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Politique

Diourbel –Une plainte contre Wade pour escroquerie et abus de confiance sur la personne de Serigne Saliou

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Diourbel –Une plainte contre Wade pour escroquerie et abus de confiance sur la personne de Serigne Saliou
Les jeunes de l’Apr de Touba sont décidés à en découdre avec l’ancien Chef de l’Etat Sénégalais. Abdoulaye Wade est traduit en justice pour avoir « manqué de payer à Serigne Saliou Mbacké la somme de 2 milliards FCFA empruntée dans le cadre des chantiers de Touba ».
 
La plainte déposée, ce mercredi, au parquet de Diourbel, mentionne que l’ex-Président de la République a abusé de la confiance de Serigne Saliou en empochant la somme, sans jamais, en contrepartie respecter ses engagements. Le député de l’Apr Abdou Lahad Seck Sadaga, Khadim Sylla et ses camarades promettent d’aller jusqu’au bout. « Nous tenons à éclairer la lanterne des Sénégalais sur cette nébuleuse qui ne s’ajoute à la longue liste des nébuleuses qui ont caractérisé le régime de Me Wade », martèle le sieur Sylla. Les jeunes déclarent détenir par devers eux un enregistrement dans lequel une autorité religieuse affirmait l’existence de cette dette.


13 Commentaires

  1. Auteur

    Vrai

    En Décembre, 2014 (10:34 AM)
    Il faudra de solides preuvess pour épingler ces voleurs !
  2. Auteur

    Deug

    En Décembre, 2014 (10:36 AM)
    Voila comment un pays par en couilles....tout le monde porte plainte contre tout le monde c'est vraiment lamentable. vraiment les politiciens nous emmerdent. De grâce ce pays ne vous appartient pas foutez nous la paix avec vos plaintes débiles...Vraiment le liberalisme est un échec total au sénégal depuis qu'ils sont au pouvoir ça parle et ça détourne plus que ça travail
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    Auteur

    Xeme

    En Décembre, 2014 (10:39 AM)
    Deux milliards de Sérigne Saliou, une bulle de Jules Diop pour tenter de noyer Petro-Tim et Arcelor.

    Pour comprendre. Lors du contentieux des terre de Pout, ce sont les héritiers (fils) de Sérigne saliou qui ont croisé le fer avec Dangote. En quoi Sadaga est-il héritier de Sérigne Saliou ? Si les deux milliards existaient et qu'ils étaient de l'arent de Touba, en quoi Sadaga est -il porte parole de Touba devant le khalife ? La seule casquette de Sadaga c'est d'être apériste.

    C'était juste pour faire comprendre.
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    Auteur

    Duc

    En Décembre, 2014 (10:41 AM)
    vous savez, Wade et le pds adorent distraire les sénégalais avec des mensonges et des manipulations en pagaille pour cacher leurs multiples et innombrables forfaitures.
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    Auteur

    Duel

    En Décembre, 2014 (11:00 AM)
    vous tirez sur une ambulance!
    Auteur

    Pffffffffffffffff

    En Décembre, 2014 (11:03 AM)
    Cet article ne mérite même pas de commentaires.....pfffffffffffffff
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    Auteur

    Tikipop

    En Décembre, 2014 (11:04 AM)
    En tout cas c'est peine perdue pour Wade et son fils. Le père à voulu défie la volonté divine en écartant pour sa succession de dignes et légitimes produits du pds en l'occurrence idy et macky. Mais comme on dit en wolof " cou ignané ndonom,dewam gnaw" Le pds sera invraisemblablement en guerre interne car wade toujrs adepte de manipulation, tente le tout pour léguer le pds à son fils. Pour se faire il tarde à renouveler ses instances, crée un coalition de défense de la république confiée à diop decroix, choisit baba wone ( ami de Karim wade) comme directeur de cabinet. Aucun leader légitime et de cran n'est dans son entourage. Il ne choisit que les incapables pour faire briller l'impertinence de son fils car comme on dit au pays des aveugles les borgnes sont des rois. Aida Mbodj à été préférée à awa diop comme responsable des femmes, oumar Sarr à la place de diagne fada ou ndéne Ndiaye, diop de croix pour diriger la nouvelle trouvaille de défense de la république à la place de Serigne mbacke Ndiaye. Ce machin concocté dans le seul but de mener la bataille pour l'an libération de son fils en prison. Alors face à tout cela , faudrait il se demander à quand l'arrêt des manipulations de wade? Seuls les militants authentiques et courageux du pds peuvent y répondent.
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    Auteur

    Bus

    En Décembre, 2014 (11:52 AM)
    Dites a wade et wadaillons d'arreter leur cinema. le peuple a tout compris.
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    Auteur

    Mire

    En Décembre, 2014 (12:28 PM)
    MOROM GUÉNE DI OUT WAAYÉ DOUGUÉNE KO AM. MACKY SALL TRAVAILLE ET NE VOUS RÉPONDRA JAMAIS. IL VOUS RÉPONDRA PAR DES INAUGURATIONS , POSE PREMIÈRE PIERRE , RÉFORME ETC. PENDANT CE TEMPS RAPPEL DE VOS SCANDALES.



    10 ANS DE REGNE DE L’ALTERNANCE DE ABDOULAYE WADE : RETOUR SUR QUELQUES GROS SCANDALES (pour les amnésiques)



    Le 19 mars dernier, les libéraux et leurs alliés ont célébré les 10 ans de règne de Me Abdoulaye Wade, à la tête du pays. Il avait été élu démocratiquement le 19 mars 2000 à l’issue d’un second tour l’opposant à l’actuel Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf. Nous vous rafraîchissons la mémoire sur quelques gros scandales qui ont rythmé les 10 ans de l’alternance, mais sans jurer de pouvoir tout relater du fait de leur volume très impressionnant.



    Audits de 2000 de la gestion des socialistes ( un audit à la tête du client)



    Me Abdoulaye Wade, président de la République, Moustapha Niasse, premier Ministre, Abdoulaye Bathily, Ministre de l’Energie, Amath Dansokho, Ministre de l’Urbanisme, Idrissa Seck, Directeur de Cabinet du président, avaient tous promis d’auditer toutes les sociétés nationales durant la campagne électorale. Elu Président le 19 mars 2000, Me Abdoulaye Wade et son Directeur de Cabinet Idrissa Seck mènent les opérations d’audit d’une main de maître. Lorsque les alliés du Président Wade ont quitté le Gouvernement, le maire de Thiès et son mentor utilisent les résultats des audits comme une arme politique pour exercer un chantage sur leurs adversaires politiques. Un à un, des responsables du Ps sont convoqué par Idrissa Seck. A la présidence ou dans la villa d’une dame ancien Maire des HLM, ces socialistes prennent connaissances des résultats, puis de la couleur verte, ils virent au bleu devenu synonyme d’impunité. La transhumance, bien connue des éleveurs, prit un sens politique et devient intensive du Ps au Pds. Les organisations de la Société civile (Forum Civil, Droit de l’Homme) qui au début s’étaient félicitées de cet assainissement étaient ahuris par la forme prise par l’utilisation des audits. Pathé Ndiaye, Directeur Général du Port, Abdou Aziz Tall, Directeur Général de la Lonase, Mbaye Diouf des Chemins de fer, Ndeye Khady Diagne de la Sodida etc.… ont tous souffert de l’exploitation faite des audits.



    Serigne Saliou investi tête de liste de la coalition Sopi 2002 ( mélange du temporel et du spirituel)



    Première élection locale, première bourde des libéraux à Touba. C’est dans un après-midi de 2002, les sénégalais ont appris avec regret que le Saint homme a été investi tête de la liste de la Coalition Sopi 2002 par Idrissa Seck tête de la liste nationale. L’indignation et la menace qui se pesait sur ces élections dans la cite religieuse avait amené les libéraux à retirer le nom du marabout de la liste.



    Les bons impayés, les paysans pleurent ( ils pleurent toujours)



    L’hivernage 2001/2002, marquera à jamais les paysans sénégalais. Dés son élection, le Chef de l’Etat a voulu tout changer. C’est ainsi qu’il avait lancé son fameux «Carreau usine ». Les paysans se chargent la vente de leur produit. L’Etat les encadre. Mais ce fut un scandale national. Les opérateurs véreux ont investi le marché, servant des bons aux paysans, à la place des sous. Jusqu’à ce jour, certains paysans ne sont jamais entrés dans leurs fonds.



    Le bateau le Joola : plus de 1800 morts ( le joola : le plus gros naufrage de tous les temps)



    Mame Madior Boye, premier Ministre du Sénégal disait que les services de l’Etat n’ont pas été informés tôt. Dans la nuit du 26 juillet, le bateau sombre dans les côtés de l’atlantique faisant plus de 1800 morts. Des sénégalais et des européens étaient à bord. Un événement qui avait fait secoué le régime libéral lorsque des milliers de personnes sont venues s’amassées devant le palais présidentiel. Selon nos sources, le Chef de l’Etat qui aimait les bains de foule, avait dédaigné celui là. Mais il a finalement été convaincu par des proches de sortir parler avec ses parents des victimes du Joola.



    L’indemnisation des victimes du Joola : 5 ou 10 millions ?



    Mame Madio Boye cède son poste de premier Ministre à Idrissa Seck. Ce dernier hérite du coup du dossier des victimes du Joola et des bons impayés des paysans. Mais sur le premier celui des victimes du Joola, le président Wade et Idrissa Seck ne s’entendaient pas sur les montants. Devant les députés, lors de son discours de politique général, Idrissa Seck avait laissé entendre que chaque famille de victime aura 5 millions comme indemnité. Le lendemain, Me Wade prend son contre-pied et parle de 10 millions par famille de victime. Toute une mafia aurait été organisée dans ce dossier. Serigne Khadim Bousso mort dans sa propre chambre



    C’était en 2003, Idrissa Seck alors premier Ministre du Sénégal, le marabout Khadim Bousso était poursuivi pour une somme avoisinant les 2 milliards qu’il devait à une banque de la place. Un jour, pendant que Khadim Bousso était parti se cacher à Touba, le chef du Gouvernement se prononce sur cette affaire. Idrissa Seck dira que Khadim Bousso sera traqué partout. Chose promise, chose faite. Le marabout sera découvert par la police dans une villa à Touba. Mais malheureusement, Khadim Bousso était mort. Tué par qui ? Nul ne sait. Certains avancent même qu’il s’est donné la mort. Ce que ses proches réfutent.



    La réparation de l’avion présidentiel (un avion réparé pour rien puisque Wade ne s'en sert pas)



    Ce fut l’un des plus gros scandales de l’alternance. Le journaliste Abdou Latif Coulibaly avait abattu un travail important avec son livre : «Wade, un opposant au pouvoir ». Plus de 10 milliards puisés des fonds publics. Non diront les défenseurs de Wade. Les fonds servant à réfectionner l’avion présidentiel auraient offert des saoudiens. En tout cas cela s’est passé dans une sombre opacité. Jusqu’à ce jour, aucune explication crédible n’a été donnée aux Sénégalais. C’est une question de défense et de sécurité disaient certains thuriféraires.



    La vente des moteurs de l’avion présidentiel



    Ce marché de réparation de l’avion présidentiel a été doublé par un autre scandale. C’est celui de la vente des deux moteurs du même avion. Pour démentir l’information, des images ont été filmées depuis la France montrant deux moteurs d’avion anonymes. Là également, Abdou Latif a damé le pion aux libéraux.



    La privatisation avortée de la Sénélec ( et la lumière ne fut pas !)



    Scandaleux ! Hérité ou non, le dossier de la Sénélec fait aussi partie des plus gros scandales de l’alternance. Prenant la décision de renoncer à la privatisation de la Sénélec, l’Etat du Sénégal a perdu des dizaines de milliards de FCfa. Le tout pour reprendre cette boîte qui fait la honte des sénégalais, en plus, plus malade que jamais. Abdoulaye Bathily, Ministre de l’Energie de l’époque y a joué un grand rôle dans l’annulation de la privatisation.



    Affaire Mbodiéne Ndiaye Directeur Général de la Lonase



    Certains se demandent s’il n’y pas un démon à la Lonase. Presque tous les Directeurs généraux de cette boîte ont trainé des casseroles lors de leur départ. Modiéne Ndiaye a été quant à lui, cité dans une affaire d’usure. C’était un vaste réseau de malfaiteur qui s’enrichissait illicitement des fonds de la Lonase. C’est ainsi que Modiéne et d’autres responsables de la boîte ont été arrêtés.



    ICS, toujours agonisant ( un scandale comparable à celui de Enron aux USA ; toutes proportions gardées)



    Cette société nationale était une référence dans le pays et la sous région. Mais depuis 2000, les ICS connaissent des difficultés et une instabilité incomprise au niveau de sa direction. La situation était catastrophique, les travaux de cette entreprise étaient même bloqués. Les indiens avaient à un moment donné suspendu leurs activités. Un audit a été commandité mais jusqu’à ce jour, rien n’a été présenté au peuple. Des personnes bien placées ont été citées dans le pillage organisé aux ICS.



    432 milliards de l’Anoci : Un scandale protégé (voir extrait vidéo)



    Le fils du Président de la République, Karim Wade a géré la certainement la plus grande agence d’Afrique. Il a organisé le Sommet de l’Oci, l’un des plus grands sommets du monde. Il a effectué des réalisations à Dakar. Mais jusqu’à ce jour, ni l’IGE encore moins les corps de contrôle de l’Etat n’osent fouiller sa gestion en dépit des révélations scandaleuses contenues dans le livre de Latif Coulibaly. Karim Wade après la liquidation de l’Agence n’a présenté aucun bilan encore moins de rapport. Seul un fils d’un président en exercice ose le faire.



    L’Artp, une victime des NTIC



    L’ARTP (agence de régulation des télécoms et des Postes) a connu trois Directeurs Généraux. El Hadji Malick Gueye, Daniel Seck et Ndongo Diaw. Pour des raisons de mauvaise gestion, le premier Directeur général a été relevé. Il en est de même pour Daniel Seck libéré provisoirement hier. Cette agence draine des milliards de FCfa. Mais sa santé financière est menacée par la cupidité des directeurs qui s’y sont succédés.



    Centre d’enfouissement de Thiès, Ama/Sénégal/FNPJ



    C’est la somme de 450 millions de FCfa qui a été engloutie dans ce centre d’enfouissement de Thiès qui n’a toujours pas vu le jour. Toujours dans le domaine de l’environnement, l’ancienne société Ama/Sénégal a symbolisé l’exemple type de la gabegie sous le régime de l’alternance. La société qui a été liquidée. C’est aussi le cas du FNPJ. Ce projet a été lancé par le Chef de l’Etat pour l’emploi des jeunes. L’ancien Maire de Dieupeul Derklé Waly Fall et le neveu du président Condetto Niang ont, selon certains, pillé cette société.



    Le Coud, une vache laitière (COUD : le centre des oeuvres universitaires qui gère les universités)



    C’est un audit qui avait accablé l’ancien Directeur général Matabara Diop remplacé par Iba Gueye. Le maire de Mbacké n’a pas fait mieux que son prédécesseur qui a été sauvé de la prison. Les dossiers d’audit de Matabara et d’Iba Gueye sont restés en suspens. Le tout nouveau patron du Coud, Sitor Ndour tente de redresser à la barre.



    Mbane, le nouveau paradis des libéraux



    Suite au lancement de la Goana, par le Chef de l’Etat, des pontes de la République se sont partagés un village entier et ses environs. Ce sont des proches du Chef de l’Etat qui sont à l’origine de ce scandale foncier. C’est qui justifie leur tentative veine de ravir la victoire de Benno aux locales.



    Affaires Ségura et la mallette volée (un scandale international)



    Le départ d’Alex Ségura représentant résidant du Fmi à Dakar a coïncidé avec le vol d’une mallette remplie d’argent appartenant au président. En quittant le Sénégal, le président avait offert de l’argent à Ségura qui l’aurait retourné par le FMI. Ce fut un scandale économique et diplomatique entre le Sénégal et l’Institution.



    Tracteurs libyens entre Farba et Ahmet Khalifa Niasse



    L’ancien Ministre chargé de la Nouvelle Ville et le chargé de la propagande du Pds ont tous deux dégagé en touche les accusations. Rappelons que ces tracteurs ont été offerts par le président Khadaffi.



    Wade et Idy ont rendu le sénégalais fou



    Un feuilleton qui s’est terminé comme tous les autres. Des chantiers de Thiès, le maire de Thiès a été accusé de détournement de deniers publics, de tentative de coup d’Etat. Aucune preuve n’a été brandie contre sa personne. Il a été arrêté puis libéré. Idy a même réintégré le parti avant l’extinction du soleil. C’est avec le feuilleton Wade/ Idy qui a divisé pendant deux années le pays en deux groupes, qu’on a connu le «protocole de Reubeus».



    Le MCA de 600 milliards à 270



    C’est bien d’avoir 270 milliards de FCfa. Mais l’Administration américaine avait prévu 600 milliards destinés au Sénégal. Mais la venue de Jafza sur le site de Diamniadio les américains ont tous revu. Cette bourde n’a pas plu aux américains. Il en est de même avec le dossier de Millicom. Un autre scandale.



    17 milliards pour un Monument de la Renaissance (la statue de la honte)



    Cette statue a crée dans le pays des divergences énormes entre hommes politiques, religieux et citoyens simples. 12 milliards de FCFA pour un monument africain alors que les priorités sont ailleurs. Le président Wade a tenu à son Monument et il l’a fait. En attendant de récolter les fruits de cet investissement, les sénégalais continue d’acheter le gaz, le riz, le sucre, le lait plus cher.



    ET LA LISTE EST LOIN D'ETRE EXHAUSTIVE

    Auteur

    A Ma Place !!!!!!!!

    En Décembre, 2014 (13:41 PM)


    Du financement public des partis, comme moyen pour un espace politique plus éthique et plus utile au Sénégal

    Il y a eu et il y aura sans doute, et nous l'espérons cette fois là, sérieux et de fond, un débat national sur le financement des partis politiques à partir des fonds publics nationaux (budgets ministériels et fonds politiques présidentiels entre autres et en l'état actuel des choses).

    En effet, c'est là nous semble t-il, un débat fondamental à mener jusqu'à son terme, si nous voulons:

    - d'une part, qu'il y ait un frein définitif à la prolifération malsaine voire absurde, des partis politiques "propriétés personnelles", dans notre espace politique national,

    - et d'autre part, que le parti politique, défini par la science politique classique comme un instrument collectif de conquête et de conservation du pouvoir politique, devienne dans notre société, autre chose qu'un simple outil manipulatoire de foules, détenu par quelqu'un ou quelques uns, pour des fins souvent crypto-personnelles mais cachées (par exemple, la piètre et secrète ambition de participer tant soit peu au partage longtemps fantasmé "du gâteau" national), et revêtues du manteau convenu de l'Intérêt Général.

    C'est dans cette optique, que nous souhaiterions en toute humilité, apporter des éléments de réflexion contributifs à un débat, que tout Sénégalais soucieux du meilleur devenir possible pour son pays, devrait à la limite exiger, ne serait-ce qu'en tant que contributeur par son impôt, à la constitution du trésor public.

    Ce serait là, une exigence hautement citoyenne!

    Car, il est capital de se rappeler et de rappeler, que quelque soit le degré de "saleté" pouvant être perçu, à tort ou à raison, comme caractérisant la politique telle que pratiquée chez nous, cette dernière est et sera toujours dans toute l'histoire de toute l'humanité, le déterminant décisif dans l'évolution de toute communauté donc de la nôtre.

    Et ça n'est pas parce qu'elle est perçue parfois comme "sale", que la politique cessera un jour d'être l'élément majeur du lien social dynamique, qui est au fondement même de l'évolution de toute société.

    D'où, l'importance et l'incontournabilité d'un débat sérieux et de fond, sur le rôle et le fonctionnement des partis politiques, qui sont dans notre espace public contemporain, les lieux par excellence, de maturation et d'émergence des conceptions qui animent et modèlent l'action publique, telle qu'incarnée dans les pratiques de nos différents hommes politiques.

    Si la définition classique du parti politique dit de celui ci, qu'il est un instrument de conquête et conservation du pouvoir, cette définition mériterait tout de même d'être complétée. Au delà de la conquête et de la conservation du pouvoir, il serait aussi pertinent de s'interroger sur ce qui peut et doit être fait avec le pouvoir conquis et qui sera à même, d'en justifier et d'en consolider la légitimité, rapportée à la réalisation de l'Intérêt Général, qui demeure hic et nunc, le "légitimateur" absolu de tout pouvoir politique dans une société réellement démocratique.

    Ce faisant, dans une formation sociale ayant pour crédo ultime, le principe politique de la démocratie représentative comme forme choisie d'organisation socio-politique, se donner les moyens entre autres, par la création d'un parti politique, d'accéder au pouvoir, de l'exercer et de vouloir continuer à l'exercer aussi longtemps que possible, sont tout à fait légitimes, pour tout individu appartenant légalement à cette formation sociale et reconnu par ses semblables et selon certaines modalités, apte à la fonction d'Homme d'Etat.

    Ce serait là, une ambition parfaitement justifiée pour tout citoyen au sein de tout système socio-politique dit démocratique.

    Mais la légitimé d'une telle ambition, si celle ci se réalisait, n'aurait toutefois de sens, que si l'exercice du pouvoir conquis et son impact global sur le devenir et l'épanouissement de la communauté concernée, étaient majoritairement attestés positifs par les autres membres de cette communauté.

    Si tel n'était pas le cas, la légitimité d'un tel pouvoir ne saurait tenir. Et des exemples pertinents dans notre histoire politique récente (mars 2000, juin 2011, mars 2012) pourraient l'attester à suffisance, s'il en était besoin.

    Le pouvoir politique étant au sein d'une société, l'outil quasi-incontournable pour la réalisation des transformations nécessaires à la production collective du mieux être pour tous, le parti politique comme moyen d'accès à ce pouvoir s'impose dès lors comme une affaire absolument sérieuse.

    Et paradoxalement, la prolifération à hue et à dia des partis politiques et le management même de ces partis dans l'espace public, surtout depuis l'an 2000 au Sénégal, peut hélas donner quelquefois, une image hideuse de l'activité politique sous nos cieux. Le plus grave, c'est qu'au fil des années, une certaine dynamique va crescendo, aussi bien dans la folle prolifération des partis que dans la médiocrité des discours de plus en plus remarquée chez beaucoup de nos hommes politiques.

    Partis politiques "télé centres", "transhumances" éhontées d'un parti politique à un autre et socio-culturellement admises, absence totale de programmes politiques dignes de ce nom, mouvements de soutien à un individu et non à un programme (par exemple: "Abdo niou doy" qui aurait du engendrer logiquement un "Laya niou doy"), leaders de partis intellectuellement limités, chantages sordides et attaques ad-hominem sans retenue, règlements de comptes crypto-personnels, absence de visions claires sur les réalités globales du pays, identitarismes ethnocentristes, régionalistes ou autres assumés sans états d'âme etc...

    Tel pourrait être sommairement dépeint, le visage politico-politicien peu reluisant d'un Sénégal d'aujourd'hui, se voulant parfois avec tonitruance, modèle démocratique. Et le plus atterrant c'est que ça passe! Et cela, beaucoup trop souvent, dans une Afrique sub-saharienne, complètement malade de son actuel leadership plutôt infantilisant.

    Pauvres africains que nous sommes!

    N'est-il pas plus que temps de se réveiller enfin et d'arrêter de se réfugier illusoirement dans un passé soporifique, mythifié et inlassablement reconstruit en pure perte, à partir d'une énergie mentale qui utilisée autrement, aurait pu nous permettre d'envisager plus courageusement, un avenir autre que celui qu'une mondialisation ancienne et impitoyable nous a jusqu'ici réservé dans la Grande Histoire de l'Humanité?

    Pour que des ruptures radicales et salvatrices puissent à ce propos, s'opérer dans notre espace politique il faudra que l'Etat, en tant que "incarnation" régalienne de nos différents intérêts puisse se donner vigoureusement, les moyens d'une redéfinition rectificatrice, du rôle et de la fonction du parti politique dans l'action publique, afin que celle ci, soit davantage productrice de développement économique et social pour tous et non plus de duperies, de démagogie et de populisme récurrents, piteusement et uniquement électoralistes.

    Parmi les moyens auxquels l'Etat pourrait avoir recours, pour promouvoir une vision nouvelle du rôle et de la fonction du parti dans l'espace public, il devra y avoir avant tout, une volonté politique clairement affirmée de contribuer par un financement publique conséquent et transparent au "boosting" des activités des partis politiques.

    Une telle volonté politique, combinée à la mise en place de mécanismes permanents de concertation entre acteurs sociaux et politiques, devra permettre aux partis de mener avec plus d'inspiration et de pédagogie, leurs activités légales et légitimes, dans une perspective, bien entendu, de conquête du pouvoir politique mais également, dorénavant et surtout, de mieux assumer une mission d'intérêt général, à travers de véritables programmes d'éducation de masse à une citoyenneté responsable, pour un développement économique et social national et durable.



    Enfin et in fine, dès le moment où toutes ces activités auront été consensuellement adoubées d'utilité publique et que des fonds publics y seront investis, l'Etat aura alors et plus encore, la légitimé et le devoir de concevoir un cadre législatif nouveau et rigoureux, ainsi qu'un outil méthodologique exigeant en termes d'évaluation ex-ante et ex-post de chaque parti politique, quant à ses capacités propres à contribuer par lui même sur les plans financier (taux à fixer) et conceptionnel (ressources humaines compétentes pour la conception et la mise en œuvre des activités), au déroulement de son programme, devant comprendre obligatoirement au moins deux volets: un volet propagande spécifique à chaque parti et un volet éducation à la citoyenneté qui lui, sera commun à tous les partis juridiquement reconnus.

    Cette vision qui est nôtre et que nous souhaiterions voir mise en œuvre dans notre pays, pourrait tout en contribuant à assainir notre espace politique public, le rendre également plus efficace dans la réalisation de l'Intérêt Général, traduit en un développement économique et social global à moyen et long terme.

    Mais il va sans dire, que la traduction d'une telle vision en réalité effective, ne manquera pas de poser de sérieux problèmes d'ordre politique et juridique, car des habitudes et des pratiques se sont cristallisées chez nous, depuis l'époque des "Doléances des Habitants du Sénégal aux Etats Généraux" de la France Révolutionnaire de 1789 jusqu'à la seconde Alternance de mars 2012 dans un Sénégal indépendant.

    Toutefois, nous n'en demeurons pour autant, moins convaincu, qu'avec de l'audace et le courage politique d'un leadership visionnaire et sincèrement au service de l'Intérêt Général, presque rien n'est impossible, dans un Etat de Droit bien doté en Institutions idoines et fortes.

    Cette même conviction, nous amène et en conclusion, à faire la proposition de la mise en place au Sénégal et pour la gestion du financement des partis politiques, d'une Haute Autorité du Financement et de la Régulation des Partis politiques (HAFRP)





    Dakar le 09/12/2014

    El Hadj NGOM alias LAT DEGUENE THIARE





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    Auteur

    Piss

    En Décembre, 2014 (16:58 PM)
     :cry:  :love:  :?: 
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    Auteur

    Youbi

    En Décembre, 2014 (16:59 PM)
    niak fouleu ak fayda
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    Auteur

    Ngomese

    En Décembre, 2014 (18:05 PM)
     :-D  l'eternel oposant va payer ta dette voleur  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/khelou.gif" alt=":khelou:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  

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