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Politique

Me Madické Niang : « C’est une attitude anti-démocratique que de rejeter les décisions du Conseil Constitutionnel »

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Me Madické Niang : « C’est une attitude anti-démocratique que de rejeter les décisions du Conseil Constitutionnel »


41 Commentaires

  1. Auteur

    Fakhouz

    En Février, 2012 (13:51 PM)
    Mr Niang, la démocratie c'est le peuple



    vous ne pouvez pas pousser votre peuple a la ruine comme vous le faites actuellment , le printemps arabe a eu raison de se battre jusqu'au bout pour la liberté et la démocratie



    Vous essayer de passer en force sur une candidature qui a 86 ans est tout simplement "" stupide""

    des millions de jeunes demandent que la paix , mais vous ne faites rien pour y arriver bien au contraire vous insister a faire du mal a votre peuple tout ca finira trés mal pour votre pouvoir et votre parti



    certains cgefs d'etat qui ont voulu s'enteter sont soit mort soit a la cour penale internationale parce qu'ils ont voulu dupper leur peuple qui se reveille et qui en a marre de vos lois et de vos décrets anti conctitutionnels



    Vive le peuple, vive le senegal et vive la démocratie



    Sil faut que je meurt pour liberer mon pays croyez moi je n'y manquerai pas de mourir en heros en martyhr de mon pays



    Wade et compagnie votre heure arrive et vous allez etre humilier comme le furent khadafi , ben ali , moubarak ou encore bagbo et ensuite vous aurez une vilaine mort a 86 ans , alaors soyez pas plus malian que les autres car profiter dés a présent de votre fin de vie a 86 ans au lieu de crever comme un rat dans un trou ou comme une souris encerclé entre 4 murs



    a bon entendeur



    vive la jeunesse senagalaise et que la révolution continue :sn:  :sn: 
  2. Auteur

    Ok D'accord

    En Février, 2012 (13:59 PM)
    mais explique nous Madické , pourquoi alors toi et wade n'avait pas respecté la décision du CC ivoirien qui a déclaré Gbagbo vainqueur des elections. VOus avez même appeler à la guerre et fournit discretement des hommes aux rebelles. Explique nous ?
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    Auteur

    Fallou

    En Février, 2012 (14:04 PM)
    ILS SONT FINIS CES RATS. TOUT EST CONTRE EUX. CE REGIME EST FINI.
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    Auteur

    Veriité

    En Février, 2012 (14:14 PM)
    Le Khalif général des mourides a demandé à tous talibés et les musulmans de respecter la décision du conseil constitutionnel pour la PAIX sociale ...



    et Moustapha Niass a refusé pour la violence....



    et voilà qu'il vienne aujourd'hui se refugier dans la maison Serigne Touba.....



    Réfléchissez bien..... pour ceux qui ont conscients!!!



    Respectez les "ndigeul" .....



    c'est important !!!!! si vous saviez!!!
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    Auteur

    Saly

    En Février, 2012 (14:15 PM)
    IL FAUT PORTER PLAINTE CONTRE ABDOULAYE WADE AU TPI POUR CRIME CONTRE L HUMANITE
    Auteur

    Meuz

    En Février, 2012 (14:22 PM)
    c'est vraiment anti démocratique et l'opposition ne respecte pas les règles du jeu démocratiques et même la republique donc le peuple ne doit pas respecter cette opposition et ne même pas leur faire confiance.
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    Auteur

    Le Saloum

    En Février, 2012 (14:25 PM)
    PERSONNE N A LE DROIT DE DÉNIGRER LE PEUPLE SOUVERAIN QUI A CHOISI DÉJÀ SON CANDIDAT QUI EST WADE ET LA DÉCISION DE LA PLUS HAUTE JURIDICTION DU PAYS QUI EST LA SEULE HABILITÉE A DIRE DROIT LE DROIT.
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    Auteur

    Vérité

    En Février, 2012 (14:26 PM)
    S'ils acceptent et veulent marcher sur les cadavres tant mieux. En tout cas l'histoire retiendra que l'opposition réfutait la candidature de wade qui ne voulait pas renoncer et cette même opposition avait décidé de conquérir le pouvoir par la violence.



    mais quand la haine est plus fort, la raison ne voit que le désire!
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    Auteur

    Beurre

    En Février, 2012 (14:28 PM)
    CETTE MINORITÉ DOIT SE PLIER ET SACHE QU ELLE A PERDU LES ÉLECTIONS DEPUIS PARCE QUE N A PAS ENCORE FAIRE DE PROPOSITIONS AU PEUPLE QUI LUI TOURNE LE DOS EN OPTANT POUR WADE.
    Auteur

    Faycal

    En Février, 2012 (14:31 PM)
    LE CAMP PRÉSIDENTIEL est sur la bonne voie pour remporter largement parce qu'il a un bon candidat ,un bon programme ,un bilan satisfaisant. donc réelire son candidat ne pose pas de problème.
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    Auteur

    Ma Ko Wax

    En Février, 2012 (14:32 PM)
    Le respect est reciproque! Comment peut-on respecter de "petits hommes" comme Wade, Karim, Madicke Niang et compagnie qui ne se respectent pas eux-memes? Ce soi-disant "juriste" de Wade, qui a lui-meme change la Constitution pour la violer impunement, ne respecte meme pas les senegalais! Et vous demandez que des pays etrangers respectent ces memes vauriens? John Stuart Mill ne cesse d'avoir raison de dire, encore en de pareilles circonstances, qu "Un Etat qui rapetisse les hommes pour en faire des instruments dociles entre ses mains, même en vue de bienfaits, s’apercevra qu’avec de petits hommes rien de grand ne saurait s’accomplir."

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    Jr95

    En Février, 2012 (14:32 PM)
    Me Niang, avez-vous la mémoire aussi courte?

    Un bref rappel des hauts faits de guerre de notre Président vieillard, le plus diplômé du Caire au Cap avec 86 ans officiellement (tout en sachant qu'il est né à Kébemer et déclaré quelques années plus tard à Saint-Louis, donc environ 90 ans):

    tu appelles comment Wade qui a invalidé la décision du conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire?

    - tu appelles comment Wade qui a rabroué Tandja qui a voulu se maintenir exactement de la façon dont lui il tente de se maintenir?

    - tu appelles comment Wade qui a demandé à Kadhafi de quitter en se rendant même en territoire libyen dans le fief des rebelles, C'est pire car c'était une ingérence verbale et physique.

    Comme le dit Wolof Ndiaye "balaa ngaye diglé sangou, dafaye féke nga sète"

    Sans rancune
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    Auteur

    Instituteur!

    En Février, 2012 (14:44 PM)
    C'EST UNE ATTITUDE DÉMOCRATIQUE QUE DE SE SOULEVER CONTRE L'ARBITRAIRE.LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A FAUTE EN AUTORISANT LA CANDIDATURE ILLÉGALE DE WADE.LE PEUPLE DÉFEND LES FONDEMENTS DE LA RÉPUBLIQUE:2 MANDATS MAX POUR TOUT PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

    LE PEUPLE VAINCRA MALGRÉ LES FORCES OPPRESSIVES.

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    Auteur

    Lyns

    En Février, 2012 (14:51 PM)
    S'iul suffisait que des troubles et manifestations aientlieu dans un pays démocratique pour que le pouvoir soit confisqué, cela se saurait et tous ces pays d'Europe ne vivraient pas dans la stabilité. Il en est de même pour notre pays qui n'est ni une dictature, ni un régime autoritaire. Nos institutions sont aussi solides, aussi respectables que toutes celles des pays Européens en général. L'opposition se trompe de combat, elle est obligée, pour accéder au palais, d'aller battre le Président-Candidat Abdoulaye Wade dans les urnes. A chaque fois que des opposants sont arrivés au pouvoir dans un pays par la rue, c'est toujours par celle-ci que ce pouvoir sera balayé! Notre peuple doit être respecté, ces manifestations ne peuvent nous destabiliser.
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    Coolwilly

    En Février, 2012 (14:54 PM)
    RESPECTONS NOUS D'ABORT
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    Lemonde

    En Février, 2012 (15:03 PM)
    C'EST WADE QUI EN PREMIER A EU UNE ATTITUDE ANTI-DEMOCRATIQUE EN AFFIRMANT DEVANT TOUS LES MEDIATS DU MONDE "QUE LA CONSTITUTION NE LUI PERMET PLUS DE SE REPRESENTER EN 2012" POUR APRES DIRE WAKHET...MANQUANT AINSI DE RESPECT A NOUS TOUS SENEGALAIS...







    EDITO DU JOURNAL LE MONDE



    Le 26 février, Abdoulaye Wade, 86 ans, sera bien candidat pour un troisième mandat à la présidence du Sénégal. Candidat, malgré l'avis contraire de grands juristes ; malgré les bourrasques sociales frondeuses qui depuis plusieurs mois balaient par rafales ce pays d'Afrique de l'Ouest ; malgré les mises en garde américaines et européennes ; malgré son âge. Candidat, donc, mais à quel prix ?

    Dimanche 29 janvier, les cinq "sages" du Conseil constitutionnel, tous nommés et bien traités par un président qui sait acheter les fidélités, ont validité sa candidature. Mais, pour en arriver là, le président a affaibli son pays - gravement.



    Le Sénégal fait partie de ces trop rares nations d'Afrique jusque-là épargnées par les coups d'Etat ; un pays où l'on connaît la valeur des alternances démocratiques. Abdoulaye Wade est en passe de rompre cette belle tradition. Nourri par vingt-six ans d'opposition et quelques passages en prison, il a choisi le conflit. Il avait promis le contraire. Il avait assuré qu'il "verrouillerait" une Constitution qui lui interdit de se présenter en 2012.



    Après le "règne" socialiste (1960-2000) de Léopold Sédar Senghor, puis celui d'Abdou Diouf, la Loi fondamentale a été modifiée en 2001 dans l'ancienne colonie française pour limiter à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs. Dans le même esprit, le septennat est devenu quinquennat. Mais voilà, il y a quelques mois, le président sortant a changé d'avis. Elu peu de temps avant la réforme constitutionnelle, il juge que son premier mandat sort du cadre de la réforme, sans peur de contredire l'avis formel des juristes indépendants et sa propre parole. "Je l'ai dit. Je me dédis", a-t-il lâché, estimant que nul autre que lui n'est mieux qualifié pour diriger le pays. Son bilan n'est pourtant pas brillant.



    C'est vrai, hélas, pour l'économie, dans un pays de plus de 13 millions d'habitants, à la démographie dynamique : gabegie, corruption, misère enracinée, effondrement du système éducatif... C'est vrai aussi pour les libertés publiques : le Sénégal n'est pas la Tunisie de Ben Ali, ni le Congo, mais la protection des droits de l'homme a fortement reculé sous Wade.



    C'est vrai pour l'évolution de la démocratie aussi. "L'alternance Wade en 2000 n'aura produit qu'une forme dégénérée du pire de notre démocratie ", s'alarme l'éditorialiste de L'Observateur, Fallou Mbacké Diallo. Car le vieux président rêve de promouvoir son fils par un tour de passe-passe démocratico-héréditaire honteux.



    De tout cela, Abdoulaye Wade n'a cure. Il s'accroche, malgré le large front du "tout sauf Wade" emmené par de jeunes rappeurs engagés, d'anciens alliés fidèles tombés en disgrâce, l'opposition socialiste et de vastes pans de la société civile. Ce front hétéroclite et terriblement divisé n'est pas parvenu à le faire changer d'avis. Le président réprime pour faire taire la contestation. L'opposition n'a plus de recours légal contre la candidature Wade. Il lui reste l'appel à la rue, avec risques de débordements. A qui la faute ?

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    Auteur

    Blaise Rediccra

    En Février, 2012 (15:12 PM)
    Nos chefs d'etat sont tous les memes. Ils demandent au peuple d'accepter la decision du consil constitutionel alors que en Cote D'ivoire ils ont demander de ne pas respecter la decision du conseil constitutionel. A Blaise Compaore le prochain tour. Lui qui veut changer la constitution pour rester au pouvoir. Que le peuple d'Afrique soit comme le peuple Senegalais. Du courage nous sommes avec vous dans votre combat. Il est temps que nos chef d'etat savent qu'ils ont des limite. Nous avons des example noble comme: Amani Toumai-Toure; Alpha Omar-Konare; Jerry Rollings; John Koufour; Tabo-Mbeki et d'autre. Merci pour ces grans leaders Africain.
    Auteur

    11

    En Février, 2012 (15:15 PM)
    il faut que vous apprenez à respecter ce peuple là pour le quel vous voulez diriger il est évident de dire quand un peuple se lève comme un seul homme et dit non ,ce non là il faut s'y plier en la respectant au pieds de la lettre, et comment : En RESPECTANT LA LOI FONDAMENTALE



    depuis Paris
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    Nar

    En Février, 2012 (15:15 PM)
    nous avons que de petits hommes dans l'opposition,qui se sont lourdement trompés de combat et de cibles,le combat est de convaincre les électeurs et ce qu'a réussi wade.
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    Auteur

    Khabar

    En Février, 2012 (15:24 PM)
    tu te dis mouride ,c'est pas vrai tu n'es qu'un PD.Mais vous allez rendre compte.vous croyez que votre vie est superieure a celles des autres pour tuer les senegalais qui n'ont fait aucun tort que de manifester pacifiquement.

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    Auteur

    Nééms

    En Février, 2012 (15:47 PM)
    sodone goor sa diabar doula abandonné; yomm bigua donn :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha: 
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    M23

    En Février, 2012 (16:13 PM)
    WADE MO NIOU DOYE ET NOTRE AVENIR PERSONNE NE POURRA NOUS INFLUENCER ON S EN FOUT DE LA FRANCE POUR DES LEÇONS DE DÉMOCRATIE,WADE EST UN DÉMOCRATE HORS PAIR.
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    Auteur

    Vu...

    En Février, 2012 (16:36 PM)
    ... QUI DOIT RESPECTER QUI ???????????????????????????



    ... ET VOUS VOUS RESPECTEZ QUI ???????????????????????? DANC K'LK SEMAINES ....



    ... :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :down:  :hun:  :hun:  :hun: 
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    Auteur

    Latié

    En Février, 2012 (16:45 PM)
    Si toi tu en fous de la France pas Wade qui est parti là-bas nous amener des soit disant spécialistes de constitutions pour que sa candidature soit validée.

    Madické car tu es un bon diplomate conseil Wade de retirer sa candidature bala mou guéna tardé parce qu'il y'a 2 choses: retrait de sa candidature ou de nous affronter .

    C'est fini on vous a donné votre chance pendant 12ans qui s'est traduit par la misère, le chomage, la corruption et le manque de considération à son prochain.

    Ce vieillard dont personne ne connait l'age exacte partira de gré ou de force, le peuple ne veut plus de vous bande d'incapables et de voleurs de métiers.
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    Auteur

    Vive Le Peuple

    En Février, 2012 (16:51 PM)
    Cette question m’entraine à me poser la question de savoir quel est le rapport entre la déviance constitutionnelle et la défiance politique ? Est-ce que c’est la défiance qui menace la paix ? Qu’en est-il de la déviance qui a engendré cette défiance ?



    La question de la défiance politique ne peut être analysée dans l’ignorance de la déviance constitutionnelle qui l’a engendrée. Car, depuis toujours, la résistance civile, pour parler comme ( Jacques semelin, chercheur Ceri, sciences po, Paris) a été une arme des élites et des populations devant les iniquités des pouvoirs politiques et la forfaiture. Les exemples peuvent être trouvés dans différents endroits du monde et à différentes époques : aux Etats-Unis avec Martin Luther King et le Mouvement pour les droits civiques, en Inde avec Ghandi, en Afrique du Sud, avec Mandela, en Tunisie, en Egypte, tout récemment et en Syrie actuellement. Auparavant dans les années 90, le mouvement Solidarnosc dirigé par Lech Valessa et tout le printemps des pays de l’Est sont des illustrations.



    L’observation de ces cas nous montre que ce sont des mouvements de défiance politique et de résistance civile qui résultent d’une tentative d’asservissement du citoyen par la manipulation de la constitution, la mise sous ordre de l’appareil judiciaire et l’instrumentalisation du législatif. A ce niveau, on remarque qu’il y a deux façons d’asservir les citoyens : un asservissement qui consiste à entretenir la peur par les armes et la violence policière, la torture, l’assassinat et la disparition, d’une part et d’autre part, un asservissement civil par le vote de lois injustes et la subordination des institutions de la République. Ce second type est plus subtil et plus pernicieux car il permet d’invoquer le respect des institutions et de paraitre être victime de conspiration d’opposants qui ne "veulent pas respecter l’injonction de la loi". Cependant aussi subtil soit-il, il n’en demeure pas moins être un asservissement qui justifie une résistance civile et pacifique mais déterminée. Comme disait Martin Luther King, dans la lettre de Birmingham, à force d’attendre, on risque de ne jamais y arriver, par conséquent, la désobéissance civile devient justifiée face à une loi injuste, mieux « chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes". Et Martin Luther King de poursuivre, "J’abonderais dans le sens de saint Augustin pour qui « une loi injuste n’est pas une loi » ’’.



    Or, la défiance politique et la résistance civile posent problème aux déviants car ils n’ont pas de réponses appropriées. Une répression devant une résistance pacifique fait tomber le masque. Par conséquent, les tenants de la déviance, pour justifier leurs forfaitures et jeter le discrédit sur les ’’résistants’’ alléguent des risques de chaos, de menace de fitna, de préparatifs à ’’brûler’’ le pays. Ils s’empressent d’envahir les média sous leur contrôle, et de manipuler les médiateurs potentiels et régulateurs que sont les chefs religieux et coutumiers. C’est que les deviants ne sont à l’aise que dans la répression, dans l’utilisation de la violence. Ils la provoquent, ils la créent pour nourrir leurs ambitions par l’installation d’un environnement de peur et d’angoisse.



    Mais où est la mémoire des déviants ? On sait que dans les trente dernières années, des hommes politiques ont décliné, à la place de l’obélisque, un discours appelant à la résistance politique et à la riposte violente face aux forces de l’ordre. Les mêmes personnes ont changé de posture, la seule différence c’est que les citoyens d’aujourd’hui ont une culture politique différente, une option ferme pour la non violence, même s’ils restent déterminés dans la résistance civile.



    Obéir n’a de sens que lorsque le commandement est juste



    Lorsque les dirigeants d’un pays foulent au pied les régles les plus fondamentales du contrat social, il devient légitime de "protester" et de ne plus obéir à l’autorité. Car l’obéissance à l’autorité est tributaire du respect des termes du contrat. L’obéissance est différente de la soumission servile ; l’obéissance est le respect volontaire des normes qu’on s’est choisies et des commandements moraux y résultant. Lorsqu’on s’en éloigne, les actes deviennent illégitimes même si elles sont enveloppées d’un formalisme accessoire.



    Or, en violant les termes de la constitution, par une candidature à un 3e mandat, le Président de la république rompt unilatéralement les termes du contrat qui le liait au peuple. Son autorité, qui était légitime, devient de l’autoritarisme, ce qui est illégitime. Pour que le pouvoir soit légitimé par une autorité reconnue et respectée, il est nécessaire que ses bases soient celles d’un consensus. Ce qui signifie que tout changement dans les termes du contrat suivent le même cheminement par lequel il avait été scellé. Sinon, la violation du contrat entraine la perte de légitimité et de ce fait, la défiance politique est non pas seulement légitime, mais elle est nécessaire.



    La défiance du M23 entre dans ce cadre de manifestation



    d’indignation devant le non respect des institutions et la violation de la constitution. Cette défiance politique est une réponse pacifique, organisée et déterminée à préserver le Sénégal des lendemains qu’ont connus toutes les dévaiances politiques. Car, à force de laisser faire, de se résigner, à force de préférer l’ordre à la justice, on est arrivé, ailleurs à des situations explosives et la défiance est devenue une révolte, voire une révolution. C’est donc salutaire qu’au Sénégal, les populations aient eu trés tôt cette capacité d’indignation et cette volonté farouche de faire face à la déviance politique par une défiance tout aussi politique avant que la déviance ne devienne tyrannie et n’engendre la révolte ou la révolution sans autre âme que la destruction des symboles du pouvoir.



    Ceux et celles qui ne comprennent pas ce mouvement dans son essence, dans ses objectifs et ses stratégies, sont abusés par la désinformation des "déviants" qui traduisent toute défiance par la "fitna" et le ’’chaos’’. Je crois que c’est plutôt un préventif à la ’’fitna’’ qu’il faut saluer, soutenir afin que la déviance soit corrigée et que les choses reviennent à leurs justes normes : le respect de la constitution que le peuple s’est librement choisie. Je partage la conviction de Martin Luther King quand il disait, toujours au fond de sa geôle de Birmingham : " il est immoral de demander à un individu qu’il renonce à s’efforcer d’obtenir ses droits constitutionnels fondamentaux sous prétexte que sa quête précipite la violence"



    La résistance civile est une réponse conforme aux enseignements de nos religions.



    La mobilisation du M23 démontre que dans la dialectique de l’ordre et de la loi, il y a des moments où c’est la vertu de la loi qui détermine l’obéissance ou la dénonciation. Quelle que soit l’incantation ’’force restera à la loi’’, la qualité morale de la loi est facteur d’appréciation pour ’’respecter’’ la loi ou la ’’défier’’ dans le but de sa réforme.



    Si les ’’autorités’’, ainsi dénommées à cause de l’autorité que leur confère le peuple, en arrivent à être autoritaires, inutile de convoquer la ’’force de la loi’’. Car l’autorité que confère la légitimité prime sur la force de la loi inique. Que nous enseigne le printemps arabe ? Que nous enseigne cette défiance politique, avec des moyens pacifiques, devant la ’’force de la loi’’ qui ne jouissait plus de l’autorité que confère la légitimité ? Ce que cela nous enseigne, c’est que la légitimité est dans le respect de la justice et de l’équité pas forcement dans le respect de la loi. S’il en était autrement, Hitler et sa doctrine seraient légitimes, Peter Botha et son idéologie raciste le seraient aussi. Je rappelle que tous les prophètes ont défié, avec leurs peuples, les gouvernants injustes. Ils ont désobéi à des lois injustes et ont bravé la ’’force’’ de ces lois, avec des moyens de persuasion et de mobilisation pacifiques, à force de foi et d’amour, pour parler comme A. Ndiaga Sylla. Le M23, dans sa mobilisation contre des démarches monarchiques et contre la violation des termes de notre contrat social a prouvé que ce que le Prophète a enseigné, pour réformer les deviances génératrices de mal, a été bien compris. ’’Que celui qui, parmi vous, est témoin d’un mal le réforme par l’action, s’il en est incapable, qu’il le réforme par la parole, sinon par l’indignation intime, et cela est le plus faible degré de foi" a-t-il dit. Qui alors, pourrait réfuter le droit, le devoir j’allais dire, pour les sénégalais et les sénégalaises, conscients des dangers encourus par notre pays, dans la candidature anticonstitutionnelle du Président de la République ? Qui pourrait, raisonnablement, lui ôter cette responsabilité d’avertir, afin que nul n’en ignore, sur le danger qui consiste à violer le contrat social et à installer une dynastie en république, à s’indigner et à se mobiliser ?



    Devant, la déviance par rapport à la justice et à la vérité, la défiance est une obéissance à l’ordre d’Allah. C’est le Coran qui dit : ’’ Ô les croyants ! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l’ordonne, fût-ce contre vous-mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu’il s’agisse d’un riche ou d’un besogneux, Allah a priorité sur eux deux. Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, [sachez qu’] Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.’’ - sourate les Femmes, verset 135.



    En 2000, un immense espoir avait fédéré les énergies autour de promesses de bonne gouvernance, de principes de gouvernement démocratiques et vertueux. Les citoyens, dans la bonne foi, y avaient cru. Ils ne se doutaient pas qu’un jour celui sur qui les espoirs s’étaient cristallisés allait apprendre aux uns et aux autres que les ’’promesses n’engagent que ceux qui y croient’’.



    Et voila qu’en 2012, après avoir déclaré urbi et orbi l’impossibilité, en droit, d’être à nouveau candidat, celui-là vient encore se dédire et violer la constitution pour simplement imposer, à 86 ans, une dévolution monarchique du pouvoir qu’on lui a confié.



    Dans une situation pareille, les citoyens ont raison de choisir la justice et d’adopter une attitude résolue de défiance politique et de résistance civile. Les principes de droits humains l’autorisent, la raison le dicte et la religion y invite.



    ’’Que la paix soit avec quiconque suit la droiture’’ - Sourate Taha, verset 47.



    Abdoul Aziz KEBE Enseignant-chercheur Chef du Département d’Arabe FLSH-UCAD
    Auteur

    Rem

    En Février, 2012 (17:24 PM)
    OHHHH LA FRANCE MERCI DE DIRE QUE CE QUE VOUS SOUHAITEZ EST QU'IL Y AI AU SÉNÉGAL UNE ALTERNANCE GÉNÉRATIONNELLE LORS DES ELECTIONS MAIS SACHEZ QUE C'EST AUX SÉNÉGALAIS DE DE CHOISIR LEUR PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET NOUS CHOISIRONT LE CANDIDAT ABDOULAYE WADE QUI EST MAJORITAIRE DANS CE PAYS RAISON POUR LA QUELLE NOTRE OPPOSITION A PEUR D'ALLER AUX ELECTIONS SACHANT QUE WADE LES BATTRA DéS LE PREMIER TOUR AINSI ILS VEULENT BRÛLER LE PAYS POUR QU'IL N'Y AI PAS D'ELECTIONS MAIS ILS SE LEURRENT LES ELECTIONS AURONT BEL ET BIEN A DATE ÉCHUE INCHALLAHH.
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    Vedgajdsi

    En Février, 2012 (07:02 AM)
    Hey Madicke F...u!Aye domero you mague nguene.

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    Vedgajdsi

    En Février, 2012 (07:02 AM)
    Hey Madicke F...u!Aye domero you mague nguene.

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    Vedgajdsi

    En Février, 2012 (07:02 AM)
    Hey Madicke F.. You! Aye domero you mague nguene.

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    Veda

    En Février, 2012 (07:03 AM)
    Hey Madicke F.. You! Aye domero you mague nguene.

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    J'observe.......

    En Février, 2012 (08:41 AM)
    Le secrétaire général de l'ONU, les américains, les français et toute l'europe etc.... tous demandent à WADE de cèder sa place à la jeune génération! Il ne s'agit pas "d'ingérence dans les affaires intérieures sénégalaises" mais d'un conseil de personnes sérieuses et surtout démocratiques. Ce sera au peuple de décider lors des élections et au vu de ce qu'on voit et entend partout au sénégal, WADE ne sera pas réélu.... Si toutefois il était réélu que devra-t-on penser? Personnellement je dirai que les élections auront été truquées et magouillées! WADE a fait son temps, qu'il cède sa place et qu'il garantisse surtout des élections claires et transparentes. Toutes les violences, les morts, les dégradations sont uniquement le résultat de l'entêtement d'un seul homme (WADE) et de son entourage proche! :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :dedet:  :dedet:  :haha:  :haha: 
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    Sénégal

    En Février, 2012 (10:07 AM)
    le respect se mérite!!!!
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    Senegal For Ever

    En Février, 2012 (10:20 AM)
    Est-ce une attitude democratique que d'imposer un changement de constitution au peuple?

    "CES" (i.e France USa etc...) nous respecterons le jour ou nous apprendrons a nous respecter nous meme!

    En plus ca se permet de donner des lessons! tchiiiip

    Gni guemou niou dara

    gnala na lene yallah feylo seni bakar ci adouna bi ak bi di nieuw. Amine!
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    Leuz

    En Février, 2012 (17:29 PM)
    pour quoi le pouvoir agit toujours en contre sens , il ramène ces constitutionnalistes d’Europe pour prouver sa validité de son candidat ; les européens donnent leur avis il rouspète; quand ils ont un petit malaise ils aillent direct en Europe , quand ils veulent du financement ils aillent direct en Europe et quand les européens donnent leur avis le pouvoir crie partout il y a ingérence.

    quel comportement donc doit porter ce gouvernement avec les Européens? :haha: 
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    Véridique

    En Février, 2012 (18:10 PM)
    Voilà le problème du Sénégal, de malhonnetes avocats comme Madické, Ousmane Ngom, Jules Ndéné et Wade lui meme prets à vendre leur ame au diable sont à la tete de ce pays, Madické et ts ces arrivistes du PDS ont la mémoire sélective mais malheureusement il se trouvera tjrs des gens aussi intelligents k'eux et témoins de l'histoire pour leur rappeler la vérité. Vs osez bomber le torse aujourd'hui parlant d'ingérence alors k Wade n'a fait k cela depuis kil est au pouvoir et le plus grave non pas ds un but désintéressé mais juste en bon mégalomane pour dire g réglé le conflit ds tel ou tel pays et surtout pour se voir décerner le prix Nobel de la paix. Les européens ont raison de faire de la diplomatie préventive, il n'est plus kestion d'attendre k'il y ait des milliers de morts pour dire à Wade la seule vérité ki vaille: la paix au Sénégal ne dépend k de lui, kil respecte son peuple.

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    Joko

    En Février, 2012 (20:31 PM)
    cet individu la il veut prendre les gens pour des cons . il oublie qu eux meme sont alles amener des juristes hors du pays pour nous expliquer notre consti . et wade meme dit qu ila retouche la consti et en plus il donne de l argent aux membres du cc ceux qui doivent trancher. de quelle regle de jeu parle cet homme.et dequelle democratie .c est ce qu il appelle democratie,a la senegalaise.
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    Las

    En Février, 2012 (20:35 PM)
    comment se faire respecter si vous ne respectez pas votre peuple
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    Mamadou Mbaye Gassama Jeddah

    En Février, 2012 (21:01 PM)
    CE CRETIN DE MADICKE NIANG A DIT,JE CITE (LES MANIFESTANTS BRULENT DES PNEUS PAR-CI ET ENTRENT DANS LES MARCHES POUR BRULER DES ETABLES)

    CHER MINISTRE REVOIT TA GRAMMAIRE: ETABLE C'EST LA OU HABITE LE BETAIL .ALORS SI TU NE PEUX PAS TEXPRIMER EN FRANCAIS FAIS LE EN WOLOF

    CELA PROUVE LA MEDIOCRITE DU GOUVERNEMENT WADE.

    ET ARRETE D'ETRE L'HOMME A TOUT FAIRE DANS CE GOUVERNEMENT CONNARD
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    Fodigué

    En Février, 2012 (09:28 AM)
    Monsieur le Ministre tout le monde sait que vous faîtes tout pour préserver vos intérêts.Soyez honnête et reconnaissant.Les pays étrangers n'ont rien fait de mal.Ils ont le droit et le devoir de lancer un appel pour la paix.
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    Ndel Fondel

    En Février, 2012 (09:30 AM)
    Pourquoi alors , vous les partisans de Wade étiez allés chercher des mercenaires américains et européens soit-disants constitutionnalistes internationaux pour venir interpréter notre constitution rédigée par de vrais constitutionnalistes sénégalais mondialement connus et votée par le peuple sénégalais souverain. QUANT LE RIDICULE NE TUE PAS.
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    Ridicule!!

    En Février, 2012 (09:40 AM)
    Il se prend pour qui ce petit ministre insignifiant? Le voila qui pousse la plaisanterie jusqu'à demander aux occidentaux de le respecter lui et tout le gouvernement, WADE en tête? Qu'il se mette bien dans sa petite cervelle que: ""POUR ETRE RESPECTE IL FAUT ETRE RESPECTABLE!!""---- Le conseil constitutionnel et la Justice sénégalaise en général? N'y a-t-il jamais eu de magistrats corrompus? Ces mêmesmagistrats soi-disant indépendants, ne se sont-ils jamais laissés dirigéer voir corrompre par le pouvoir? Les exemples sont malheureusement nombreux. Que ce petit monsieur Madické Niang se rende respectable avant de vouloir donner des leçons aux occidentaux....Qu'il se renseigne aussi pour savoir ce que pensent les sénégalais à propos de sa "respectabilité!"----- RIDICULE CE BONHOMME..... :down:  :down:  :down:  :down:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet: 

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