Au lendemain de sa prise de fonction, le président Gambien, Adama Barrow, avait annoncé la couleur. L’Agence nationale du renseignement (NIA), considérée comme l’instrument de répression du régime Jammeh, à l’origine de nombreuses arrestations et disparitions, devait être changée et ses agents recyclés pour les rendre «plus professionnels», disait-il.
Il vient de tenir parole. La National Intelligence Agency (NIA) n'existe plus en Gambie. Elle a été remplacée par la State intelligence service (SIS), le nouveau service de renseignement étatique. Même si ses agents sont maintenus à leurs postes et leurs locaux gardés, le rôle de cette entité n'est plus de procéder à des arrestations, ni de mener des enquêtes judiciaires, mais de collecter des renseignements pour permettre à l'Etat de prendre les meilleures décisions, surtout sur le plan sécuritaire.
5 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (14:31 PM)Fékémacibolé
En Février, 2017 (14:46 PM)Anonyme
En Février, 2017 (16:16 PM)Anonyme
En Février, 2017 (16:46 PM)La NIA avait fifi par traumatiser profondément les gambiens, rien qu'à l'évocation de son sigle. Le changer ne signifie rien du tout et risque de produire un effet de toute puissance sur les gambiens. Surtout quand on voit son sinistre Directeur aka Yanks pavaner à Banjul, dans les réceptions officielles, semblant même toiser le Président. Qui n'a pas été surpris de le voir en audience avec les le Président, en lunettes noires et pantalon jean. Un acte de défiance de taille.
Barrow devait simplement faire "disparaître" ce service et le supprimant tout bonnement et en fermant ses locaux. Il aurait pu garder un service embryonnaire en attendant la mise en place d'un vrai service intégré à la Présidence ou au Ministère de l'Intérieur. Dans tous les cas, son Directeur actuel aurait du être démis et mis aux arrêts.
Anonyme
En Février, 2017 (08:33 AM)Participer à la Discussion