Et Lamine Lô, inspecteur du Trésor public et membre de la commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion, a été désigné pour la rédaction d’un rapport sur cette affaire.
Un document qu’il doit déposer au niveau de la Présidence. L’enquête se fera sur la base des comptes bancaires évoqués par l’étudiant devant les policiers. Au plus tard, demain vendredi, le rapport sera déposé sur la table du président de la République. Quant à Pape Malick Ndiaye qui se trouve présentement à Dakar, il doit s’envoler pour Paris le 15 juin prochain. Retenons qu’il n’a pas été placé sous mandat de dépôt à cause de l’intervention de quatre Organisations non-gouvernementales(Ong),dont une basée en Suisse. En clair, celles-ci qui détiennent le rapport rédigé par l’association dont fait partie Pape Malick Ndiaye, menaçaient de mettre les informations sur la place publique si jamais on le mettait sous les verrous. Pape Malick Ndiaye, de son côté, lors de son premier face à face avec les policiers enquêteurs, avait exigé la libération immédiate de deux de ses amis qui ont été arrêtés par la police ; sinon il n’allait pas parler.
Ce qui a été fait. Il s’agissait des nommés Diouf et Bâ. Face aux enquêteurs, il a pu apporter des preuves à travers un ordinateur mis à sa disposition sur le transfert de huit milliards F Cfa logés dans des comptes bancaires. Des sommes d’argent qui selon lui, ont été détournées de leurs objectifs. À ce stade de l’enquête, Abdoulaye Baldé de la Présidence n’avait pas porté plainte contre l’auteur de la lettre scandaleuse qu’il avait reçue avec les numéros de téléphones et adresses de l’étudiant, sans réagir. Mais, quand il a été informé que Pape Malick Ndiaye balance des informations qui le mouillent jusqu’au cou, il a alors introduit une plainte à la police centrale. Seulement, quand les policiers ont voulu pousser l’enquête jusqu’au fond et face à la menace des Ong, de hautes personnalités ont demandé l’arrêt des interrogatoires.
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