TFM se penche ce jeudi sur la problématique de la réinsertion Post-carcérale au Sénégal.
Nombreux sont ces sénégalais qui ont souvent du mal à retrouver une place honorable dans la société après un séjour en prison.
Nous avons donné la parole à des ex-détenus mineurs et majeurs, à un psychologue, une sociologue à la société civile, aux défenseurs des droits de l’homme, à l’administration pénitentiaire d’aujourd’hui et d’hier.
En immersion au Camp pénal et à la maison d’arrêt pour femme de liberté 6, nous avons vu les moyens limités de l’administration Pénitentiaire pour un effectif carcéral en pleine croissance.
L’idée est de susciter le débat public pour que chacun de nous prenne ses responsabilités au moment ou les conditions de détention sont plus que jamais décriées ici et ailleurs dans le monde.
Politique
4 Commentaires
Jaccuse
En Septembre, 2016 (14:37 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (15:07 PM)« Tous les êtres humains sont nés libres et égaux en dignité et en droit.
Les droits de l'homme ont leur origine dans la dignité inhérente à la personne humaine
Toutes les personnes privées de liberté doivent être traitées en toute circonstance avec humanité et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. »
« Il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression »
AU REGARD DES PRINCIPES SUIVANTS, LES PRISONS SENGALAISES SONT BIEN UNE « EXCEPTION JURIDIQUE » INACCEPTABLE DANS UN ETAT DE DROIT.
" Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été démontrée.
Toute personne a droit à la liberté et à la sécurité. Nul ne peut être privé de sa liberté, si ce n'est pour des motifs et conformément à la procédure prévue par la loi.
Tout individu arrêté sera informé, au moment de son arrestation, des raisons de celle-ci et recevra notification de toute accusation.
Tout individu arrêté sera traduit dans le plus court délai devant une autorité judiciaire pour que celle-ci statue sans délai sur la légalité de son arrestation ou de sa détention, et sera mis en liberté si ladite détention s'avère illégale.
Tout individu arrêté a le droit d'être jugé dans un délai raisonnable ou mis en liberté. Le procès-verbal intégral de tous les interrogatoires doit être conservé ; il doit mentionner l'identité de toutes les personnes présentes.
Les mesures non privatives de liberté doivent être appliquées sans aucune distinction fondée sur des raisons de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinions politiques ou autres, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de situation.
Nul ne sera soumis à la torture ou à une peine ou un traitement cruel, inhumain ou dégradant, sans exception. Le terme torture désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne, en dehors des souffrances inhérentes à des sanctions légitimes ou occasionnées par elles.
Tous les décès en détention, ainsi que les actes de torture et les mauvais traitements et les disparitions de prisonniers feront l'objet d'une enquête approfondie.
Toutes les personnes privées de liberté doivent être traitées humainement et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Toutes les personnes privées de liberté ont droit à des conditions de vie adéquates, notamment en termes d’alimentation, d’approvisionnement en eau potable, de logement, d’habillement et de literie.
Une exigence fondamentale veut que tout détenu fasse l’objet d’un examen médical dès son entrée dans une prison ou un lieu de détention. Tous les traitements médicaux nécessaires doivent alors être fournis gratuitement.
Le traitement des détenus par les autorités pénitentiaires doit avoir pour but essentiel d'encourager leur amendement et leur reclassement social. Le régime pénitentiaire doit avoir pour objet d'aider les détenus à pouvoir, une fois libérés, vivre en respectant la loi, et subvenir à leurs besoins."
A L’ATTENTION DES DETENUS, DE LA SOCIETE CIVILE, DEL’ORDRE DES AVOCATS, DES ASSOCIATIONS, DES FAMILLES , DES ONG ; LA SOLUTION POUR FAIRE ARRETER L’INCURIE DU GOUVERNEMENT.
"Toute personne dont les droits ou les libertés ont été violés a le droit à un recours utile, déterminé par un tribunal compétent. Tout prisonnier a le droit de formuler une plainte et, à moins que celle-ci soit de toute évidence dénuée de fondement, à ce que sa requête soit examinée sans retard et, s'il le demande, de façon confidentielle. Si nécessaire, la plainte peut être déposée au nom du prisonnier par son représentant légal ou par sa famille. Lors de son admission, chaque détenu doit recevoir par écrit des informations sur le règlement, sur les procédures de plainte et sur les procédures disciplinaires, dans une langue qu'il comprend. Si nécessaire ces règles doivent être exposées oralement. En cas de rejet de la plainte ou de retard excessif de la réponse, le demandeur est habilité à saisir une autorité judiciaire ou autre."
Anonyme
En Septembre, 2016 (16:43 PM)Baayfaal
En Septembre, 2016 (15:38 PM)penitentiaire car quoi que l'on puisse dire ou proposer,les faits ne font que reveler au grand jour, la faiblesse d'une structure etatique qui en fait. ne repose sur aucun systeme fiable
donc a peine solide.Il faut qu'on leur donne les moyens tant humains que materiels qu'il leur faut,et mieux reorganiser l'organigramme en mettant au differents postes de responsabilite des hommes et des femmes qui relevent de ce corps en leur faisant entierement confiance car ce sont eux qui ont de plein gre. opte pour le metier.
C'est un travail a long terme,mais avec j'ose y croire;un exellent resultat dans le futur.
Construire encore des prisons n'est pas la solution car ce n'est q'une partie du probleme
et ne melangeons pas les pedales en parlant d'un sujet qui hante le monde occidental,je
veux parler de legaliser je ne sais quoi.L'idee est tellement hors-sujet que je veux en vomir.car:COMPARAISON N"EST PAS RAISON.
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