Jeudi 28 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

Entretien! Dié Maty Fall: "Mes relations avec le Parti socialiste..."

Single Post
Entretien! Dié Maty Fall: "Mes relations avec le Parti socialiste..."

Dié Maty Fall a bien voulu accorder une interview à la rédaction de Leral.net. La journaliste s’est prononcée la crise au sein du Parti socialiste, l’avenir de la coalition Benno Bokk Yakaar mais également la suppression du Sénat.

Que devient Dié Maty Fall ?

Je vous remercie de votre intérêt pour ma modeste personne. Je suis journaliste et je le reste. Je continue mon bout de chemin dans la quiétude et la discrétion. Je n’aime pas faire parler de moi, sauf dans le domaine du travail où là je suis preneuse.

J’élève ma petite fille seule, nous passons le week-end en famille et je travaille en free lance.

Maintenant que la Fatwa « professionnelle » du régime précédent n’a plus de raison d’être et que toutes les compétences sont nécessaires sans discrimination de couleur politique, je souhaiterais être rétablie dans mes droits de travailleur par les nouvelles autorités sénégalaises et travailler dans le service public, ma raison d’être.

 Quelles sont vos relations avec le Parti socialiste ?

Elles restent les mêmes : on n’aime qu’une fois. J’aime la richesse intellectuelle, le sens de l’analyse juste et équilibrée, le large spectre des couches sociales de ses militants, la fraternité des rapports policés et urbanisés ainsi que la fidélité de ses adhérents qui sont la marque de fabrique du Parti socialiste. Après cinquante années à la tête de notre pays et douze ans de galère dans une opposition chaotique, les militants socialistes se sont adaptés à la nouvelle situation et soutiennent toujours leur parti. A la maison de Colobane, dans les congrès, en campagne électorale, vous retrouvez toujours les mêmes personnes fidèles au poste.

Je pense qu’ « être Ps », c’est une école de vie. Les gens se fâchent, se disputent mais ont conscience qu’ils doivent continuer une œuvre et un patrimoine communs et maintenir l’héritage au sein de la famille quoiqu’il advienne. Il n’y a pas de « petit » militant, chacun pèse autant que l’autre et est aussi « Responsable » que le membre du Bureau Politique du destin du parti. J’aime cet esprit-là, j’aime ces valeurs-là.

Ce n’est pas la question que le PS soit au pouvoir et aux affaires, mais de donner un cadre rationnel et un sens à ses opinions politiques.

Aux côtés de dirigeants du PS comme Ousmane Tanor Dieng, Khalifa Ababacar Sall et Aminata Mbengue Ndiaye –« Mère Tchétchène » (parce que comme les rebelles Tchétchènes, elle est toujours au front), j’ai beaucoup appris sur l’Etat, l’organisation et la méthode et sur le Parti socialiste. Aminata Mbengue Ndiaye m’a même transmis sa méthode pour nouer son fameux « mussor » (foulard de tête) ! (rires).

Par-dessus tout, j’aime, je respecte et j’admire Abdou Diouf, car il a tenu sa promesse à mon père Alioune Fall. J’adore Diouf, il est trop cool au naturel, il a le sens de l’observation aiguisé et un jugement avisé même s’il ne dit rien ! Il est aussi très drôle en privé à la maison.

Je ne pourrai citer tout le monde sinon, il nous faudrait beaucoup de pages.

 

 

Comment analysez-vous la crise actuelle au sein du Parti socialiste, avec d’un côté Malick Noël Seck qui demande le départ de Tanor à la tête du Parti et de l’autre ceux qui s’y opposent ?

(Rires). C’est une crise de croissance et l’expression d’une vivacité démocratique qui se fait de plus en plus jour avec l’avènement de nouvelles générations et le renouvellement des catégories de militants. J’aime cela aussi au PS : exprimer ce que l’on pense sans que cela ne remette en cause les fondamentaux, est possible et la vie du Parti continue.

Avant l’arrivée des nouveaux militants à la faveur des années 2000 comme Malick, les contradictions existaient bel et bien entre militants socialistes et étaient même parfois très « hot » et occasionnaient des violences physiques et verbales, des colères homériques, des réglaient par des bagarres, intellectuelles y compris.

A la différence de l’action de Malick, ces contradictions sommes toutes normales dans une organisation politique avec des enjeux de pouvoir énormes, s’exprimaient au sein des instances régulières et se réglaient de la même façon. Les inimitiés étaient choses courantes et connues, mais la diplomatie interne du PS, la sagesse des anciens et la fermeté des organes chargés de la conciliation venaient à bout des égos les plus surdimensionnés.

Donc, c’est une question que j’analyse comme pouvant se régler au sein des instances régulières du PS lorsque le temps sera venu de le faire, une question qui ne doit pas être personnalisée ou privatisée, et une question qui dépasse son promoteur ou les seuls intérêts d’un clan ou d’un autre. Cette démarche d’un militant devrait concerner l’intérêt général du Parti socialiste et de son devenir, quelle que soit la personne qui le dirige ou qui sera appelé à la diriger, et non pas être dirigée intuiti personae, ce qui lui fait perdre toute sa pertinence.

 

Etes-vous d’accord avec Malick Noel Seck ?

 

Je vous remercie de me donner l’opportunité de dire que je ne suis pas d’accord avec Malick sur sa méthode et sa manière d’agir pour faire prévaloir son point de vue.

Sa méthode donne à penser qu’il agit en son nom personnel, qu’il agit seul et qu’il n’agit pas de manière froide et impersonnelle.

En cela, il y a place à la maladresse et à la persistance de cette maladresse. Quand une méthode n’est pas bonne ou ne semble pas donner les résultats envisagés, il faut savoir s’en rendre compte à temps et la changer.

Malick semble dire que rien n’est bon avec Ousmane Tanor Dieng au PS et qu’il faut s’en « débarrasser ». Si ce n’est pas ce qu’il a voulu dire, je souhaiterais à travers cette interview, qu’il se rende compte de la manière dont sa volonté solitaire peut être perçue. En tant que cible, voilà comment je perçois son action. De cette manière, son action ne peut pas me convaincre et peut même me faire douter du réalisme et de la pertinence de sa démarche.

Je suis fille du PS comme Malick, qui est lui fils d’un grand militant du PS et militant à son tour.

J’ai la chance de fréquenter et de connaître le PS depuis ma naissance, de m’y mouvoir comme un poisson dans l’eau, de connaître les Socialistes, de partager leur affection et de les aimer avec leurs défauts et leurs qualités, même ceux qui l’ont quitté pour une raison ou une autre, et ceux qui après l’avoir quitté, reviennent parce qu’on est bien que chez soi (rires).

De ce fait, j’en ai connu des « crises » au PS. Mais la machine a ses propres ressorts pour rebondir après chaque crise. Les crises ne l’affaiblissent pas, elles lui sont à terme bénéfiques et le renforcent dans l’idée de chaque militant que c’est un patrimoine commun à transmettre. Qui peut raisonnablement refuser à un militant du PS de s’exprimer librement, du moment que l’expression des idées demeure courtoise, solidement argumentée et raisonnée ?

 

A votre avis, cette crise ne risque-t-elle pas d’affaiblir le parti socialiste ?

 

A mon avis, cette crise au contraire, va se montrer bénéfique et profitable pour le Parti socialiste. Quel que soit le cas de figure, l’action de Malick et les conséquences qui en découlent vont avoir un effet sur la marche du PS et sur la réflexion qui est en cours en son sein indépendamment de sa démarche.

Le Parti socialiste est en effet conscient d’être arrivé à une étape de son développement où il ne peut manquer à l’ardente obligation de marquer une pause pour réfléchir au jour d’après. Il lui faut marquer cette pause salutaire pour évaluer les douze années passées sous le régime de notre bon vieux Me Wade, notre ancien Président bien-aimé, évaluer les manquements, les échecs et les progrès, évaluer les hommes et les méthodes dans le sens d’en tirer le meilleur avantage pour l’avenir du Parti.

C’est une étape impérieuse pour pouvoir aborder sereinement et de façon bien préparée les cinq prochaines années sous le sceau du gouvernement de coalition issu du dénominateur commun « faire campagne ensemble, gagner ensemble et gouverner ensemble ».

Comment diriger ensemble au Gouvernement et à l’Assemblée nationale, comment veiller à l’intérêt général, comment rester fidèle à l’esprit des Assises nationales tout en appliquant le « Yonnu Yokuté » de l’APR, comment rester socialiste tout en dirigeant ensemble dans une coalition arc-en-ciel, comment préparer la relève du PS et organiser la transmission du témoin, comment amoindrir les chocs entre les générations et concilier les points de vue des uns et des autres, comment dresser un nouvelle organigramme des pouvoirs pour faire de la place à tous les impétrants, comment gérer les ambitions des uns et des autres, comment préparer 2017, etc ?

Les défis ne manquent pas, la réflexion est ambitieuse et il y a matière à agir pour chaque militant, y compris les responsables qui convoitent la responsabilité de Secrétaire général.

Si cet exercice nécessite des remises en question douloureuses, et je crois que c’est le cas, le Parti socialiste a intérêt, pour sa survie, à s’y soumettre dans la sérénité, sans mise en demeure ni infantilisme.

 

Le Ps est le plus vieux parti du pays et a été au pouvoir durant 40 ans. Comprenez-vous que ce parti aille aux Législatives avec une coalition ?

 

Au sein du PS et même en dehors du PS, parce que l’histoire du PS intéresse même ceux qui n’en sont pas militants, il y a ceux qui croient dur comme fer que les Socialistes auraient du faire campagne seuls et ainsi, auraient gagné beaucoup plus de sièges à l’Assemblée nationale.

D’autres, en revanche, pensent que le PS n’avait aucune raison de faire campagne législative à part, parce qu’il était déjà engagé dans une dynamique de coalition depuis le second tour de la présidentielle avec le candidat qui était arrivé le premier, comme l’engagement en avait été pris par les onze candidats de l’opposition.

Il se trouve que ce candidat était celui de l’APR, Macky Sall, devenu depuis président de la République avec l’apport des dix autres et de toute la société civile, Yen a marre et M23 compris.

Fallait-il prendre le risque de briser cette dynamique voulue et souhaitée par les électeurs dès la période pré-électorale. Fallait-il revivre le syndrome de la division entre le PS et l’AFP qui a fait échouer la candidature unique entre socialistes ? Fallait-il faire montre d’esprit d’indépendance sans en en avoir mesuré scientifiquement (sondages, enquêtes, calculs) les effets et les conséquences ?

Vu le court délai entre les deux élections, même si les Législatives avaient été repoussées justement à la demande du nouveau président de la République, il ne m’aurait pas semblé pertinent pour le PS d’y aller bille en tête.

L’argument selon lequel le PS est un grand et vieux parti qui a présidé aux destinées du Sénégal durant 50 ans est un argument qui reste vrai, mais que les analystes et observateurs devraient également confronter avec la nouvelle réalité politique : plus aucun parti, depuis la défaite historique du Ps en 2000, ne pourra plus jamais gagner seul les élections présidentielles ou législatives ni diriger seul le Sénégal.

Il faut que chacun, le PS y compris, se fasse à l’idée que la realpolitik d’aujourd’hui n’est plus celle des années 60 à 2000.

L’électorat a changé, la gouvernance politique a muté avec la transparence et la liberté d’expression, le monde est devenu un petit village où tout se sait et les populations aspirent aujourd’hui à plus de liberté et de bien-être.

Les gouvernants doivent se faire à l’idée que tous leurs faits et gestes sont contrôlés par les populations elles-mêmes, commentés par elles, jugées et sanctionnées, positivement ou négativement, par les électeurs et les leaders d’opinion qui sont des citoyens mûrs, avertis et très conscients.

Il n’existe plus de chèque en blanc délivré naïvement et à long terme aux dirigeants : fini la bamboula !

 

Selon vous, qui pour succéder à Tanor à la tête du Ps ?

 

Vous me demandez là l’impossible : même si on m’appelle « Mme Soleil » de Hann, notre Astre national pour paraphraser le Cafard Libéré, je ne suis pas Mme Irma Soleil la voyante française des radios parisiennes !

Je ne sais pas le nom de celui ou de celle qui va succéder à l’actuel secrétaire général du PS Ousmane Tanor Dieng. Lui-même ne doit pas le savoir.

La réponse la plus évidente est que son successeur sera celui ou celle que les militants du PS auront majoritairement choisi et que le Congrès aura adoubé et intronisé.

Il est évident aussi que le ou la prochain(e) Secrétaire général(e) sera choisi(e) à l’issue d’une sélection rigoureuse, régulière, et interne qui ne laissera rien au hasard et se fera démocratiquement. C’est-à-dire avec l’organisation de primaires, le choix d’un programme de gouvernement et de gouvernance du Parti et la mise en place des équipes de chaque candidat. Chacun pourra afficher son choix pour la clarté du débat.

 

La coalition BBY peut-elle vivre encore longtemps ?

 

Oui, elle peut vivre longtemps tant que chacune des parties y trouvera son intérêt et que l’intérêt général des populations sera volontairement maintenu au-dessus des intérêts personnels ou partisans.

Elle mourra de sa belle mort si ces conditions n’existent plus, et sans regrets chaque citoyen pourra dire « quelle belle histoire, ce fut! ».

Cette coalition, quel que soit son avenir, aura eu le mérite d’exister et d’autres expériences futures pourront s’en inspirer et en tirer des leçons à l’avenir.

 

Le Sénat a finalement été supprimé, quelle lecture en faites-vous?

 

Sincèrement, je ne vais pas tomber dans l’eugénisme béat ni dans la langue de bois. Cela ne faisait plus l’affaire des politiques et particulièrement de ceux qui ont la responsabilité de diriger, alors ils l’ont supprimé en prétextant la conjoncture des inondations ou je ne sais quoi d’autre, alors que quelques jours auparavant il n’en était pas question. Qui est fou ?

Le jour où cela les arrangera de le mettre en place de nouveau, ils sauront trouver les arguments et l’opportunité de le faire.

La suppression du Sénat arrange actuellement le président de la République, sinon il aurait fait comme avec la Charte des Assises nationales : prendre ce qui l’arrange et rejeter ce qui ne l’arrange pas.

Cela l’arrange d’être président de la République et de diriger son pari, il garde les deux casquettes alors que les Assises ont préconisé l’interdiction du doublon et que les populations veulent un président de la République au-dessus des partis et hors des partis, c’est clair.

La lecture qui peut en être faite, c’est que la rupture a encore du mal à se faire dans l’esprit des politiques alors que pendant les élections, il n’était question que de rupture. De qui se moque-t-on ?

C’est vrai que ce ne sont pas avec des mots et des vœux pieux que l’on gouverne, et que c’est facile de critiquer ceux qui ont pris la responsabilité de se « salir » les mains dans le cambouis de la politique, mais tout de même, arrêtons de nous mentir !

On ne demande pas aux dirigeants de vivre comme des sinistrés des inondations ou des moujik soviétiques du temps de l’URSS (que les sinistrés et les moujik m’excusent de les prendre pour exemple), mais de faire un peu plus attention avec l’argent du contribuable qui les paye.

 

Quel bilan faites-vous des premiers mois du régime de Macky Sall?

 

D’abord, je souhaiterais préciser que nous ne sommes pas au Sénégal en « régime » de Macky Sall, mais bien sous la présidence du Chef de l’Etat Macky Sall et de son Gouvernement dirigé par le Premier ministre Abdoul Mbaye.

Les mots ont un sens.

On pouvait malheureusement parler de « régime » avant 2012, mais aujourd’hui il faut comprendre la nature des nouveaux rapports entre les gouvernants et les gouvernés, la nature de la gouvernance politique et économique, la nature de la coalition politique au pouvoir et des rapports entre les partis au gouvernement et à l’Assemblée nationale.

C’est-à-dire que nous en sommes plus en « régime » de Messie ou de gouvernance « ma tey » ou « yama nex », mais en République avec un nouveau type de Sénégalais et un nouveau type de Dirigeants.

Cela dit, je le rappelle, pas de chèque en blanc non plus.

Nous aspirons donc, pour nous-mêmes et pour nos enfants, à une amélioration de notre gouvernance politique et de notre citoyenneté, avec le gouvernement et à ses côtés pour gagner la bataille du vrai changement, de l’amélioration du quotidien des Sénégalais et de la croissance économique bénéfique aux filles et aux fils du Sénégal, dans la bonne gouvernance, la transparence, la liberté, la démocratie la lutte contre la corruption, la rupture avec les dérives.

C’est le contrat que nous avons avec le Président Macky Sall et qu’il a moralement signé avec tous les citoyens. Une fois ce cadre posé, nous ne lui demandons pas d’enrichir chacun d’entre nous ni de nous mettre le pain dans la bouche.

Ce n’est pas encore le cas et six mois de gouvernance, ce n’est pas suffisant pour tirer un bilan définitif.

Mais c’est suffisant pour lui demander de nouveau d’agir pour que la patrie prime vraiment sur le parti et que ya basta ! (que cela cesse !) la politique politicienne.



31 Commentaires

  1. Auteur

    Deug

    En Septembre, 2012 (16:30 PM)
    Yaw matgha diabar Dé !
    Top Banner
  2. Auteur

    789

    En Septembre, 2012 (16:32 PM)
    Belle et classe :love:  :love:  :love:  :love:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">   :hun:  :hun:  :hun:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">   :love:  :love:  :love:  :hun:  :hun:  :hun: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Un Passant

    En Septembre, 2012 (16:39 PM)
    OOOh Ki rek la nobe, mais sais pas comment la rencontrer pour le lui dire de vive voix. Je suis TRES serieux nak. :)
    {comment_ads}
    Auteur

    Axxx

    En Septembre, 2012 (16:45 PM)
    Putainnn!!!! elle a une belle gueule et me semble très intelligente.Qui pourra me donner son numéro de téléphone?   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  
    {comment_ads}
    Auteur

    Ngor V

    En Septembre, 2012 (16:48 PM)
    Le PS en fait trop maintenant. Quelle est cette Publicite et a chaque jour son article sur ce parti? Est ce une facon de se montrer après les piteux resultats de la presidentielle? Que veulent ces gens avec cette glorification mal placee ? Explains moi et merci.
    Top Banner
    Auteur

    Dxb

    En Septembre, 2012 (16:49 PM)
    DXB EST DE TOUT COEUR AVEC YERIM
    {comment_ads}
    Auteur

    Doff

    En Septembre, 2012 (17:03 PM)
    Oh toi on comprend ta colére contre le régime sortant parcequ'il a bouter ton Papa(ABDOU DIOUF)qui vous a tout donner.Alors tu ne peux pas dire de bonnes choses a l'ancien régime.Et sache que ces 50 ans de régne que tu te glorifie on permis au Sénégal d'observer un retard de 50 ans par rapport aux autres nations africaines.
    {comment_ads}
    Auteur

    Khouli2

    En Septembre, 2012 (17:04 PM)
    Belle femme
    {comment_ads}
    Auteur

    Huio

    En Septembre, 2012 (17:15 PM)
    Attention. Elle était la maitresse de masseck ndiaye.on habite a sacrée coeur .on s est ce qui se passe .arrête ton discour a 2 vitesse

    On s est aussi qui est le père de cette fille  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
    Top Banner
    Auteur

    Momo

    En Septembre, 2012 (17:22 PM)
    elle est male èduquèe........
    {comment_ads}
    Auteur

    Mour

    En Septembre, 2012 (17:23 PM)
    dié maty quelle classe .voila ce genre de militants dont a besion le ps .dignité, instruction politesse savoir vivre tout le contraire de malick noel seck.ce noel seck qui a des parents militants ps doit savoir comment fonctionne ce parti.le ps ne mourera jamais mon cher malick.tu verras cher camarade que contrairement au pds qui aura beaucoup de mal à survivre du départ de son gourou.tanor l'a toujours dit sengor est parti diouf est parti lui aussi partira un jour mais jamais sous la contrainte .
    {comment_ads}
    Auteur

    Collin

    En Septembre, 2012 (17:24 PM)
    Elle s appelle Bureau politique
    {comment_ads}
    Auteur

    Malcx

    En Septembre, 2012 (17:34 PM)
    J'attends impatiemment la condamnation à la prison ferme du détraqué sexuel et violeur : CHEIK YERIM
    Top Banner
    Auteur

    Anti-sophiste

    En Septembre, 2012 (17:35 PM)
    Rhétorique rék!
    {comment_ads}
    Auteur

    Diwan-j

    En Septembre, 2012 (17:40 PM)
    c'est une pute
    {comment_ads}
    Auteur

    Otd

    En Septembre, 2012 (17:43 PM)
    Die, quelles sont tes rapports avec OUSMANE TANOR DIENG, qui, dit-on a ete ton fiance?
    {comment_ads}
    Auteur

    Aida Camara

    En Septembre, 2012 (17:47 PM)
    Die, quelles sont tes relations avec OTD? BASTA
    Top Banner
    Auteur

    Meukheudoum

    En Septembre, 2012 (17:57 PM)
    Quelle femme socialiste a fait la transhumance sexuelle jusqu'a decrocher le Premier Prix: Un enfant d'un Liberal?

    Celui ou celle qui repond juste gagne un tangal menthe.
    {comment_ads}
    Auteur

    Kachappan

    En Septembre, 2012 (18:12 PM)
    ...Nafissatou Diallo. Le flop journalistique de cette dame sur le dossier DSK-Nafissatou Diallo m'avait tueR. Y a des gens qui ne savent pas disparaitre de la circulation apres avoir fait une bourde aussi monumentale que ce que Yerim a fait avec Aissatou Fatall.
    {comment_ads}
    Auteur

    La

    En Septembre, 2012 (19:17 PM)
    Les chiens aboient la caravane passe.Dié tu es brave,intelligente et de bonne famille.C'est toujours un plaisir de te lire
    {comment_ads}
    Auteur

    Le Libéral

    En Septembre, 2012 (19:34 PM)
    Arrêtons de nous attaquer à la vie privée des gens. En chacun de nous il y a un petit coin qui sent mauvais, nous sommes pas parfait. un socialiste peut tomber amoureux d'une libérale, où est le problème? dans cette article il question de la perception de Mme FALL de la situation politique, de la vie de son parti, du père de son enfant, de son propre père ou de sa vie privée.

    Dieu veille sur le Sénégal
    Top Banner
    Auteur

    Le Libéral

    En Septembre, 2012 (19:41 PM)
    j'ai voulu dire qu'il ne s'agissait pas de la vie privée de Mme Fall, de son enfant, de ses intimes
    {comment_ads}
    Auteur

    Toppalfeule

    En Septembre, 2012 (20:26 PM)
    Liberal boul gniou fonto waye. Kou wakh saye mboott fegnn rekk. Siiw dou djami borrom. Kuko weddi ladj ko Yerim. Proud of You Nafissatou Diallo...Signe: Die Maty Fall. C'etait hier.
    {comment_ads}
    Auteur

    Doktooru Kajoor

    En Septembre, 2012 (21:41 PM)
    Qui,d'entre ceux que je vais citer,a le plus de leçons à prendre de cette dame(dont le père,feu Alioune FALL,donna une certaine classe à la R.T.S.) ? Les militants politiques,les journalistes,les analystes politiques,nos écrivains et autres conférenciers,les femmes(militantes ou non)?On ne savait pas ,jusqu'ici ,que l'école du Parti Socialiste faisait si bien dans la formation de ses militants.Vivement que nous en ayions d'autres révélations.Elle nous repose,en tout cas,de ces insulteurs et autres enragés armés en vogue.Au fait,je découvre que Malick Noel SECK est fils d'un grand militant du P.S. Son Ambassadeur de père,qui a tenu,c'est vrai,de hautes fonctions sous SENGHOR et DIOUF ,aura bien caché son jeu à nombre de gens qui le connaissaient.Sûrement qu'il n'était pas opposant,avec tout ce qu'il a eu à faire! Mais un grand militant,c'est quand même autre chose...
    {comment_ads}
    Auteur

    Holalalala.....

    En Septembre, 2012 (22:07 PM)
    Le sénégalais est langue de puuuuuuuuuute.......!

    C'est terrible!!!



     :down:  :down:  :down: 
    Top Banner
    Auteur

    Chris

    En Septembre, 2012 (22:20 PM)
    Dié Maty Fall est une des journalistes les plus remarquables.Vous êtes exquise et avez bcp de grâce et de classe.Ah,comme je me réjouissais de lire vos chroniques où vous évoquiez "notre bien-aimé Président"!

    Belle et rebelle, intelligente et brillante vous avez tout pour plaire aux hommes. Le vôtre est un sacré veinard!
    {comment_ads}
    Auteur

    Don Juan

    En Septembre, 2012 (23:38 PM)
    FREE YERIM
    {comment_ads}
    Auteur

    Ps Et Histoire Du Pays

    En Septembre, 2012 (01:39 AM)
    L'UPS/PS, dirigé successivement par Senghor et Diouf, ne nous a valu que la régression de notre pays. En cinquante années de règne, le Senegal a perdu une partie de son territoire sous Senghor (la rive droite du fleuve Senegal cédée aux Mauritaniens) et plusieurs villages aux Gambiens), ce qui a réduit la superficie de notre territoire de quelques 20.000 km2. Celle-ci passant de 216.000 km2, à l'accession à l'indépendance, à 196.000 km2, en 1978-1979. Sous Abdou Diouf, président fabriqué de toutes pièces par son maitre Senghor, nous avons connu une régression économique totale. Rien que des politiques d'austérité, d'ajustement structurel avec leur corollaire de fermetures d'entreprises et de suppressions d'emplois dans les secteurs privé et public. Aucun investissement significatifs sous Diouf, le roi fainéant, plus soucieux de son fauteuil que du développement de son pays. C'est pourquoi, le réveil a été brutal en mars 2000, avec la défaite cinglante de Diouf, le ringard, le dirigeant fantoche a la solde des frenchies, qu'il se pressa d'ailleurs d'aller servir pour defendre la "Francophonie". Et ensuite, ce fut la longue traversée du désert pour le PS, avec a la baguette, l'indéboulonnable OTD. Plus ringard que lui, tu meurs....
    {comment_ads}
    Auteur

    Mlk

    En Septembre, 2012 (08:19 AM)
    DMF est la meilleure plume du Sénégal !!! Cohérence, constance et rigueur dans l'analyse avec une subtilité qui lui est propre. Saurait il en être autrement? seuls ceux qui ne connaissent pas son illustre pére pourrait en douter. En tout cas elle en est la digne fille et très certainement son héritère intellectuelle.

    Une femme vraie qui assume sa vérité. Une femme tranchante et indépendante, qui marche sa route en étant droite dans ses bottes! Comme dit l'adage: "LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE " !
    Top Banner
    Auteur

    Exsopiste

    En Septembre, 2012 (11:01 AM)
    Elle a l'air intelligente, son discours est concis, et elle donne des leçons anodines à Malick Noêl Seck qui apparemment est un apprenti politicien. Il est possible que le discours de Malick soit sincère et franc. Mais il n'est ni trop réfléchi ni ordonné encore moins lucide. Comment peut-on imposer à tout un monde ses propres idées et sa conception d'une réalité ? Fût-elle la plus lumineuse ! Aussi il faut être modeste dans la vie, mais surtout poli. En politique on insulte pas et même dans la normalité l'insulte ne paye pas.
    {comment_ads}
    Auteur

    Insa Diagana

    En Septembre, 2012 (14:54 PM)
    Militant du parti socialiste, c'est engagé un combat pour les populations. Ce parrti restera un espace d'expression des problèmes des sénégalais et tout natuellement de confrontation d'idées et de personnes. C'est ce qui justifie les résultats aux élections, le niveau des populations étant paticulièrement bas et leurs préoccupations bassement matérialistes.

    Cela veut dire DMF, que le combat continue. Macky n'est pas sur la bonne voie. Il fait du wadisme sans Wade.
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email