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Politique

Elections présidentielles en Afrique et constitutions

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Elections présidentielles en Afrique et constitutions

Après les élections calamiteuses en Côte d’ivoire qui ont entrainé l’opposition frontale entre Ouattara et Gbagbo, nous voici au cœur d’une nouvelle dispute en RDC entre Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila à propos des résultats concernant l’élection présidentielle. Tshisekedi estime être le vainqueur de l’élection présidentielle. Joseph Kabila, sûr de sa force politique et de ses moyens logistiques de la domination de l’appareil d’Etat, a vu sa victoire être approuvée par le CNI (Commission électorale indépendante de la RDC).


Les évènements ivoiriens et congolais montrent la gravité des problèmes institutionnels dans les pays d’Afrique noire francophone. La plupart des responsables politiques dans l’Afrique francophone ont un mépris de la constitution, texte fondamental qui en principe régit le fonctionnement politique, économique, social et culturel des Etats. Ce mépris est lié au peu de considération que les dirigeants africains portent à la notion de Droit, considérée comme norme universelle pour la régulation des sociétés.

Ce peu de considération, on peut aussi le retrouver dans le monde asiatique qui pense, comme le monde africain, que le pouvoir est avant tout le résultat d’une déposition politique au nom de l’idéologie dominante comme en Chine, de la détention de l’arme militaire, même si on est minoritaire ethniquement comme c’est le cas en Afrique. On peut alors se demander à quoi servent les commissions électorales indépendantes créées par les différents Etats de l’Afrique francophones pour organiser les élections alors qu’il faudrait simplement introduire cette organisation dans les constitutions. 

<<Les évènements ivoiriens et congolais montrent la gravité des problèmes institutionnels dans les pays d’Afrique noire francophone>>

Les raisons de cette « distraction » intellectuelle sont nombreuses. Malgré leurs déclamations, les Africains ne croient pas dans le fonctionnement des institutions sur un mode universaliste qui puise ses sources dans les constitutions. En Afrique noire francophone les Etats africains sont obligés de considérer qu’après l’ère marxiste qui n’a abouti à rien que les intelligences africaines sont dévitalisées; c’est aussi vrai pour les pays francophones, comme en Côte d’Ivoire qui n’était pas sous l’influence du marxisme. Dans les deux cas, les pays africains francophones sont obligés au nom de la conditionnalité du Fonds Monétaire International (pour accéder aux ressources financières d’emprunt) d’accepter les exigences d’établissements d’une gouvernance démocratique dans les pays emprunteurs.

L’ensemble de ses raisons oblige les pays africains, malgré eux, à mettre en place des modèles démocratiques au sein desquels les instances démocratiques (Assemblée nationale, Sénat, Cour constitutionnelle, hautes autorités de la Républiques) qui donnent l’impression que les gouvernements africains sont ouverts à la vie démocratique contemporaine. 

<<Discuter de la légalité et la légitimité de ces commissions, c’est à mon sens perdre du temps. Le véritable problème est bien celui de la gestion des élections par la Constitutio>>

La succession des régimes politiques, les modifications constitutionnelles que les chefs d’Etat mettent en place comme arme de défense et d’intimidation à l’égard des populations et des partis politiques d’opposition, inclinent à penser l’urgence d’une disparition des conseils ou autres comités d’élections indépendantes pour le suffrage suprême. Il faut que la société civile, les partis politiques de la majorité et de l’opposition, acceptent une fois pour toutes que seule la Constitution doit régler les élections présidentielles et non des dérivatifs comme les commissions électives indépendantes dont les représentants sont souvent à la solde des pouvoirs politique en place.

On peut discuter de la légalité et la légitimité de ces commissions, c’est à mon sens perdre du temps. Le véritable problème est bien celui de la gestion des élections par la Constitution et non de la création d’arguments dérivatifs qui favorisent la mise en place d’observateurs étrangers, qui sont souvent les financeurs et qui doivent certifier la transparence de la bonne tenue des élections. Or, on n’a pas besoin d’être un spécialiste des Sciences politiques et juridiques pour constater que ces observateurs, venant de France, de l’Union européenne et des Organisation internationales, sont accueillis, nourris, logés par les autorités politiques en place qui souhaitent gagner les élections.

Il est quand même troublant de voir que les juristes et constitutionnalistes africains restent muets face à cette situation inadmissible de la manipulation des élections en Afrique au nom de la transparence démocratique. On peut comprendre ces juristes et constitutionnalistes africains, pas très courageux, donc peureux (pour garder leurs postes et leurs privilèges fonctionnels) et incapables de penser la réalité africaine à partir de leur background occidental, même quand ils appartiennent à la diaspora, c'est-à-dire lorsqu’ils ne risquent rien parce qu’ils sont à l’étranger.

<<Il est quand même troublant de voir que les juristes et constitutionnalistes africains restent muets face à cette situation inadmissible de la manipulation des élections en Afrique au nom de la transparence démocratiqu>>

C’est vrai dans le domaine juridique, mais c’est aussi vrai dans le domaine économique car ceux qui se considèrent comme « économistes » du continent ne représentent qu’eux-mêmes et ne sont que les suppôts d’un bavardage récurrent, incapables d’organiser, au niveau des médias étrangers, les éléments du ressentiment de l’Afrique au plan mondial.

La diaspora se dit intelligente, soyons plus précis. Il y a des membres de la diaspora qui prétendent être intelligents. La première forme d’intelligence, c’est de faire connaitre sur les différents sujets qui préoccupent l’Afrique, les différents points de vue et les mettre à la disposition des Etats africains. On peut toujours dire que les Etats africains n’écoutent pas ses propres fils mais uniquement l’Occident. Certes.

Cela est vrai mais, jusque là, les fameux économistes ou juristes africains sont inaudibles en France. C’est vrai de l’analyse concrète des élections sur la manière d’assurer la régularité constitutionnelle des élections mais c’est aussi vrai dans le domaine économique comme celui de la monnaie dans lesquels les soi-disant économistes africains ou qui prétendent avoir le titre, sont incapables de tenir des conférences en France pour parler du franc CFA.

Au total, la diaspora africaine ne doit avoir aucune prétention d’intelligence par rapport aux problèmes monétaires (monnaie unique pour l’Afrique) ou juridiques (intégration durable des modalités des élections dans les constitutions). La diaspora à laquelle nous appartenons tous se contente de bavarder à minima et reste incapable d’informer à une grande échelle les différents membres qui la composent à l’étranger sur les problèmes juridiques et économiques auxquels sont confrontés nos pays d’origine d’Afrique noire.

<<La génération à laquelle j’appartiens a échoué. Que les générations à venir africaines prennent acte de nos échecs et transforment en réussite gagnante l’attitude baveuse et bavarde de ma génération>>

J’appartiens à cette diaspora africaine, « baveuse et bavarde », dont l’âge se situe entre 40 et 60 ans, très critique envers les dirigeants africains actuellement au pouvoir qui ont entre 60 et 70 ans souvent arrivés par des coups d’Etat. La génération baveuse et bavarde à laquelle j’appartiens, quand elle arrive aux affaires en Afrique en tant que Ministre ou Conseiller, oublie dans le lit de la Seine les beaux principes de débat concernant la stabilité institutionnelle dans nos pays.

Je formule un vœu : la génération à laquelle j’appartiens (40/60 ans) doit aider la génération des 30/40 ans des pays d’Afrique et des diasporas africaines à ne plus commettre les mêmes erreurs. Elle doit être plus active, moins craintive, moins soumise, plus compétente et moins tribale pour résoudre les problèmes politiques, juridiques et économiques de l’Afrique noire. La génération à laquelle j’appartiens a échoué. Que les générations à venir africaines prennent acte de nos échecs et transforment en réussite gagnante l’attitude baveuse et bavarde de ma génération.

 



14 Commentaires

  1. Auteur

    Pedio

    En Décembre, 2011 (13:35 PM)
    Deux mandats de 5 ans doit devenir la règle d'or
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  2. Auteur

    Wade Degage

    En Décembre, 2011 (13:51 PM)
    Wade dégage doit Etre une règle d'or
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    Auteur

    Boorba

    En Décembre, 2011 (13:57 PM)
    Enfin quel que chose de serrieux un article de journaliste well done
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    Titi

    En Décembre, 2011 (14:17 PM)
    les constitutions africaine sont feodale et mal structuré. Une contitution n'est plus une constitution lorsque le president a le droit d'y touché et manipulé selon son desire. L'IDEA D'UN CONSEIL CONSTITUTIONNEL en afrique francophone souligne la faiblesse du systeme et le manque de maturité intellectuel de nos regions.

    le CONSEIL CONSTITUTIONNEL telle qu'il est insulte l'intelligence des africains. Un pays comme le senegal n'est pas a l'abri des consequences de ce systeme feodale mal structuré. il faudra s'inspiré structuré de l'exemple de l'afrique du sud et le kenya.

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    Peuls,

    En Décembre, 2011 (14:21 PM)
    Dans cette photo, nous distinguons nettement les sanguinaires tyrans-corrompus, qui saccagent-bradent-pillent leurs pays, tuent-humilient leurs peuples, d' UN: Le Général Amadou Toumani TOURE, Peul Pure Souche du Fouta Macina, Président bien-sincérement aimé-respecté de tous les Maliens, cultures-ethnies-confessions-régions confondues! Aprés avoir logé le Mali dans le cercle très restreint des pays africains vraiment démocratiques; après avoir inséré le Mali enclavé sur les bons rails de dévelopement économique-social-culturel; après avoir renforcé la démocratie-la cohésion-la paix.la symbiose entre les divers dignes peuples du Mali, malgré les agitations des chers fréres Touaregs, ATT, va libérer sa place démocratiquement acquise (2 mandats!), conformément à la Constitution de la République du Mali, pays plus que frére, sans tambours ni trompettes. Pauvre & triste Sénégal! PEULS.
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    Le Citoyen

    En Décembre, 2011 (14:35 PM)
    Jusqu'en ce moment nos dirigeants africains se considèrent comme des rois qui sont promus par Dieu et, en conséquence, qui doivent rester éternellement au pouvoir. Ils sont aidés en cela par certains intellectuels malhonnêtes, des courtisans de bas étages, qui ne sont mus que par les intérêts bassement matériels qu'ils ont dans ces situations. Aucun d'eux n'a le courage ou l'honnêteté de leur dire aux tyrans déguisés qu'ils doivent se conformer aux constitutions, même de façade.

    A certains endroits, ils soutenus de façon éhontée par une classe religieuse, une bourgeoisie religieuse seulement préoccupée, elle aussi, par des intérêts bassement matériels. Ainsi, ils maintiennent les disciples dans un obscurantisme mesquin pour mieux les endormir afin qu'il n'accèdent à aucune idée novatrice. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Le cas du Sénégal actuel est pâtent: un patriarche au bord de la tombe qui veut à tous prix se représenter aux élections présidentielles! Peu importe pour moi que la constitution autorise ou n'autorise pas sa candidature. Mais moralement, physiquement, intellectuellement et socialement, on devrait penser à lui dire de se reposer.
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    Patriotisme Absolu

    En Décembre, 2011 (15:29 PM)
    IDY EST UN GRAND TRAFIQUANT DE PERSONNALITE



    CURSUS SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE DE IDRISSA SECK



    Toute la vérité, rien que la vérité sur les études peu reluisantes de Idy



    Au cours de sa sortie sur la radio Rfm, Idrissa Seck a beaucoup parlé de son cursus scolaire et universitaire en citant tour à tour le collège Saint Gabriel de Thiès, le lycée Vanvo de Dakar, Sciences Politiques de Paris et naturellement l'université de Princeton des Etats-Unis. Mais curieusement, Idy ne fait que répéter inlassablement son statut d' «ancien» de ces établissements scolaires et universitaires. Il dit : «Je suis ancien de Sciences Politiques, je suis ancien de Princeton». Remarquez l'escroquerie : Idy ne dit jamais «je suis diplômé de Sciences Politiques à Paris» ou bien «je suis diplômé de Princeton aux Etats-Unis», mais seulement «je suis ancien de ces établissements». Pour la gouverne des lecteurs qui risquent de se laisser abuser par Idy, nous rappelons ceci :



    L'EXAMEN D'ENTREE EN 6EME : PREMIER ECHEC



    Idy avait échoué à l'examen d'entrée en 6ème à Thiès en 1972. Heureusement, c'est l'épouse chrétienne de son cousin Alioune Badara Niang, (cette femme est la sœur de Marie Thérèse Diédhiou) qui avait été prise de pitié par le sort et par la pauvreté de Idy. Cette femme-là est allée solliciter au collège Saint Gabriel une place en classe de 6ème en faveur de Idrissa Seck comme «cas social». Dans ce collège, tout le monde payait sauf Idy, parce qu'il était issu d'une famille misérable (son père était vendeur de légumes au marché de Thiès et sa mère griotte dans les cérémonies mondaines). Voilà comment Idy s'est retrouvé au collège Saint Gabriel.



    STATUT DE «RECASÉ» AU LYCÉE VANVO



    Pour le lycée Lamine Guèye, c'est toujours son cousin Alioune Badara Niang (mais c'est encore plus complexe et plus grave dans leurs relations familiales) qui avait réussi à lui trouver une place de «recasé» dans le lycée où il n'y avait que des fils à papa. Ce n'était pas le lieu indiqué pour un misérable comme Idy, mais le coup de pouce de l'avocat Wade a été déterminant pour que Idy entre à Vanvo. Là aussi, il n'était pas un brillant élève comme il voudrait le laisser croire. C'est vrai qu'il se classait premier en arabe, mais c'est tout. Pour toutes les autres matières, il était médiocre. C'était entre 1978 et 1981, les archives sont là. Idy a eu son bac en 1981 à l'âge de 22 ans alors que ses camarades de classe en avaient 17 ou 18, ce qui n'est donc pas le propre d'un dénie.



    A L'UNIVERSITÉ DE PARIS, IDY ÉTAIT HÉBERGÉ PAR OUSMANE NGOM



    Venons-en maintenant à ses études de Sciences Politiques à Paris. Idy avait la manie de s'inscrire dans une université uniquement pour avoir la carte d'étudiant afin de garnir son CV. C'est tout. Idy ne peut pas brandir un diplôme qui lui aurait été décerné par cette université parisienne. D'ailleurs, il est arrivé à Paris en septembre 1981. Sur recommandation de Wade, il était hébergé dans la chambre d'étudiant de Ousmane Ngom. Mais c'est seulement pendant l'année 1986-1987 qu'il est allé s'inscrire à Sciences Politiques. Question : Qu'a fait Idy entre 1981 et 1987 à Paris ? Réponse : Rien du tout, sinon vadrouiller et vivre aux basques de Ousmane Ngom qui l'avait entièrement pris en charge alors que le fainéant Idy ne faisait que dormir.



    D'ailleurs, quel besoin un diplômé de Sciences Politiques peut-il trouver à revenir à Dakar en 1988 pour essayer de s'inscrire à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Dakar ? Pour toute réponse, le Doyen de la Faculté à qui il avait fait parvenir une demande lui avait répondu que la seule faveur qu'on pouvait lui faire, c'était de l'autoriser à s'inscrire en Duel II. Aussitôt, Idy avait boudé pour aller chercher ailleurs. Si vraiment il était diplômé de Sciences Politiques, ce n'est pas une inscription en Duel II que le Doyen lui proposerait, mais plutôt un poste de professeur dans cette même Faculté. Ceci révèle encore une fois que Idy a toujours été un escroc du savoir, un escroc des diplômes.



    IDY ÉTAIT INSCRIT EN COURS DU SOIR POUR 6 MOIS A PRINCETON



    Enfin, pour ce qui concerne maintenant son passage à l'université américaine de Princeton, il faut préciser que c'est Jean Collin, l'ancien tout-puissant ministre d'Etat de Abdou Diouf qui, pour récompenser Idrissa Seck de sa tortuosité (il était taupe du régime Ps au seindu Pds), lui avait octroyé la bourse pour un séjour de 6 mois seulement aux Etats-Unis. Oui, vous avez bien lu. Nous avons bien dit «6 mois».



    Nous savons bien comment fonctionnent les universités américaines en matière d'études et de diplômes. Si un étudiant arrive aux Etats-Unis avec le bac, il a d'abord deux formalités à remplir. La première, c'est passer un test de niveau à l'issue duquel l'université l'accepte comme étudiant. La deuxième, c'est de faire 6 mois d'adaptation à la langue : ces 6 mois destinés aux francophones servent à apprendre l'anglais pour pouvoir comprendre les explications des professeurs.



    Ces deux formalités, une fois remplies, l'étudiant attaque maintenant le premier cycle qui dure 4 ans à l'issue desquels il obtient le diplôme appelé Bachelor. Après ces 4 ans, l'étudiant entre en second cycle qui dure 2 ans à l'issue desquels il obtient encore un diplôme qui s'appelle MBA. Enfin, l'étudiant attaque le troisième et dernier cycle qui dure 2 ans et qui est sanctionné par le plus haut diplôme américain et qui s'appelle PH.D. qui donne le titre de Docteur. Voilà pourquoi on dit Docteur Cheikh Tidiane Gadio. Lui, il a bouclé les 8 ans sans redoubler pour avoir obtenu à la fois le Bachelor, le MBA et le PH.D. Parmi les ministres de l'actuel gouvernement, Mamadou Sidibé a suivi le même cursus aux Etats-Unis. Revenant à Idy, signalons qu'il est arrivé aux Etats-Unis en avril 1991, il a étudié 6 mois à Princeton et est rentré à Dakar en septembre 91. Alors, quel diplôme a-t-il pu ramener de Princeton après seulement 6 mois de cours du soir ? Nous disons bien «cours du soir». Voilà pourquoi Idrissa Seck n'a eu aucun diplôme d'études supérieures. Aucun ! Et nous le défions de nous prouver le contraire





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    Auteur

    Fdg

    En Décembre, 2011 (15:29 PM)
    SATHIE YOU MAGG YA NGUI NONOU :sn:  :haha: 
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    Pater

    En Décembre, 2011 (15:30 PM)
    les politiciens du Sénégal detiennent plus de 90% des revenus du pays et se sont partagés le pays et que 90% de la population vivent dans la pauvrete totale et n´ont meme pas une existence minimun ( la magorité des enfants ne vont pas á l´école, manque d´hygiéne...). Donc ne vous leurrez pas si on classe le Sénégal á la 112 place sur 182 pays. L´etat n´appartient á personne, l´etat c´est le peuple. L´état actuel et précedent du Sénégal n´est pas une image de marque pour les Sénégalais de bonne ambition.

    De plus tous ces ministres devaient etre une image de marque pour les jeunes et de meme pour le peuple.

    Demander un petit ou jeune sénégalais: s´il etait ministre ou président qu´est ce qu´il va faire, en général il va dire je vais acheter une voiture , une maison vogager á travers le monde .... mais faire une chose pour le peuple il n´en est pas question. Mais c´est tres dommage, moi en tant que senegalais je ne vous en envie pas du meme coup s´il a des moumements des jeunes senegalais c´est que vous ne nous aimez pas et vous n´aimez pas le Sénégal, vous les politiciens vous n´aimer que votre popre porte monnaie.

    Si toute fois le Senégal se transforme comme les autres pays africains qui vivent dans la violence c´est que vous ete fautif. Enfin la richesse du Senégal doit etre partager de maniére equitable, et que personne n´est au desus des lois. Mais s´il y a des personnes qui sont au desus des lois alors le Senegal ne poura jamain se developper.
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    Auteur

    Patriote De Vrai

    En Décembre, 2011 (15:30 PM)
    Idy, parce qu'il était issu d'une famille misérable (son père était vendeur de légumes au marché de Thiès et sa mère griotte dans les cérémonies mondaines). Voilà comment Idy s'est retrouvé au collège Saint Gabriel.



    STATUT DE «RECASÉ» AU LYCÉE VANVO



    Pour le lycée Lamine Guèye, c'est toujours son cousin Alioune Badara Niang (mais c'est encore plus complexe et plus grave dans leurs relations familiales) qui avait réussi à lui trouver une place de «recasé» dans le lycée où il n'y avait que des fils à papa. Ce n'était pas le lieu indiqué pour un misérable comme Idy, mais le coup de pouce de l'avocat Wade a été déterminant pour que Idy entre à Vanvo. Là aussi, il n'était pas un brillant élève comme il voudrait le laisser croire. C'est vrai qu'il se classait premier en arabe, mais c'est tout. Pour toutes les autres matières, il était médiocre. C'était entre 1978 et 1981, les archives sont là. Idy a eu son bac en 1981 à l'âge de 22 ans alors que ses camarades de classe en avaient 17 ou 18, ce qui n'est donc pas le propre d'un dénie.



    A L'UNIVERSITÉ DE PARIS, IDY ÉTAIT HÉBERGÉ PAR OUSMANE NGOM



    Venons-en maintenant à ses études de Sciences Politiques à Paris. Idy avait la manie de s'inscrire dans une université uniquement pour avoir la carte d'étudiant afin de garnir son CV. C'est tout. Idy ne peut pas brandir un diplôme qui lui aurait été décerné par cette université parisienne. D'ailleurs, il est arrivé à Paris en septembre 1981. Sur recommandation de Wade, il était hébergé dans la chambre d'étudiant de Ousmane Ngom. Mais c'est seulement pendant l'année 1986-1987 qu'il est allé s'inscrire à Sciences Politiques. Question : Qu'a fait Idy entre 1981 et 1987 à Paris ? Réponse : Rien du tout, sinon vadrouiller et vivre aux basques de Ousmane Ngom qui l'avait entièrement pris en charge alors que le fainéant Idy ne faisait que dormir.



    D'ailleurs, quel besoin un diplômé de Sciences Politiques peut-il trouver à revenir à Dakar en 1988 pour essayer de s'inscrire à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Dakar ? Pour toute réponse, le Doyen de la Faculté à qui il avait fait parvenir une demande lui avait répondu que la seule faveur qu'on pouvait lui faire, c'était de l'autoriser à s'inscrire en Duel II. Aussitôt, Idy avait boudé pour aller chercher ailleurs. Si vraiment il était diplômé de Sciences Politiques, ce n'est pas une inscription en Duel II que le Doyen lui proposerait, mais plutôt un poste de professeur dans cette même Faculté. Ceci révèle encore une fois que Idy a toujours été un escroc du savoir, un escroc des diplômes.



    IDY ÉTAIT INSCRIT EN COURS DU SOIR POUR 6 MOIS A PRINCETON



    Enfin, pour ce qui concerne maintenant son passage à l'université américaine de Princeton, il faut préciser que c'est Jean Collin, l'ancien tout-puissant ministre d'Etat de Abdou Diouf qui, pour récompenser Idrissa Seck de sa tortuosité (il était taupe du régime Ps au seindu Pds), lui avait octroyé la bourse pour un séjour de 6 mois seulement aux Etats-Unis. Oui, vous avez bien lu. Nous avons bien dit «6 mois».



    Nous savons bien comment fonctionnent les universités américaines en matière d'études et de diplômes. Si un étudiant arrive aux Etats-Unis avec le bac, il a d'abord deux formalités à remplir. La première, c'est passer un test de niveau à l'issue duquel l'université l'accepte comme étudiant. La deuxième, c'est de faire 6 mois d'adaptation à la langue : ces 6 mois destinés aux francophones servent à apprendre l'anglais pour pouvoir comprendre les explications des professeurs.



    Ces deux formalités, une fois remplies, l'étudiant attaque maintenant le premier cycle qui dure 4 ans à l'issue desquels il obtient le diplôme appelé Bachelor. Après ces 4 ans, l'étudiant entre en second cycle qui dure 2 ans à l'issue desquels il obtient encore un diplôme qui s'appelle MBA. Enfin, l'étudiant attaque le troisième et dernier cycle qui dure 2 ans et qui est sanctionné par le plus haut diplôme américain et qui s'appelle PH.D. qui donne le titre de Docteur. Voilà pourquoi on dit Docteur Cheikh Tidiane Gadio. Lui, il a bouclé les 8 ans sans redoubler pour avoir obtenu à la fois le Bachelor, le MBA et le PH.D. Parmi les ministres de l'actuel gouvernement, Mamadou Sidibé a suivi le même cursus aux Etats-Unis. Revenant à Idy, signalons qu'il est arrivé aux Etats-Unis en avril 1991, il a étudié 6 mois à Princeton et est rentré à Dakar en septembre 91. Alors, quel diplôme a-t-il pu ramener de Princeton après seulement 6 mois de cours du soir ? Nous disons bien «cours du soir». Voilà pourquoi Idrissa Seck n'a eu aucun diplôme d'études supérieures. Aucun ! Et nous le défions de nous prouver le contraire

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    Auteur

    Waaaaaaaaaaaw

    En Décembre, 2011 (15:58 PM)
    je demande dans les prochaines elletions en afrique de l´oueste que l´unions africaine et la cedeao faire leur commissios pour organiser les ellections et comme ca partout en afrique.
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    Auteur

    Xeme

    En Décembre, 2011 (18:15 PM)
    Les exemples Congo et Côte d'Ivoire ne peuvent s'analyser de la même façon. Et puis, la sempiternelle critique qui veut que la seule preuve qui vaille de respect de la constitution est le changement à la tête de l'état pêche sur plusieurs côtés. Entre autre il faut noter le mental de l'électeur africain, pour qui un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. Les oppositions africaines sont des oppositions de médias. Leur occupation des médias n'est pas égale à leur effectivité sur le terrain. Les oppositions africaines n'existent que de quatre mois avant les élections jusqu'à deux mois après les élections( pour les besoins de contestation). Là où les alternances sont facilitées, les partis sont réduits, ils font toujours plus de cent en Afrique. Et surtout, surtout par un discours toujours teinté de violence, l'opposant africain inspire difficilement confiance à la majeur partie des électeurs qui est analphabète.
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    Auteur

    Lepeuple

    En Décembre, 2011 (10:21 AM)
    Le peuple jouera son rôle le moment venu puisque nous savons qu'un régime peut appauvrir sa population tout comme nous sommes convaincus que le changement climatique est une réalité alors que depuis plus de 20 ans on en parle. Vive le Sénégal du peuple.
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    Auteur

    Yeah

    En Décembre, 2011 (10:23 AM)
    oyi les gars.croyons à nos nouvelles elites.dici 10 ans tous se passera bien en afrik mais pas comme les européens bien sur
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