Ndella Diouf est la seule femme tête de liste parmi les 24 coalitions et partis en lice pour les législatives du 1er juillet. Cette femme chef de parti dit à qui veut l’entendre qu’elle ne va pas à ces joutes électorales comme figurante. Elle s’est fixé comme objectif d’empêcher à Macky Sall et sa coalition d’avoir la majorité à l’Assemblée nationale. Car, pour Ndella Madior Diouf, ce serait dangereux que Macky Sall qu’elle considère comme un président par défaut ait la majorité à l’Assemblée nationale.
Wal Fadjri : Quelque deux mois après la formation du nouveau Gouvernement, après l’ère Wade, avez-vous l’impression que Macky Sall et ses hommes sont sur la bonne voie ?
Ndella DIOUF : Franchement, ce Gouvernement ne m’a pas encore convaincu. Macky Sall est tout simplement en train de placer ses hommes. C’est tout. Je ne vois pas autre chose. Au même moment, il a pris la décision d’envoyer ses alliés à la retraite. Rendez-vous compte : Il place ses amis et pourtant Moustapha Niasse n’est nulle part, Abdoulaye Bathily n’est nulle part, mon père (Madior Diouf, Ndlr), de même. Pour ne citer que ceux-là que Macky Sall a subtilement envoyés à la retraite. Ce n’est pas en promettant de mettre Niasse comme président de l’Assemblée nationale qu’il va régler le problème. Ces gens méritaient plus de considérations. On ne peut pas sortir troisième d’une élection et se retrouver comme ça dans la rue. Niasse devait être le Premier ministre. Qu’est-ce que Macky Sall a fait d’autres ? Rien du tout. Les denrées de première nécessité coûtent toujours cher, les hôpitaux agonisent, les délestages sont revenus, le prix du carburant monte en flèche etc… Vraiment le seul travail de Macky Sall pour l’instant, c’est de placer ses amis.
Il a quand même supprimé quelque 59 agences et ramené le nombre des ministres à 25 comme promis dans le cadre de la réduction du train de vie de l’Etat.
Je considère cette suppression d’agences et de directions nationales comme une simple annonce. J’ai donc constaté cette annonce en attendant les effets que cela va produire. Jusqu’à présent, Macky Sall n’a fait aucune proposition concrète pour régler le problème du chômage des jeunes. C’est grave. Pourtant c’est cette jeunesse - et non Benno Bokk Yakaar - qui a amené Macky Sall au pouvoir en disant «non à un troisième mandat de Wade». Moi j’ai voté pour lui au second tour pour dire non à Wade. Pourtant je n’étais pas de Benno Bokk Yakaar. Je constate qu’il a mis un de ses hommes à la tête du Fnpj (Abdoulaye Timbo, oncle maternel du président Sall, Ndlr), cette structure dont le budget est estimé à dix milliards.
C’est trop peu. Macky Sall a intérêt à renflouer les caisses du Fnpj et à dépolitiser cette structure pour la mettre au service de tous les jeunes du Sénégal. Pas seulement pour les jeunes de son parti. Je suis en train de confectionner une banque de données de tous les chômeurs du Sénégal et qui sont porteurs de projets que je vais présenter à Macky Sall. Pour qu’il se rende compte de la gravité de la situation. Encore que le chômage ne se limite pas seulement aux jeunes de Dakar. Il faut aller dans les régions. C’est pour vous dire que l’essentiel ce n’est pas dans la réduction des agences ou du nombre des ministres. Il faut identifier les problèmes du pays et placer les hommes qu’il faut à la place qu’il faut.
Quels sont vos avis sur les audits qui font couler beaucoup d’encre et de salive ? avez-vous l’impression qu’il s’agit d’un moyen de chantage comme soutiennent les hommes de l’ancien régime ?
Il ne faudrait surtout pas ces audits soient un moyen d’endormir les Sénégalais. J’ai surtout l’impression qu’on cherche juste à faire des effets d’annonce. Si le pouvoir a franchement décidé d’auditer il faut aller jusqu’au bout. Je le dis parce que nous sommes à la veille des législatives. Donc il ne faudrait pas ranger ces dossiers aux oubliettes après les élections.
Est-il possible aujourd’hui d’imposer la cohabitation à la mouvance présidentielle à l’Assemblée nationale ?
Cette cohabitation est bien possible et j’y crois. Mais elle ne se fera pas avec les coalitions comme Benno Bokk Yakaar ou Bokk Guiss Guiss. Ces gens-là vont tous perdre les élections législatives. Les Sénégalais sont aujourd’hui assez mûrs pour ne pas laisser les pouvoirs Exécutif et le législatif entre les mains d’un seul homme qui est Macky Sall. Je profite de cette occasion pour demander au pouvoir en place d’arrêter son jeu. Je constate que, depuis un certain temps, le débat tourne autour du futur président de l’Assemblée nationale. Et là-dessus le parti et la coalition de Macky Sall ont tous désigné leurs présidents. Ce n’est pas sérieux ?. comment peut-on dire qu’untel sera le président d’une Assemblée élective alors qu’il n’y a pas encore d’élections. Ça fausse le jeu politique. Et cela peut avoir des conséquences négatives sur les élections puisque les électeurs peuvent se décourager en se disant que ce n’est pas la peine d’aller voter car les jeux sont déjà faits.
Macky Sall n’a aucun droit de décréter que telle personne sera le président de l’Assemblée nationale. S’il peut le faire, c’est qu’il lui sera possible de violer la loi et dire que cette même personne ne sera ne sera plus au perchoir. Comme Wade l’a fait avec ce même Macky Sall. Il faut respecter les règles de la démocratie. Benno Bokk Yakaar n’a rien gagné, il ne faut pas qu’il oriente les esprits vers une future victoire aux législatives. Nous allons nous battre pour que Benno Bokk yakaar échoue dans sa volonté d’être majoritaire à l’Assemblée nationale. Il faut que les électeurs comprennent le danger qu’il y aura de confier l’Assemblée nationale à Macky Sall qui est un autre Wade à 90 %. Macky Sall est un président par défaut et il faut corriger cette erreur en évitant de lui confier le pouvoir législatif. Notre objectif, c’est de corriger cette erreur que les Sénégalais ont commise. Beaucoup de gens ont voté pour lui sans croire en lui. A commencer par moi. Puisque l’objectif à un certain moment, c’était de faire partir Wade et son régime.
«Je suis convaincue que je ferai mieux que mes sœurs Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé aux prochaines élections législatives. Ma candidature suscite beaucoup d’intérêts»
Vous êtes la seule femme tête de liste à s’engager à la conquête de l’Assemblée nationale. L’aventure tentée par vos sœurs Amsatou Sow Sidibé et Diouma Dieng Diakhaté à la présidentielle ne vous a-t-elle pas enseigné grand-chose ?
Je ne suis pas du tout découragé par les différents scores obtenus par les dames à la dernière élection présidentielle. Ces scores ont une explication. D’abord Diouma Dieng Diakhaté ne s’était pas du tout préparée. C’est dans la dernière semaine qu’elle a été investie par le parti des chômeurs. Quant à Amsatou Sow Sidibé, une grande universitaire, a quand même eu des problèmes de communication. Mais elle s’y est mise un peu tard. De Car Lenen, elle a fini par faire porter sa candidature par un autre parti politique puisque le sien n’était pas encore reconnu par les services du ministère de l’Intérieur. Ensuite, je note que sa communication n’a pas bien fonctionné parce qu’elle n’a pas, à mon avis, trop convaincu. Son discours n’a pas trop accroché. Mais je compte faire la différence puisque je n’ai pas un problème de communication. C’ est pourquoi, je suis convaincue de pouvoir faire mieux que mes sœurs aux prochaines élections législatives. Je n’ai pas encore reçu le récépissé de mon parti que j’ai créé depuis 2004, mais cela ne me dérangera pas.
Le nouveau ministre de l’Intérieur Mbaye Ndiaye a promis en tous les cas de me délivrer le récépissé pour bientôt. Mais en attendant, nous irons sous la bannière d’un autre parti politique dénommé parti Taxaw Askan Wi (Petaw) de Khalifa Ababacar Sall. Je dois dire aussi que je suis dans la politique depuis 2004 même si ma présence n’était pas trop visible sur le terrain politique. Vous remarquerez que je suis la seule femme tête de listes sur les 24 coalitions ou listes en lice. C’est important à souligner et je vais exploiter cette donnée genre à fond pour faire la différence. J’ai un programme très intéressant à proposer aux Sénégalais tant sur le secteur primaire, secondaire que tertiaire. Je vois déjà que ma candidature suscite beaucoup d’intérêts. Il suffit juste de regarder le nombre de mes amis sur ma page facebook pour s’en rendre compte. Ensuite les visites de proximité que j’ai eu à faire dans les différents endroits du pays drainent toujours du monde. Ndella Diouf suscite beaucoup d’intérêts, même dans la rue.
Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour ces élections ? Un, trois, dix députés ou un groupe parlementaire ?
Ndella Diouf à l’Assemblée nationale, ce n’est pas un problème. Je peux vous dire que je suis déjà député. Mon élection est acquise. Donc mon objectif, c’est d’avoir un grand groupe parlementaire pour créer une Assemblée nationale de rupture. Et je ne vais pas à l’Assemblée nationale pour faire de la figuration. Je veux être la véritable voix des sans-voix. Je veux faire en sorte que le député retrouve son véritable rôle à l’hémicycle. Que le travail de contrôle que doit effectuer l’Assemblée nationale soit effectif. Un député doit formuler des questions orales ou faire des propositions de lois allant dans le sens de l’intérêt du peuple. Malheureusement notre Assemblée nationale n’a pas toujours fonctionné comme cela et certains députés se sont parfois comportés comme de simples figurants. Peut-être aussi qu’ils ne comprenaient pas exactement pourquoi ils étaient là.
A défaut d’avoir assez de députés pour constituer une groupe parlementaire, envisagez-vous déjà une alliance avec d’autres forces à l’Assemblée nationale ou vous serez un député non inscrit ?
C’est ridicule d’être un député non-inscrit. Franchement. L’idéal pour moi c’est d’être dans un groupe parlementaire pour faire passer mes propositions de loi ou mes questions orales. Mais si par manque de chance, on n’a pas assez de députés pour former notre propre groupe parlementaire, nous allons nouer une alliance avec d’autres pour constituer un groupe assez fort. Et je dis tout de suite que ce groupe parlementaire dont je vous parle sera différent du probable groupe de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar.
«Je m’inscris dans une dynamique d’opposition radicale au régime de Macky Sall. Notre objectif, c’est d’être majoritaire à l’Assemblée nationale»
Donc vous vous inscrivez dans la dynamique d’une opposition radicale dès lors que vous excluez toute alliance avec la mouvance présidentielle ?
Je m’inscris dans une dynamique d’opposition radicale au pouvoir de Macky Sall. Si j’avais en tête de rallier le groupe parlementaire de la majorité, une fois élue à l’Assemblée nationale, je serais tout simplement partie me fondre dans Benno Bokk Yakaar. Je peux dire que j’ai ouvert la voie d’une opposition radicale. Cependant, je précise qu’on peut bien s’opposer au régime de Macky Sall et travailler avec lui. Tout dépendra du résultat que nous obtiendra à l’issue de ces élections puisque si nous sortons majoritaires, le pouvoir sera obligé de travailler avec nous et nous l’accepterons volontiers dans l’intérêt supérieur de la Nation. En tout cas c’est notre objectif. Nous voulons une majorité à l’Assemblée nationale. Je sais que beaucoup de jeunes, de femmes, de personnes du 3e âge sont avec Ndella Diouf. Et tout le monde s’en rendra compte avec la campagne électorale.
Pourquoi avoir choisi d’aller en solo au lieu d’une coalition comme beaucoup l’ont fait ? Est-ce un bon choix quand on sait qu’il est devenu difficile voire impossible à un parti de remporter tout seul une élection ?
Il est vrai que plusieurs listes sont portées par des coalitions. Mais moi j’ai choisi d’aller avec un seul parti. L’explication est simple. Au moment d’envisager cette candidature, j’avais décidé d’aller aux législatives avec mon parti, mais comme on le sait, sous l’ère Wade, il était devenu d’obtenir un récépissé à partir d’un certain moment. J’ai été, comme Mme Amsatou Sow Sidibé, victime de ce blocage des récépissés. Donc quand on m’a bloquée, je n’ai pas insisté. J’ai choisi une solution de rechange étant donné que Macky Sall une fois au pouvoir n’a reculé les élections que de deux semaines donc pas assez suffisant pour me faire délivrer ce document à temps. Donc c’est dans ces conditions que j’ai préféré aller aux élections sous la bannière du parti Taxaw askan wi de Khalifa Ababacar Sall. Etant donné qu’ils avaient donné le support, moi j’ai payé la caution de 20 millions.
Mais je signale que ce n’est pas par manque de propositions d’alliances que nous partons seuls. Je dis révèle que j’ai fermé la porte à beaucoup de partis qui voulaient s’allier à nous pour ces élections. Vous savez, il y a beaucoup de pièges dans les alliances. Certains viennent juste grossir les rangs en espérant quelques millions de francs en retour pour soi-disant battre campagne. Et parfois toutes ces sollicitations peuvent mener à des frustrations. Donc pour éviter ces problèmes, j’ai choisi d’aller avec un seul parti politique. Il y aura moins de problèmes. Il est plus facile de gérer un seul parti que quatre, cinq à dix chefs de partis qui vont tous vous demander un budget de campagne.
Reconnaissez quand même que cette option a des limites puisque vous n’êtes pas présent sur les 45 départements. N’est-ce pas là une preuve de votre sous représentativité alors que vous avez l’ambition d’avoir un groupe parlementaire à défaut d’être majoritaire ?
Je confirme qu’effectivement, notre liste n’est présente que sur le scrutin proportionnel. C’est-à-dire la liste nationale. Je crois d’ailleurs que nous sommes les seuls à ne pas aller dans le scrutin départemental. Nous allons consacrer toutes nos forces sur la liste nationale. Au fait, moi je suis contre ce mode de scrutin majoritaire où une seule voix de plus suffit pour remporter tous les sièges du département. C’est injuste. Et si je suis élue, je ferai une proposition de loi pour revoir ce mode de scrutin.
Je signale que ce n’est pas un problème de représentativité. Puisque sur les 24 partis et coalitions en lice, je crois que seuls Benno Bokk Yakaar, le Pds, Aj/Pads, environ six au total, sont présents sur les 45 départements du Sénégal. Certains ont choisi de se présenter seulement dans des départements où ils croient pouvoir engranger des voix. Et le fait de présenter uniquement une liste nationale ne signifie pas que nous n’irons pas dans les régions. Nous allons faire le tour du pays comme tout le monde. Saviez-vous aussi qu’on peut ne pas présenter se présenter sur la liste majoritaire dans un département et le remporter ? Par exemple : Nous ne sommes pas sur la liste départementale de Dakar et pourtant il est fort possible qu’on remporte ce département. Pourtant nous n’avons investi personne à Dakar et nous voulons gagner ce département. C’est l’un des défis que nous nous sommes fixés.
Les femmes ne jouent pas souvent le bon rôle à l’Assemblée nationale. Certaines sont souvent préposées aux invectives et aux applaudissements. A votre avis, cela ne risque-t-il pas de jouer en votre défaveur ?
Si certaines femmes députés jouent les mauvais rôles comme vous le dites à l’Assemblée nationale, c’est parce qu’elles ne sont pas leaders. Moi, je suis chef de parti. c’est pourquoi j’invite les femmes à postuler pour le leadership. Actuellement, dans ce pays, nous ne sommes, je crois bien, que 4 femmes chefs de parti : Il y a Marième Wane Ly, Zahar Iyane Thiam, Amsatou Sow Sidibé et moi-même. C’est trop peu pour un total de plus de 160 partis politiques. Donc il est temps que les femmes sachent qu’on ne va pas à l’Assemblée nationale pour applaudir les partisans et invectiver les adversaires politiques. Aujourd’hui, les femmes ont de la place à la tête des formations politiques au Sénégal. Moi je suis venue dans l’arène politique pour changer les manières de faire. Il faut éradiquer cette conviction que Wade a mise dans la tête des Sénégalais en faisant croire qu’il faut de l’argent pour réussir en politique parce que chaque Sénégalais a un prix.
27 Commentaires
Constat
En Juin, 2012 (18:42 PM)Ce meme procureur,qui cherche visiblement a humilier un citoyen(a t-il reçu des ordres pour le fair?),il ya 3 mois en arrieres(Ousmane Ngom etant en ce moment ministre)allait courir repondre a un appel de ce dernier dans les minutes qui auraient suivi.
La question qui se pose est pourquoi traiter de la sorte une presonne differemment qu'elle soit au pouvoir ou elle perd ce pouvoir?Nos hommes de loi vont ils honteusement etre traite comme des moutons avec la corde au cou,allant dans la direction que voudraient les hommes politiques?Et le droit qu'ils ont etudie,qu'en font ils?
Ousmane Ngom ministre,n'aurait jamais subi un simple regard meprisant de la part de ce procureur.Sacree justice de mon pays!
Zem
En Juin, 2012 (18:44 PM)La presse doit ignorer ces maitres chanteurs comme la famille Niasse.
la mierda...
Doff Bou Reew
En Juin, 2012 (18:59 PM)HE NDELLA,
TOI TU N'AURAS MEME PAS LE TEMPS DE BOSSER POUR
POUVOIR PROFITER D'UNE RETRAITE MERITEE.
Wolof_yi
En Juin, 2012 (19:08 PM)Donner ce droit au Président est l'un des plus sûrs moyens de le laisser se faire tenter par les tares de Wade: sentiment de toute puissance et d'infaillibilité, réfractaire à tout contre pouvoir et à toute critique.
Il faut sonner l'alerte pendant qu'il est encore temps.
Marie Fall
En Juin, 2012 (19:46 PM)En plus elle dit que son élection est déjà acquise car elle est déjà députée sortante. C'est débile. Un sortant peut être sorti non ? Sinon il n'y aurait jamais eu d'alternance.
Ces législatives n'emballent personne, il manque quelque chose dans cette classe politique. Il n'y a personne qui porte un projet pertinent ou des idées intéressantes. Ils cherchent tous des postes et privilèges.
Ce pays traînera encore et encore car c'est la langue de bois partout ....
Diogope
En Juin, 2012 (20:32 PM)Sankoung
En Juin, 2012 (21:49 PM)Mou8
En Juin, 2012 (21:55 PM)Wwwakhéte
En Juin, 2012 (22:11 PM)Kunfu
En Juin, 2012 (23:30 PM)Lynx
En Juin, 2012 (00:16 AM)Foxy
En Juin, 2012 (00:16 AM)Hadiza
En Juin, 2012 (00:22 AM)Boy Dakar
En Juin, 2012 (00:38 AM)Lois
En Juin, 2012 (01:56 AM)Sete
En Juin, 2012 (07:51 AM)Son pere est du Malawi , sa mere est Tcheque.
Faites une recherche de son nom sur : BING - MSN..!
Elle vient des USA , et la 1re fois qu'elle est venue au Senegal , c'etait en 2011, comme touriste!
Elle vous manipule,ansi que SENEWEB....Donc mefiez-vous, car, je ne connais certainement pas ses VERITABLES intentions. Pour qui travaille-t-elle?...pourqoi Seneweb lui donne un blog???
N'est elle pas une espionne ?....WASSALAM...
Le Balante
En Juin, 2012 (08:56 AM)Modibo
En Juin, 2012 (08:58 AM)Radia
En Juin, 2012 (09:17 AM)Gose
En Juin, 2012 (09:23 AM)Mo9
En Juin, 2012 (10:42 AM)Guewel Mbaye
En Juin, 2012 (13:49 PM)Gueweul Mbaye
En Juin, 2012 (14:15 PM)Gueweul Mbaye
En Juin, 2012 (14:26 PM)Waw
En Juin, 2012 (15:26 PM)Asse
En Juin, 2012 (15:57 PM)Alerte, à y voir de près parmi les 24 listes, il au moins 6 qui sont des Listes du PDS, donc de Wade. Bokk Gis Gis, PDS, Djibo, Decroix, Agne Abdourahim, Cap 21 etc...Ca c'est du Wade. C'est fait exprès. Il a financé pour capter plus de voix...Attention à ces Listes. Ils ont fait mal au peuple sénégalais...
Telbi
En Juin, 2012 (17:07 PM)Dimanche prochain, le peuple sénégalais retourne aux urnes pour parachever le sauvetage de notre démocratie confisquée et dévoyée par un clan qui a fait main basse sur l'essentiel des ressources de notre pays.
Au regard de la mobilisation sans précédent de toutes les forces vives de la nation, il n'y a pas de doute que le 25 mars, nous écrirons en lettres d'or une nouvelle et glorieuse page de notre histoire.
La plus grande vigilance devra cependant être exercée par chacun d'entre nous pour empêcher les affidés de ce régime agonisant de tenter un ultime coup de force afin de se maintenir au pouvoir.
Nous devrons surveiller sans relâche toutes leurs manœuvres, contrecarrer avec fermeté les mécanismes sophistiqués de fraude qu'ils concoctent et faire échec aux achats de conscience pratiqués à grande échelle partout .
Je vous invite à aller voter massivement pour le CHANGEMENT et veiller à ce que personne ne puisse nous priver de notre victoire au soir du second tour.
Vive le Sénégal
Vive la République
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