Mamadou Diop ’’Decroix’’ : ’’je ne rejoindrai pas la mouvance présidentielle sans AJ/PADS’’

Dakar, 14 mars (APS) - Le numéro deux de And Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), Mamadou Diop ’’Decroix’’, a déclaré, mercredi, sur les antennes de la radio ’’Océan FM’’ qu’il ne rejoindra pas la mouvance présidentielle sans son parti qui a quitté ce cadre au lendemain de la présidentielle du 25 février dernier.

A la question se savoir si on peut s’attendre à ce qu’il rejoigne la mouvance présidentielle sans AJ/PADS, suite a sa contribution parue, mardi, dans la presse, Mamadou Diop Decroix a répondu : ’’Non ! Non ! Non ! ’’.

’’J’ai fait une contribution sur le scrutin. C’est une contribution écrite que j’ai faite. C’est une œuvre intellectuelle. Chacun y voit ce qu’il pense s’y trouver’’, a dit M. Diop, ancien ministre du Commerce et de la Consommation.

Mamadou Diop ’’Decroix’’ a démissionné du gouvernement, en même tant que cinq autres ministres de AJ/PADS, suite à la défaite du candidat de son parti à l’élection présidentielle du 25 février remportée par le candidat Abdoulaye Wade avec 55,90 pour cent des suffrages.

’’C’est normal que quand un évènement aussi important qu’une élection se passe au Sénégal, je puisse faire une appréciation comme quelqu’un d’autre aurait pu parfaitement le faire, comme beaucoup d’autres l’ont fait. C’est tout’’, a expliqué M. Diop.

Dans une tribune publiée par le quotidien national le Soleil, le responsable de AJ/PADS, indique notamment que ’’tous les patriotes de ce pays, tous les démocrates qui ont tant soit peu compris les enjeux fondamentaux, à moyen et long termes, qui sont sortis de ces urnes le dimanche 25 février, doivent comprendre que le moment est venu d’un ajustement majeur et de révisions déchirantes’’.

’’Le courage politique et l’humilité intellectuelle devraient, ajoute-t-il, être notre boussole et notre credo à cet égard. Une telle posture devrait commencer par la reconnaissance de la victoire indiscutable du candidat sortant plutôt qu’une fuite en avant consistant à emprunter les voix classiques de la contestation post électorale qui ne sont absolument pas productrices de nouveautés politiques’’.