«Mauvaise gestion», «mesures d’intimidation», «absence d’un vrai plan de relance» : tels sont les maîtres-mots des griefs énumérés par les travailleurs de la compagnie aérienne Sénégal Airlines, qui chargent leur direction générale et dénoncent la mise au chômage technique de 70 d’entre eux qui ne recevront que 25% de leur salaire. Suffisant pour décréter un sit-in de 9 h à 13 h ce matin, devant le siège de la compagnie, lequel sit-in sera renouvelé «tous les jours, jusqu’à ce que la direction revienne sur sa décision», a menacé Moustapha Diakhaté, coordonnateur du collège des délégués du personnel.
«Parti d’une flotte de quatre avions, on est aujourd’hui réduit à un seul appareil, de quinze destinations, on est passé à quatre, d’un chiffre d’affaires mensuel de 4 milliards de FCfa (6 millions d’euros), on est aujourd’hui arrivé à moins de 100 millions de FCfa. Et sur le plan social, on accumule actuellement quatre mois d’arriérés de salaires !», a listé Moustapha Diakhaté, dans les colonnes de Jeune Afrique. Pourtant, «On aurait pu choisir l’option du licenciement économique, mais on ne l’a pas souhaité. La mise en chômage technique est un acte réversible au bout de deux mois. Ils conservent 25% de leur salaire», a pour sa part nuancé le directeur général, Mayoro Racine.
Ce dernier de préciser que «l’argent que verse l’Etat à Sénégal Airlines est l’argent du contribuable sénégalais. Il est destiné au redressement la boite avant toute chose».
Les comptes de la compagnie de transports aériens ne se portent pas bien, selon Mayoro Racine toujours. «Sénégal Airlines a cumulé des dettes en continu pendant quatre ans. En dépit de la gravité de la situation, la compagnie est viable. Nous avons commencé à prendre les décisions qu’il faut pour la sauver», a ensuite rassuré le directeur général de la boîte.
Prochaine réunion du Conseil d'administration, le 14 juillet.
Les comptes de la compagnie de transports aériens ne se portent pas bien, selon Mayoro Racine toujours. «Sénégal Airlines a cumulé des dettes en continu pendant quatre ans. En dépit de la gravité de la situation, la compagnie est viable. Nous avons commencé à prendre les décisions qu’il faut pour la sauver», a ensuite rassuré le directeur général de la boîte.
Prochaine réunion du Conseil d'administration, le 14 juillet.
5 Commentaires
Qui..
En Juillet, 2015 (12:55 PM)Thierno M.
En Juillet, 2015 (13:33 PM)Et la vraie question est : pourquoi n'avoir pas fait la même chose pour les travailleurs de l'Hôtel Indépendance, de la SOTRAC, de la SIAS, de ......
Anonyme
En Juillet, 2015 (14:14 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (16:28 PM)Josh
En Juillet, 2015 (11:07 AM)Participer à la Discussion