Me Ousmane Ngom en 1995 : “(...) Nos parlementaires ont estimé en âme et conscience que ce projet de loi violait la règle et l’esprit de la Constitution. Ils ont également estimé qu’il y avait une inexistence de motifs sérieux pour proroger le mandat des conseillers ruraux et municipaux, parce que le gouvernement a mis en avant des motifs économiques et financières pour dire qu’il n y avait pas suffisamment d’argent pour organiser à la bonne date les élections locales ( ...). Et ensuite, le gouvernement a dit qu’il fallait combiner les élections (...) Qui plus est, l’Assemblée nationale ne peut avoir ce pouvoir de proroggation du mandat des élus ruraux et municipaux qui relève qui relève du suffrage universel. Si l’Assemblée nationale pouvait le faire, pourquoit ne pourrait-elle pas proroger son propre mandat et dire que, par exemple, le gouvernement n’a pas d’argent et proroger de quatre ans le mandat des députés qui ne finairait pas en 1998, mais en 2000 ».
Me Ousmane Ngom en 2006 « le nombre de députés à la représentation nationale a connu dans le temps une évolution progressive. La taille de la population a toujours été considérée de par le monde comme un critère important dans la détermination du nombre de députés à élire (...). C’est ainsi que de 80 députés aux première années de l’indépendance, on est arrivé à 100 en 1973, puis à 120 de 1983 à 1993, avant de passer à 140 en 1998 (...) Aujourd’hui, le budget du Sénégal est à 1 500 milliards par rapport à 500 milliards en son temps. La croissance s’est accrue, les infrastructures se sont développées. Quand on avance sur le plan socio-économique, on doit également avancer sur le plan institutionnel pour une meilleure représentativité des populations ».
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