Une étude, qui a été menée dans le cadre du projet de recherche sur les politiques macroéconomiques dans les pays à faible revenu, révèle que le Sénégal pèche dans l’évaluation des projets d’investissement. Dans cette recherche présentée hier, lors d’un atelier organisé par le ministère du Plan, par Salifou Issoufou du département Afrique du Fmi, la qualité de l’évaluation des projets est nulle. Le Sénégal a eu une note de 0%, alors que la Côte d’Ivoire est à 30%.
Le Sénégal n’a pas la cote dans le processus d’investissements publics. Comparé à la Côte d’Ivoire, un des pays majeurs de la sous-région et à l’Afrique du Sud, un pays émergent auquel il veut s’égaler, le Sénégal est au bas du tableau. C’est du moins ce qui ressort de l’étude sur «l’efficacité des investissements publics dans le secteur de l’énergie et consolidation budgétaire au Sénégal» qui a été présentée hier, par Salifou Issoufou du département Afrique du Fonds monétaire international (Fmi), lors d’un atelier organisé par le ministère du Plan. Cette étude, qui a été menée en 2012, s’inscrit dans le cadre du projet de recherche sur les politiques macroéconomiques dans les pays à faible revenu appuyé par le département pour le développement international du Royaume-Uni.Le processus d’investissements publics comprend, selon le présentateur, l’étude de faisabilité des projets, la sélection des projets d’investissement, la mise en œuvre des projets et l’évaluation. Cette dernière étape permet de voir est-ce que ce qui a été projeté en termes de contribution à la croissance du Pib ou en termes de coût, a été atteint. L’ensemble de ce processus donne le niveau de l’efficience des investissements publics.
Déficience des investissements publics
Ainsi, indique M. Issoufou, un des auteurs du document, au niveau de l’étude de faisabilité des projets d’investissement, la qualité en Afrique du Sud est de 100%. La Côte d’ivoire est également en avance là-dessus. Elle est 90%. Le Sénégal n’est qu’à 20%. Concernant la sélection des projets, l’Afrique du Sud est bien cotée. A ce niveau, le Sénégal est un peu en avance sur la Côte d’Ivoire. Au niveau de la mise en œuvre, l’Afrique du Sud est bien cotée. Elle est à 70%. La Côte d’Ivoire qui a un taux de 40% dame encore le pion au Sénégal, qui n’est qu’à 30%. Pour ce qui concerne l’évaluation, l’étape qui permet de voir est-ce que ce qui a été projeté en termes de contribution à la croissance du Pib ou en termes de coût a été atteint, la note du Sénégal est décevante. Il a 0%, alors que l’Afrique du Sud est à 80%, la Côte d’Ivoire, à 30%.
Si on fait la moyenne de ces quatre étapes du processus des investissements publics, le Sénégal se retrouve avec un taux de 24%, contre 47% pour la Côte d’Ivoire et 88% pour l’Afrique du Sud.
Au-delà de la déficience des investissements publics, le document est revenu sur le déficit budgétaire et celui de croissance du Pib réel. Il rappelle qu’entre 2001 et 2006, le Sénégal a été à un taux de déficit budgétaire de 2,5% du Pib. Dans cette période, le Sénégal était Pays pauvre très endetté (Ppte). De 2007 et 2012, ce déficit a significativement augmenté en passant à 5,1% en moyenne. Une situation que les chercheurs ont imputée en partie aux difficultés notées dans le secteur de l’énergie, l’inefficience des dépenses courantes…
L’économiste du Fmi souligne par exemple qu’en 2012, les subventions allouées à la Senelec représentent 1,5% du Pib. A cause de ses difficultés, la Senelec n’arrive pas à payer ses impôts. Et ce manque à gagner pour les services fiscaux est estimé 0,5% du Pib. Le déficit lié aux difficultés de la Senelec représente environ 2,5% du Pib. Une étude menée en 2011 a montré aussi que les délestages ont entraîné une perte de 1 à 1,5% de croissance. «La croissance pendant ces années était en moyenne à 3,5%. S’il n’y avait pas de délestage, si les problèmes de l’électricité n’existaient pas, cette croissance pouvait être à 5% environ», soutient Salifou Issoufou.
Réformer le secteur de l’énergie
Face à ces difficultés, les auteurs de l’étude préconisent de rationaliser les dépenses publiques, en compressant les dépenses en consommation publique. Ils jugent aussi que réformer le secteur de l’énergie est important en ce sens. Cette réforme, estime le présentateur, «peut se faire en investissant dans un nouveau secteur d’énergie beaucoup plus efficace qui utilise des intrants moins chers et cela va permettre d’améliorer le mode de production, de distribution de l’électricité. Cette réforme peut être accompagnée par d’autres investissements dans des infrastructures de transport, de communication. Une fois cette réforme entreprise, cela peut conduire à une hausse de la croissance».
16 Commentaires
Le Meilleur
En Juin, 2014 (14:27 PM)15 ans d'invincibilité !
8 ans Roi des arènes
Niveau international: Combien de fois champion CDEAO ? je ne compte plus !
Meilleur lutteur du cinquantenaire
Reportage intérieur sport Canal +
livre sur Yékini et la lutte de manière générale intitulé "Lutteurs Sénégalais"
Bandes dessinée sur yékini intitulée "YEKINI LE ROI DES ARENES" présentée au festival BD d’Angoulême
Vis champion d’Afrique à Johannesburg en lutte olympique !
Lion d'or 2005 le seul lutteur à l'avoir au senegal
Champion pour l’éducation en 2010 par COCIDEP
Mentor de la 16 Promotion 2011 de ENDA LID AFRICA après Feu Kéba Mbaye et Cheikh amidou Kane
Senegal moome on a tendance à mettre en avant la médiocrité avec une hypocrisie sans commune mesure !
té nguèène bayi diakhassé Balla gaye 2 ak yèkini qui sont 2 superbes gars ! Yékini massoul wakh lou gnaaw si BG2 ! Malheureusement BG2 à tendance à se laisser influencer par les Chaytaanes !
Vous pouvez complétez la liste chers amis ! WASSALAM !
Hhh
En Juin, 2014 (14:31 PM)Bay
En Juin, 2014 (14:32 PM)Alfa Gueye
En Juin, 2014 (14:55 PM)Titan
En Juin, 2014 (15:06 PM)ay thiouné lénou
Attention
En Juin, 2014 (15:16 PM)En effet pour brouiller l'esprit des gents le journaliste refuse systématiquement de préciser la période concernée. Il va d'une période à l'autre sans nous dire exactement de quelle période précisément.
Ensuite le FMI veut que l'on AUGMENTE les PRIX pour entrer dans leur grille d'analyse, mais ça le journaliste ne le met pas en exergue.
Je ne pense pas que vu les potentialités économiques de la Côte d'Ivoire que l'on puisse faire systématiquement le parallèle avec le Sénégal.
Au Sénégal l'Etat intervient beaucoup dans le social (entre le Magals, les gamous, les Thiants, etc...).
X
En Juin, 2014 (15:44 PM)Sexe
En Juin, 2014 (16:29 PM)Fans
En Juin, 2014 (16:54 PM)Nspp
En Juin, 2014 (17:30 PM)Xxx3
En Juin, 2014 (19:25 PM)Ziiiiiii
En Juin, 2014 (00:34 AM)au lieu d'économiser nos budgets pour développer nos pays .
ils pillent nos richesses et s'enrichient.
aucun gouvernement africain n'a quitté le pouvoir sans faire des crimes financiere qu'on le sache ou pas.
tous les plans du mondes et conceptes seront initiés en afrique noire. mais rien ne marchera.
Ikam Louwey
En Juin, 2014 (02:57 AM)2. La plupart du projet sont archaïques -- la majorité des projets sont terminés sans clarté initiale du projet ou ancun objectifs /orientations générales.
3. organisation orientée vers une synergie: pour une majorité de projet axé sur les organisations, il y a très peu de volonté supérieurs de gestion à fournir les ressources nécessaires et de l'autorité pour le success du projet.
4. La plupart des projets n'ont pas de planifications appropriées . -- un diagramme à barres semble dominer comme une planification centrale . il n'existe donc aucunes spécifications détaillées de l'action individuelle des étapes nécessaires à la mise en oeuvre du projet.
5.Organisation /consultation avec les partenaires/clients -- pour la plupart des programmes et projets, la communication fondee sur une consultation active de toutes les parties concernées sont inexistantes ou ells sont effectué lorsque il y a des conflits ou protestations du public.
6. Project de l'organisation du personnel le recrutement et la sélection des consultants ,les projets a grande envergure axée sur les organisations ne semblent pas avoir de plans appropriés pour le recrutement des membres de l'équipe de base, leur sélection, et leur formation.
7. Organisation de suivie et de retroactivite - -un nombre important de projets font proie a une fin de disposition globale de contrôle de l'information à chaque phase du processus de mise en œuvre.
8. Organisation et Communication -- il existe un nombre important de projets qui souffrent de MUTISME sur les réseaux approprié et les données nécessaires à tous les facteurs clés de mise en œuvre des projets.
9. organisation et strategies de dépannage -- La plupart des projets souffrent d'incapacités à gérer les crises inattendues et les déviations de plans de projet.
10. Incompétents gestionnaires de projet -- La plupart des gens qui assumer des postes de gestionnaires de projet sont des experts techniques et des incompétents administrativement, inter-personnellement, et techniquement (spécifique au projet). Dans certaines organisations, les principaux membres de l'équipe de projet ont très peu de pouvoir pour s'acquitter de leurs tâches.
11. Puissance excessive et de la politique -- il est courant de trouver des degrés d'activités politiques au sein des organisations et des perceptions des projets favorisant l'autonomie des intérêts des membres de cette organisation.
12. Impact négatif des événements environnementaux – pareil dans tout le continent pour rechercher les facteurs organisationnels (en particulier dans le secteur public) concernant le fonctionnement ou recrutement des équipes de project .
13. L’urgence est une notion insaisissable -- pour la plupart des projets du secteur public, la perception de l'importance des projets ou la nécessité de mettre en œuvre des projets dès que possible.
Tous ces symptômes représentent une importante pléthore de mauvaises pratiques, qui doivent être abordées si la gestion des projets va rester comme un moyen par lequel le secteur public et le secteur privé vont utiliser pour atteindre leurs objectifs en Afrique. La Gestion de projet c'est la la capacité de fournir aux organisations des outils puissants pour améliorer leur capacité de planifier, mettre en œuvre le contrôle de leurs activités, Aussi la façon d' utiliser nos ressources humains et les ressources naturelles devront être pratiqués à partir de la compréhension de ses caractéristiques .
Maïmoune
En Juin, 2014 (08:46 AM)Alhadj
En Juin, 2014 (09:20 AM)Deug
En Juin, 2014 (12:04 PM)ensuite il faut moderniser le fonctionnement de l'État et ses démembrements!!!
ensuite il faut nos chercheurs planchent sur nos propre réalités!!!
a quand la fin de la recherche stérile dans les universités?
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