C’est un professeur d’université qui se prononce sur la crise de l’éducation et son corollaire les résultats catastrophiques aux examens du baccalauréat et du Bfem. La présidente du mouvement Car-Lennen s’exprimait en marge d’une visite à Tambacounda pour qualifier l’enseignement au Sénégal de catastrophique.
«En tant que professeur de l’université et n’ayant pas encore terminé sa mission d’enseigner, je dirais que l’enseignement au Sénégal n’est pas un exemple de réussite et les résultats catastrophiques aux examens en font une manifestation tangible. Ce n’est rien d’autre que l’échec du système», analyse-t-elle dans le quotidien L’Observateur.
Car, précise Amsatou Sow Sidibé, «On ne peut pas comprendre, dans les centres d’examen, qu’il y ait zéro résultat. Même au concours d’agrégation, ce n’est pas possible. En ces temps-ci, le principe c’est l’échec. C’est inadmissible car ce sont les générations qui sont sacrifiées et les conséquences, nous les ressentons aujourd’hui certes, mais nous les ressentirons davantage d’ici quelques années quand beaucoup de jeunes deviendront des délinquants, des drogués, alcoolisés parce que désespérés…»
Enfin, conclut-elle : «Un enseignement de qualité est possible, c’est ce qui est exigé. Une réussite de qualité est possible. C’est ce qui est exigé (…) je souhaite grandement que la situation change et qu’on ne dise plus que les résultats sont catastrophiques. Quand c’est catastrophique, c’est le régime qui est catastrophique».
13 Commentaires
Pleurs
En Août, 2015 (11:26 AM)Quand j’ai vu la tronche de ce philosophe (à) ou au travers de la lucarne de la première télévision par la chronologie ce dimanche au moment où je mangeais, j’ai eu un dégoût et je n’ai pas voulu l’écouter même si je l’entendais.
Il y a des gens qui n’ont pas voix au chapitre, par le fait simple des voies qu’ils empruntent. L’histoire doit être dite. Quand la fin du parti socialiste a sonné comme un glas, certains intellos conseillaient avec Abdou Diouf, il n’y a aucun mal à conseiller un chef d’Etat. Bien au contraire dans un pays où on est un citoyen, c’est une excellente chose. Mais à l’heure actuelle, il y a des gens à qui, une certaine catégorie d’intellectuels, n’ose pas opposer leur manière de voir, par un simple complexe. Je dis qu’après la débâcle du parti socialiste et l’installation du parti libéral au pouvoir, vous étiez nombreux à avoir quitté le Sénégal. On vous le concède dans l’ordre de la fuite des cerveaux, mais laissez-nous tranquille. Nous avons galéré, nous universitaires moyens et médiocres selon vos standards. Pourtant, certains, hors de ce système ont voulu démontrer qu’ils sont toujours des nôtres. Que nenni ! Certains, par des bourses ou des cours semestriels ne sont ou n’étaient plus des nôtres (de nombreux autres professeurs de l’universitaire dont on peut trouver les grands noms à travers la toile – je ne les citerai pas ils se reconnaitront comme ils pourront me reconnaître).
Alors que certains se tapaient des milliers de copies à corriger, des dizaines d’étudiants à encadrer, vous, avec des fonds étrangers, vous aviez formé des américains, écrit des livres qui défendent d’autres causes que les nôtres et vous voulez revenir pour réformer l’enseignement supérieur en parlant de concertation. Vous pensez que cela peut marcher ? Je ne le crois pas. La Banque mondiale pourra mettre tous ses fonds, ça ne marchera pas. Posez sur la table l’argent que vous avez gagné et le mérite que vous avez mieux que les compatriotes qui sont restés et qui ont écrit des thèses, produit des livres et formé des compatriotes et ce que vous avez fait ne pèsera pas pour un porte-plume – Vous n’êtes que des sherpas.
Le débat doit être correctement circonscrit, c’est comme cela qu’on pourra nous en sortir sans nous pourrir la tête. Restons honnête pour plus d’équité et d’égalité.
Les véritables acteurs de l’enseignement supérieur de ce pays, en feront les véritables réformes.
La réforme de l’Enseignement supérieur passera par un dialogue entre les acteurs véritables. Cela commence, mais les porteurs de ce dialogue ne sont pas encore complètement ancrés dans le socle de l’échange nécessaire.
Quand les étudiants, les Pats et les enseignants auront, par un système démocratique, désigné leur recteur, leur doyen, leur chef de département et auront un ministre qui mettra pour toutes les structures universitaires les gens compétents qui travaillent sans complaisance, sans possibilité de détournement dans la grande transparence, on changera nos structures universitaires en havre de réflexion et de production scientifique pour le développement hors des slogans creux de Plan Sénégal Emergent ou autre.
La philosophie ne contrôle pas la science, ni l’intelligence.
Anonyme
En Août, 2015 (11:30 AM)Le problème c'est qu'ils s'attaquent pas aux noeuds du problème ! C'est pas avec les réformes actuelles du ministre que la qualité de l'enseignement va s'améliorer. Quand on fait des réformes on ne commence pas là où il faut terminer à savoir augmenter les frais, et "faire ch..." les étudiants! On peut augmenter les frais, supprimer les bourses et toutes les avantages qu'ont les étudiants les limites de l'enseignement supérieur au senegal seront toujours visible: Le problème vient plus des professeurs, de l'encadrement technique, administratif que des étudiants eux mêmes ! Et évidemment c'est plus facile de faire passer des réformes défavorables aux étudiants que d'imaginer des réformes qui "réeduquent" le corps professoral et administratif des universités. Il faut un ministre qui n'a pas peur des professeur pour que l'université sénégalaise, et le système scolaire renaisse.
Anonyme
En Août, 2015 (12:06 PM)un système à revoir et à réformer pffffffffffffff :
Anonyme
En Août, 2015 (12:13 PM)Anonyme
En Août, 2015 (12:53 PM)Anonyme
En Août, 2015 (13:10 PM)les élèves du privés ne sont pas plus intelligents que ceux du publics. ils bénéficient d'un meilleur encadrement rek c'est tout car l'école privée qui ne fait de bons résultats est condamnée à disparaître.
Anonyme
En Août, 2015 (13:13 PM)Anonyme
En Août, 2015 (13:40 PM)Les pauvres parents sans ressource n'ont pas le choix car c le seul choix qui s'impose à eux s'ils veulent que les enfants aillent à l'école.
Anonyme
En Août, 2015 (15:05 PM)Anonyme
En Août, 2015 (16:20 PM)Anonyme
En Août, 2015 (18:28 PM)Wade n'aurait jamais du pardonner ces vautours de socialise en 2000 ...
Apprendre Des Choses Utiles
En Août, 2015 (19:05 PM)À l´université de dakar beaucoup d´étudiants (plus de 50% ) sont inscrits soit en Fac de lettres, soit en droit.
Pendant ce temps, le pays manque d´ouvriers qualifiés (électriciens, mécaniciens, macons, installateurs de panneaux solaires, dessinateurs industriels, carreleurs, soudeurs, menuisiers mécaniques......
Je préfère un ouvrier qui m´installe un systéme électrique solaire à un universitaire diplômé de philosophie qui me tympanise avec Karl marx, Lenine, Engel, kant, nietsche, Camus, .....
Quand j´ai causé il y a environ 28 ans(1987) avec un un ingénieur gréque que j´avais rencontré en Belgique, je lui faisais l´apologie de Platon, Aristote , Socrate..... Il m´avait longtemps écouté avant de me répondre:
......ce sont ces gens là qui nous ont retardé
25 ans aprés 2012-2015 l´avenir lui a donné RAISON.
La Grèce pays de l´union européene avec ses philosophes est maltraité comme un pays en développement.
La Corée du Sud, la Suède, le Norvége, la Finlande ou la Suisse qui n´ont pas fourni de grands philosphes....sont plus stableséconomiquement que ce pays.
Apprenons à nos enfants des choses utiles qui nous aident à progresser, à améliorer notre cadre de vie au lieu de nous recrocqueviller derrière la réligion et le fatalisme.
Gora Diagne
gtdiagne(at) web.de
Sophos
En Août, 2015 (19:14 PM)Participer à la Discussion