Les candidatures indépendantes se font entendre à près d’un an des locales de 2014, élections auxquelles elles ne participeront pas, si la législation en vigueur n’est pas modifiée en leur faveur. Et c’est dans les colonnes de Sud Quotidien que se font les réactions de ces «indépendants», opposés à ce qu’ils considèrent comme «une véritable incongruité de la loi électorale».
En effet pour les élections locales, seuls les partis politiques ou coalitions de partis sont autorisés à briguer les suffrages des Sénégalais, selon les articles L.233 et R.81 du code électoral. Des dispositions que rejette l’initiative citoyenne «Ci laa bokk».
Dans un document exploité par nos confères, «Ci laa bokk» de plaider vigoureusement pour la correction de cette «anomalie» du code électoral. Le journal de souligner qu’ «en dépit de la qualité et de la sincérité de leur engagement dans l’espace public, certains de ces citoyens sont exclus, par la loi, de la possibilité de représenter leur communauté au niveau local car n’appartenant pas à un parti politique». Justement ce que dénoncent les «indépendants» Fadel Barro du mouvement Y’en a marre, Rokhiatou Gassama du Caucus des femmes leaders, Mame Adama Guèye, Jean-Charles Tall, Cheikh Tidiane Dièye, entre autres.
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