Le Réseau des Observateurs citoyens (Resocit), qui présentait, ce mardi 28 février, son bilan de l’élection présidentielle du 26 février 2012, a noté des dysfonctionnements dans le déroulement du scrutin. D’après le chef de la mission du Resocit, « l’élection présidentielle du 26 février 2012 apparait à bien des égards comme une étape essentielle dans le renforcement de la démocratie au Sénégal au regard du contexte dans lequel elle s’est déroulée ». Les observateurs notent entre autres dysfonctionnements « les violences qui ont émaillé la campagne électorale et qui se sont soldées par des pertes en vies humaines.
Le déficit de confiance dans la justice. L’absence de dialogue politique entre acteurs politiques qui a longtemps constitué une hypothèque sur le scrutin. Certaines violations du Code électoral, notamment en ce qui concerne la liberté de réunion électorale sur l’ensemble du territoire national. Le retrait limité des cartes d’électeurs qui a visiblement impacté sur le taux de participation (58%). L’absence ou le retard des forces de l’ordre et des membres des bureaux de vote a été constaté dans certaines localités. La mise en place tardive du matériel électoral dans quelques bureaux de vote. Des pratiques de corruption ont été relevées en dépit des sanctions prévues par le code électoral ». Toutefois, souligne le chef de mission du Resocit, Amadou Ciré Sall, « ces pratiques ont pris essentiellement la forme d’achats de conscience. Des tentatives de fraude ont été notées, notamment par le transfert d’électeurs d’une localité à une autre. La mobilisation de « nervis » préjudiciable à la sécurité du scrutin.
L’absence de représentants de candidats dans certains bureaux de vote. Le manque de maitrise par les membres de certains bureaux de vote des règles de procédure définies par le code électoral ». La mission d’observation du Resocit recommande à la Cena « de veiller à la présence effective de ses représentants dans les lieux et bureaux de vote avant le début et pendant le scrutin. D’exercer effectivement les pouvoirs que la loi lui confère en matière de lutte contre les pratiques de fraude et de corruption électorales. D’exercer aussi les pouvoirs de sanction que lui confère la loi face aux manquements de toutes les autorités administratives. De faire preuve de plus d’autorité vis-à-vis de ses propres agents ».
2 Commentaires
Limace
En Février, 2012 (12:05 PM)ET C BIEN DE RAPPELER QUE LES ARABES SONT OBLIGER DE FAIRE REVOLUTION JUSQUA LA MORT TANDIS QUE LES SENEGALAIS VOTE ET DEGAGE CELUI QUI NE CORRESPOND PAS AUX ATTENTES
MAIS Y EN A TOUJOURS QUI CHERCHE LA MAUVAISE VOIX...(YEN A MARE) POUR PAS LES NOMEZ
Ndiouly
En Février, 2012 (13:59 PM)Participer à la Discussion