérêt général. Ce sont à des valeurs que nous donnons forme en créant des institutions qui sont les cadres devant garantir leur expression et préserver leur partage commun. Lorsque ces cadres ne les expriment plus et que les hommes censés les incarner foulent au pied, en toute conscience, celles que nous nous sommes données, il n’est d’autre choix que le refus et la résistance. Les gardiens de notre Constitution et du sens de notre loi fondamentale, ont déserté le temple, la besace remplie de pièces d’or rapinées, la livrant à des pilleurs. Nous devons les chasser et rebâtir nos édifices.
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Qu’un clan tente de violer notre constitution, voici un fait indéniable que nous ne pouvons que constater. Si cependant, par lassitude, par manque de conviction et de courage, par faiblesse devant l’inéluctabilité supposée d’un fait accompli, nous y consentions, nous partagerions avec lui la responsabilité d’avoir totalement délégitimé et désacralisé notre loi fondamentale et par conséquent de ne plus pouvoir en faire un horizon, une référence intouchable, une ultima linea.
Le temps des indignations feutrées de salon, des petits calculs, de la préservation d’intérêts mineurs et privés, de la posture d’intellectuels prudents « sages et avisés » est révolu. Des jeunes gens souvent sans diplômes ni grades, ayant beaucoup à perdre et peu à espérer ont montré le seul chemin qui vaille. Devant ce crachat projeté à la figure de tous les sénégalais, toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui sentent quelque part en eux, parfois obscurément, la profondeur de cette ignominie, doivent se lever, s’engager, agir concrètement devant l’urgence de la situation pour rétablir la dignité des règles du vivre ensemble que notre nation s’est choisie. Une dictature rampe et ne s’installe que lorsque les citoyens sont atomisés, retardent le moment de l’action, laissent le soin à d’autres de prendre en charge le refus nécessaire qui préserve la liberté de tous. Dans un Etat de droit, lorsque les normes sont désertées de l’esprit de préservation contre l’arbitraire des gouvernants et des juges, elles cessent d’être légitimes. La régularité formelle apparente de la règle ne suffit alors guère à réparer le vice de son irrégularité substantielle, son illégitimité augurant son ineffectivité ! L’insoumission, dans ce cas, est un devoir civique, si tant est que le civisme traduise encore notre « amour des lois ». Le fait peut rétablir le droit et c’est à cela que nous appelons nos concitoyens : ne pas entériner un fait apparemment accompli. Plus que ce qui arrive, c’est la manière dont nous y faisons face qui importe.
Devant l’urgence de la situation, nous avons décidés de quitter le silence de nos amphithéâtres et de nos laboratoires de recherche pour lutter et préserver notre Démocratie et notre République. Nous nous devons en tant qu’Universitaires et Citoyens d’incarner les valeurs que nous professons. Instruire, éduquer, éclairer peut-être, telles sont les missions que la nation nous confie, ce sacerdoce nous enjoint également, lorsque les valeurs que nous transmettons tous les jours sont en péril, de prendre position et de les défendre. Il s’agit aujourd’hui de se dresser, de faire front contre la tentative de nous déposséder de notre liberté de choix. Cet appel s’adresse à tous les citoyens sénégalais soucieux de préserver le bien commun le plus précieux dont nous disposons : notre République.
La bataille doit se mener sur plusieurs fronts. Celui d’abord de la délégitimation de la candidature inconstitutionnelle de Wade, celui ensuite de la transparence des élections, et enfin celui du refus d’un hold-up électoral qui se profile.
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1) D’abord continuer à Résister contre cette candidature illégitime et illégale dans l’esprit et dans la lettre. Le faire avec toute la mesure, la dignité, la force et la sérénité de la conviction qui nous anime. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les places symboliques de toutes les villes et bourgades du Sénégal, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu’il le faudra. Essuyer la répression qui va s’afficher hardiment, l’endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu’au bout. La tentative de confisquer notre liberté de choix et notre souveraineté mourra à la barricade que nous lui aurons choisie. Aujourd’hui, elle prend le visage d’une candidature illégitime qu’il faut combattre avec la dernière énergie. Il importe de résister et d’empêcher Abdoulaye Wade, par un front de refus sans concession de se présenter à un troisième mandat, car aller aux élections avec sa candidature, c’est accepter de jouer un jeu dont les dés sont déjà pipés. Comme lorsque vous acceptez de jouer un match de foot avec douze adversaires en face au lieu de onze et que vous reprochiez à cet intrus de marquer un but avec la main. C’est une pente glissante, dès que nous y consentons, l’abîme nous guette. Le refus doit être ici primal, originel, de principe, total.
La campagne électorale d’un scrutin originellement entaché est enclenchée et le passage en force pourrait sembler déjà consommé et inéluctable. En réalité, il n’en est rien. Si nous devons gérer le paradoxe d’une élection avec un candidat illégitime entré dans le jeu par effraction, les solutions existent et demeurent. 1. Se mobiliser, aller voter et lui infliger une sévère défaite qui, par son ampleur, exprimera le rejet populaire et massif de son régime, de ses pratiques et de celles de son clan. 2. Continuer à informer et à sensibiliser l’opinion sur le fait que la candidature de Wade est inconstitutionnelle et qu’elle le demeure. 3. L’exclure car il ne doit pas faire partie du jeu. Puisqu’il y est entré frauduleusement, en considérant qu’il n’en fait pas partie, en ne l’y associant pas, en ignorant tout simplement son bulletin le jour du vote, nous rétablirons le droit par le fait. Bokku ci, bouleen ko ci boole : il n’en fait pas partie, ne l’y associez pas. Le refus de sa candidature s’exprimera ici par la mise en quarantaine symbolique de ce bulletin qui n’a pas droit de cité sur le présentoir des urnes.
2) S’organiser pour éviter les fraudes, être présent dans tous les bureaux de vote au moment du dépouillement. Mettre sur pied des comités citoyens de vigilance pour la transparence du vote. Tenir une comptabilité en temps réel des voix, les transmettre à toutes les radios instantanément. Eviter que les urnes ne soient transportées nuitamment. Faire preuve d’imagination, réfléchir aux antidotes de tous les mécanismes de fraude connus, les anticiper, les contrecarrer. Votez et surveillez, votez et veillez, votez et demeurez vigilants, restez sur place jusqu’au dépouillement. Ma voix, mon bureau de vote, ma vigilance. Dans les bureaux de vote les plus reculés du Sénégal, s’organiser pour assister au
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dépouillement et s’assurer que des correspondants de radios puissent communiquer les résultats en temps réel.
3) Dernier temps de cette bataille décisive ; se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés et se dresser si, d’aventure, ce clan poussait la forfaiture jusqu’à confisquer les suffrages des sénégalais en proclamant de faux résultats. Nous pêcherions par une coupable naïveté, si nous songeons un instant que ce régime compte naturellement respecter les suffrages des Sénégalais. Il ne le fera que s’il y est forcé et contraint, cerné, empêché de manoeuvrer. Le rejet massif du coeur des sénégalais de ce système, largement exprimé, démontre qu’Abdoulaye Wade ne peut gagner ni au premier tour, ni au second tour. Il faudra dans le cas fort probable de la diffusion de faux résultats, qu’un conseil constitutionnel aux ordres se hâtera de proclamer, se battre résolument et reconquérir la souveraineté du Sénégal, car soyons en sûrs, ce régime qui ne recule devant rien, même pas devant le meurtre de citoyens honnêtes réclamant leur droit à choisir qui va les diriger, poussant l’indécence jusqu’à comparer cette tragédie à une brise, reculera qu’il le veuille ou non devant plus fort que lui, c’est-à-dire, le Peuple sénégalais.
Pr Felwine Sarr, Maitre de Conférences Agrégé, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Ibrahima Silla, Enseignant-Chercheur en Sciences Politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr François Joseph Cabral, Maitre de Conférences Agrégé, Enseignant-Chercheur en Economie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dr Mohamadou Boye, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Adrien Dioh, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Dr Mohamed Moro Koïta, Chef du Département de Gestion, Université Gaston Berger, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr Abdou Sène, Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques d’Aquaculture et de Technologie Alimentaire de l’Université Gaston Berger, de Saint-Louis
Dr Abdoul Alpha Dia, Enseignant-Chercheur en Economie, Université de Bambey
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Dr Aziz Diouf, Enseignant-Chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Dr Seydina Ndiaye, Enseignant-Chercheur en Informatique, Université Gaston Berger de Saint-Louis,
Dr Omar Mbodj, Enseignant-Chercheur à l’UFR SAT, Université Gaston Berger
Dr Benjamin Ndong, Chef du Département d’Economie, Université Gaston Berger
Dr Ousmane Thiaré, Maitre de Conférence en Informatique, Université Gaston Berger
Dr Boubacar Diallo, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger
Dr Amadou Ka, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger
Dr Mouhamadou Moustapha Ly, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Lina Husseini, Libraire, Dakar
Mamadou Sarr, Colonel à la retraite
Dr Moussa Zaki, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Dr Khadidiatou Diallo, Enseignant-Chercheur, UFR LSH, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Xavier Correa, Juriste, New-York
Nayé Bathily, Banque Mondiale, Paris
Dr Babacar Sène, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Pr Ousmane Kane, Columbia University, New-York
Poilu
En Février, 2012 (08:58 AM)La lutte continue
Mbéé!
En Février, 2012 (10:49 AM)C'est sûr qu'il ne dort pas assez ces temps ci.
Il s'est trompé de campagne lui et le Baye Fall piromane.
Général Lee
En Février, 2012 (11:23 AM)General Lee
En Février, 2012 (11:56 AM)Participer à la Discussion