«Non aux menaces et tentatives de musellement des patriotes !» Tel est le cri de cœur lancé par un collectif formé par un groupe d’hommes politiques pour soutenir le syndicaliste Ousmane Sonko.
Dans une déclaration commune envoyée à Seneweb et intitulée «Touche pas au patriote Sonko ! Touche pas aux syndicalistes patriotes de la Sonatel !», les signataires que sont Malick Noel Seck (Mom sa Reew), Ousmane Sonko (Pastef), Dialo Diop (Rnd), Babacar Diop Buuba (Taxaw Temm), Madièye Mbodj (Yoonu Askan Wi) ont pris la défense du sieur Sonko. Lequel était la cible d’une menace du ministre Amadou Ba qui, face aux députés, lors de son récent passage à l’Assemblée nationale, avait menacé de sévir contre lui, dans un avenir proche.
«Ce qui est reproché à notre compatriote Ousmane Sonko, c’est d’avoir révélé des pratiques d’incivisme fiscal opérées par une haute institution de la République sous les régimes des Présidents Wade et Sall, l’Assemblée Nationale en l’occurrence. Révélation qui, à côté du pillage de nos ressources nationales par les puissances impérialistes, illustre une autre facette du modus operandi des brigands de la République, à savoir les pratiques délictuelles des différentes bourgeoisies bureaucratiques, corrompues et prédatrices, qui se sont alternées à la tête de l’Etat du Sénégal», renseigne le document.
Ces organisations soussignées disent ainsi dénoncer «énergiquement la cascade inacceptable de menaces formulées contre Ousmane Sonko. Si le ministre de l’Economie et des Finances a eu peur de l’enclume des députés de la majorité parlementaire, qu’il n’oublie pas alors de se méfier du marteau des citoyens patriotes, démocrates et progressistes, si jamais des mesures de représailles, des injustices ou autres formes de répression sont mises en œuvre contre le lanceur d’alerte Ousmane Sonko. Ce dernier mériterait plutôt soutien et félicitations pour avoir au moins contribué à lever le lièvre et à amener l’Assemblée nationale à s’acquitter de ses obligations fiscales et à ne plus devoir d’impôts au Trésor public !», disent ces acteurs politiques, en chœur.
«Non aux brimades et mesures de rétorsion contre les syndicalistes patriotes de la Sonatel !», soutiennent ainsi Malick Noël Seck et Cie qui rappellent que c’est «alors que les services du ministère des Finances avaient donné raison au camarade Ousmane Sonko, président du parti Pastef, et que l’Assemblée nationale avait révélé avoir payé ce qu’elle restait devoir au Trésor public, non sans marquer en passant son désaccord sur les montants avancés, le ministre de l’Economie et des Finances a servi au peuple un spectacle de fort mauvais goût lors de son passage à l’Assemblée nationale pour le vote de la première Loi de finance rectificative (Lfr) de l’année 2016».
Politique
6 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (15:01 PM)Wakh Deug
En Juillet, 2016 (15:28 PM)Des cadres en papier, c'est ce qui a conduit à cautionner des tragégie économique comme les ICS, la SONACOS, Jean Lefevre, etc. Il faut oser dire non quand l'intérêt supérieur de la nation est en jeu.
Anonyme
En Juillet, 2016 (15:34 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (15:40 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (16:00 PM)M
En Juillet, 2016 (19:25 PM)Participer à la Discussion