Premier jour de campagne pour les législatives, premières scènes de violence. Elles sont l’œuvre de militants de deux grandes coalitions, Benno bokk yakaar et Mànkoo Taxazu Senegaal, qui se sont affrontés hier, dimanche 9 juillet, à Grand-Dakar.
Les faits : la caravane de Mànkoo/Dakar dirigée par les maires de la Médina et de Mermoz-Sacré Cœur, respectivement Bamba Fall et Barthélémy Dias, passe devant la mairie de Grand-Dakar dirigée par Jean-Baptiste Diouf, devenu édile sous la bannière de Taxawu Dakar de Khalifa Sall et passé à Benno. Considérant cela comme un affront, les partisans de ce dernier chargent leurs adversaires. La riposte s’organise.
Bilan : plusieurs blessés dans les deux camps. Les victimes ont été évacuées dans des structures de santé.
19 Commentaires
Ndiaye
En Juillet, 2017 (08:07 AM)Ndiaye
En Juillet, 2017 (08:07 AM)Ndiaye
En Juillet, 2017 (08:07 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (08:42 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (08:42 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (08:56 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (09:05 AM)les partisans de Bamba Fall et Diaz sont passés devant la marie et constatant qu'il n'y avait pas beaucoup d'hommes ils se sont jetés sur les pauvres vieilles femmes présentes
je ne suis d'aucune obédience politique mais cela conforte la thèse que ces deux là ne sont pas digne de nos voix
Anonyme
En Juillet, 2017 (09:09 AM)Watt
En Juillet, 2017 (09:24 AM)Moi, je vous propose des amulettes contre couteau, contre coupe coupe, contre bâton, contre balle de fusil.
Coalitions, manifestez vous ! c'est du sérieux.
Anonyme
En Juillet, 2017 (10:03 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (10:07 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (10:17 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (11:50 AM)Tant pi pour les cons.
Anonyme
En Juillet, 2017 (11:57 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (13:47 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (14:04 PM)Nafia
En Juillet, 2017 (14:14 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (20:07 PM)LaCouverture maladie universelle, réforme des secteurs de l’énergie et de l’université, restructuration de Sénégal Airlines pour accompagner l’achèvement de l’aéroport international Blaise-Diagne… Macky Sall réforme tous azimuts. De la réalisation de ces chantiers dépendra, pour une grande part, sa réélection à la tête du pays. Il doit en effet faire au moins aussi bien que son prédécesseur, Abdoulaye Wade, resté aujourd’hui encore dans l’imaginaire de ses compatriotes comme « l’homme des chantiers ».
C’est d’ailleurs le critère de comparaison retenu lorsque les Sénégalais veulent dresser un parallèle entre les deux personnalités. D’un point de vue plus économique, ces huit chantiers articulés dans le plan Sénégal émergent (PSE) devraient, en cas de réussite, contribuer à transformer la structure de l’économie du pays, tout en produisant une croissance plus forte, durable et inclusive.
1. Rendre la santé accessible à tous
LA mesure sociale du PSE. Macky Sall ne peut donc en faire l’économie. Dotée d’un budget de 17 milliards de F CFA (25,9 millions d’euros) en 2015, la couverture maladie universelle (CMU) a pour ambition de procurer, d’ici à 2017, une protection sociale à 75 % de la population, contre trois fois moins aujourd’hui. À un an de l’échéance, ce taux n’a pourtant progressé que de 12 points, à 32 %. L’agence chargée de la CMU, qui recevra un budget de 50 milliards de F CFA en 2016, devra donc mettre les bouchées doubles pour espérer atteindre l’objectif assigné.
Son plan stratégique s’appuie sur un certain nombre de leviers, comme le programme de réforme des institutions de prévoyance maladie, le renforcement des politiques de gratuité existantes, la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et, surtout, le développement de la CMU de base, via les mutuelles de santé. À court terme, il s’agira de doter toutes les communes du pays d’une mutuelle de santé fonctionnelle.
2. Réhabiliter l’université
Venu annoncer aux étudiants de l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad), le 31 juillet, son ambition « que la mère des universités francophones rejoigne, à l’horizon 2025, le top 100 des meilleures universités mondiales », Macky Sall a dû rebrousser chemin sous les jets de pierres. La crise de l’université sénégalaise, paupérisée par les politiques d’ajustement structurel menées durant les années 1990, est ancienne. Étudiants en sureffectif, vétusté des infrastructures, retards dans le paiement des bourses, augmentation des droits d’inscription, inadaptation des filières universitaires au marché de l’emploi, grèves et années « blanches »… sont autant de maux qui conduisent les familles qui en ont les moyens à orienter leur progéniture vers les instituts privés.
En mars, un accord entre le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) et le gouvernement avait notamment prévu le rééquilibrage du budget des universités, l’acquittement de leurs dettes et le respect du paiement des salaires de leurs personnels. Mais, neuf mois plus tard, le Saes considère toujours que « le gouvernement n’a pas tenu ses promesses ».
Anonyme
En Juillet, 2017 (20:07 PM)LaCouverture maladie universelle, réforme des secteurs de l’énergie et de l’université, restructuration de Sénégal Airlines pour accompagner l’achèvement de l’aéroport international Blaise-Diagne… Macky Sall réforme tous azimuts. De la réalisation de ces chantiers dépendra, pour une grande part, sa réélection à la tête du pays. Il doit en effet faire au moins aussi bien que son prédécesseur, Abdoulaye Wade, resté aujourd’hui encore dans l’imaginaire de ses compatriotes comme « l’homme des chantiers ».
C’est d’ailleurs le critère de comparaison retenu lorsque les Sénégalais veulent dresser un parallèle entre les deux personnalités. D’un point de vue plus économique, ces huit chantiers articulés dans le plan Sénégal émergent (PSE) devraient, en cas de réussite, contribuer à transformer la structure de l’économie du pays, tout en produisant une croissance plus forte, durable et inclusive.
1. Rendre la santé accessible à tous
LA mesure sociale du PSE. Macky Sall ne peut donc en faire l’économie. Dotée d’un budget de 17 milliards de F CFA (25,9 millions d’euros) en 2015, la couverture maladie universelle (CMU) a pour ambition de procurer, d’ici à 2017, une protection sociale à 75 % de la population, contre trois fois moins aujourd’hui. À un an de l’échéance, ce taux n’a pourtant progressé que de 12 points, à 32 %. L’agence chargée de la CMU, qui recevra un budget de 50 milliards de F CFA en 2016, devra donc mettre les bouchées doubles pour espérer atteindre l’objectif assigné.
Son plan stratégique s’appuie sur un certain nombre de leviers, comme le programme de réforme des institutions de prévoyance maladie, le renforcement des politiques de gratuité existantes, la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et, surtout, le développement de la CMU de base, via les mutuelles de santé. À court terme, il s’agira de doter toutes les communes du pays d’une mutuelle de santé fonctionnelle.
2. Réhabiliter l’université
Venu annoncer aux étudiants de l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad), le 31 juillet, son ambition « que la mère des universités francophones rejoigne, à l’horizon 2025, le top 100 des meilleures universités mondiales », Macky Sall a dû rebrousser chemin sous les jets de pierres. La crise de l’université sénégalaise, paupérisée par les politiques d’ajustement structurel menées durant les années 1990, est ancienne. Étudiants en sureffectif, vétusté des infrastructures, retards dans le paiement des bourses, augmentation des droits d’inscription, inadaptation des filières universitaires au marché de l’emploi, grèves et années « blanches »… sont autant de maux qui conduisent les familles qui en ont les moyens à orienter leur progéniture vers les instituts privés.
En mars, un accord entre le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) et le gouvernement avait notamment prévu le rééquilibrage du budget des universités, l’acquittement de leurs dettes et le respect du paiement des salaires de leurs personnels. Mais, neuf mois plus tard, le Saes considère toujours que « le gouvernement n’a pas tenu ses promesses ».
Participer à la Discussion