Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) se réjouit du démarrage des travaux de prolongement de la Voie de Dégagement Nord (VDN) jusqu’à Tivaouane Peulh annoncé cette semaine par le chef de l’Etat Macky Sall.
Soutenant toutefois que ce projet est initié et négocié sous la présidence de Me Abdoulaye Wade, Oumar Sarr et Cie, à travers un communiqué de leur Comité directeur qui nous est parvenu, rappellent que les différents programmes et projets d’infrastructures routières du président Wade ont pour objectif majeur de réaliser l’intégration du marché national et sous régional au sens de la demande solvable et créer les conditions d’une émergence économique.
Ils se félicitent également du fait que le gouvernement, « après toute sorte de tergiversations », ait « enfin décidé » de continuer ces projets sans mettre en cause ni la pertinence des choix déjà opérés, ni le coût du kilomètre bitumé en abandonnant les comparaisons spéculatives sur les coûts.
Un communiqué du gouvernement sénégalais que nous avions reçu le 15 juillet dernier indique cependant que la Banque islamiste, le Fonds Koweitien et le Sénégal assurent le financement de ce projet qui s’inscrit dans la logique de décongestion des pénétrantes de la ville de Dakar à travers l’amélioration des conditions de déplacement et la réduction des coûts de transport.
12 Commentaires
Moussdiouck
En Mars, 2013 (23:43 PM)qu'ils commencent l'autre section de la VDN entre la Foire et Camberene....c plus que cardinal
Soumba3000
En Mars, 2013 (23:56 PM)Simple Citoyen
En Mars, 2013 (00:17 AM)C'est notre Senegal non ?
Lage
En Mars, 2013 (07:38 AM)Senegal
En Mars, 2013 (09:36 AM)Zinoviev
En Mars, 2013 (09:48 AM)Restons Republicains jusqu'a la moelle des Os .
LE SEUL REGRET que j'ai C'EST QUE L'ACTUEL MINISTRE fait moins bien que KARIM helas ! ET a l'heure des bilans, on verra qu'au moins ce petit lascar savait " boucher les trous et les nids de poule" . Mais cui la , il passe son temps a regler " SES COMPTES ET SES MECOMPTES" alors qu'il semblerait qu'il doive tout a WADE et a la defunte CIS - dans laquelle on adherait pour avoir un poste - et aujourdhui pour se faire "une base" il veut utiliser la Coordination des Cadres APR que le Toque MOR NGOM lui a cede gracieusement pour caser quelques plumitifs a sa devotion , comme si , il ne peut ignorer que nos deux regimes precedents ont ete " perdus par leurs associations de ....cadres , opportunistes devant l'Eternel des Armees .
MACKY, ouvres les yeux et les oreilles , tu comprendras que SA GAYI , ILS FONT MEME FUIR LES BAILLEURS DE FONDS par leur ARROGANCE a fortiori les bons cadres dignes de ce Ministere Strategique qu'il fallait confier a BARA TALL .....un vrai ingenieurbpas fanfaron : les electeurs ne pourront pas s'empecher de comparer ton BILAN a celui de KARIM en 2017 . VOILA UN SECRET ELECTORAL QUE JE TE LIVRE A 48 mois de la Presidentielle : c'est deja demain , mon frere !
@pourvous
En Mars, 2013 (12:53 PM)Khélate
En Mars, 2013 (13:05 PM)Galsen
En Mars, 2013 (13:48 PM)Fatama
En Mars, 2013 (04:38 AM)Mécontent
En Mars, 2013 (18:06 PM)Feuz
En Mars, 2013 (12:23 PM)LE CONSEIL DES INFRASTRUCTURES SE REUNIT CE JEUDI 21 FEVRIER POUR STATUER SUR SON AUTORISATION
C’est ce jeudi 21 février que le Conseil des Infrastructures se réunit pour se prononcer sur l’autorisation sollicitée par l’APIX pour octroyer un marché complémentaire de 89 milliards de francs CFA à l’entreprise EIFFAGE SENEGAL, à travers sa filiale SENAC S.A., pour le prolongement de l’autoroute à péage de DIAMNIADIO au nouvel aéroport Blaise DIAGNE AIBD).
Après plusieurs tentatives, en 2012, de faire un avenant au contrat Construction-Exploitation-Transfert (CET) de SENAC, rejetés d’abord par le Conseil des Infrastructures et ensuite par l’ARMP, l’APIX est revenue à la charge avec une nouvelle proposition.
Cette insistance de l’APIX à vouloir coûte que coûte attribuer de gré à gré ce marché à EIFFAGE est d’autant plus intrigant que le contrat CET se limite uniquement au tronçon Dakar – Diamniadio. On ne voit alors vraiment pas pourquoi le prolongement, qui sera entièrement financé par le budget national, doit encore être rajouté à la corbeille d’EIFFAGE, aussi bien pour la construction que pour l’exploitation.
Déjà que le premier tronçon avait soulevé l’ire de tous les professionnels quant à ses conditions d’attribution et à son coût, il est étonnant que le nouveau régime, qui a fait de la bonne gouvernance et des audits son cheval de bataille, n’ait pas jugé utile de regarder de plus près ce contrat qui porte sur l’infrastructure la plus coûteuse de l’histoire du Sénégal.
C’est d’autant plus scandaleux qu’on veut donner à SENAC la possibilité de collecter des redevances sur les usagers alors que ce sont les impôts de ces mêmes usagers qui ont servis à construire cet ouvrage ; ce ne serait pas une première car c’est ce qui se passe actuellement sur le tronçon Malick SY – PIKINE.
Par ailleurs, ce tronçon avait déjà fait l’objet d’un appel d’offres de la part de l’AGEROUTE en juin 2011 (en même temps que les tronçon AIBD – MBOUR (lot 2) et AIBD – THIES (lot 3)), et avait été attribué au chinois de C.W.E. pour un montant de 50 milliards TTC avec une remise de 12%, soit 44 milliards de francs CFA. Il faut relever qu’EIFFAGE avait soumissionné à cet appel d’offres à hauteur de 87 milliards et n’a pas pu donc le gagner à la régulière. Si ces offres sont devenues caduques, une simple demande à l’attributaire de confirmer son offre ou de la réactualiser avec la formule qui était déjà prévue dans le projet de marché devrait suffire pour avoir une offre concurrentielle et tenant compte des soucis d’utilisation judicieuse de nos deniers publics.
Une autre question qui se pose est la base sur laquelle va s’appuyer l’APIX pour justifier sa requête auprès du Conseil des Infrastructures, car la loi 2011-11 modifiant la 2004-13 du 1er mars 2004 relative aux contrats de construction-exploitation-transfert d’infrastructure (CET), qui est le seul cadre juridique applicable actuellement, dit clairement qu’un contrat complémentaire à un CET ne peut être conclu que « pour des raisons de nécessité économique, sociale ou culturelle ou pour des exigences de cohérence dans la gestion technique et financière de l’infrastructure » (article 20, alinéa 2). On ne voit aucune de ces conditions applicables au projet de prolongement de l’autoroute. Et la loi dit par ailleurs que « un avenant ne peut avoir pour effet ou pour objet de substituer un autre contrat au contrat initial soit en en bouleversant l’économie, soit en en changeant fondamentalement l’objet » (article 22-bis).
Il sera dès lors extrêmement difficile d’expliquer qu’attribuer un avenant pour aller de Diamniadio à l’Aéroport Blaise DIAGNE, alors que le contrat initial porte sur Dakar – Diamniadio ne bouleverse pas l’économie du projet et n’en change pas fondamentalement l’objet. Rien n’empêchera alors de faire des avenant pour les tronçons jusqu’à Mbour et jusqu’à Thiès et pourquoi pas jusqu’à Touba ou Tambacounda…
Au cas où le Conseil des Infrastructures autoriserait un tel avenant ou marché complémentaire, il restera les étapes de l’avis du Ministère de l’Economie et des Finances et l’autorisation par décret présidentiel. Si ce contrat était attribué à EIFFAGE malgré tous ces obstacles, il serait alors temps de désespérer de notre volonté proclamée d’installer la gestion de nos deniers dans une gouvernance vertueuse.
Participer à la Discussion