TRACTATIONS - Quête d’une alliance, victoire avec Rewmi : Idrissa Seck, objet de convoitise électorale

A peine ont-ils convenu d’aller ensemble séparément que les deux camps de la Coalition populaire pour l’alternative peaufinent chacun un plan d’élargissement de leur base électorale. Aussi bien le camp de Ousmane Tanor Dieng du Ps et Abdoulaye Bathily de la Ld/Mpt que celui constitué autour de Moustapha Niasse de l’Afp sont prêts à s’ouvrir au parti Rewmi de l’ex-Premier ministre Idrissa Seck en tournée dans la sous-région.

Le Groupe des huit (8) partis, membres de la Cpa et qui ont opté pour une candidature plurielle à l’élection présidentielle et une liste unique aux législatives, a considéré hier, suite à une réunion, que «l’accent doit être mis désormais sur tout ce qui unit et renforce les différents pôles de l’opposition». Et qui plus, «ce groupe travaille déjà dans une nouvelle dynamique de renforcement de leur coalition et d’élargissement à d’autres partis (…)». C’est dans cette dynamique que nous avons appris que des tractations ont été engagées par le camp de Ousmane Tanor Dieng et Abdoulaye Bathily en direction de Rewmi de l’ex-Premier ministre Idrissa Seck.

Au sommet de ces partis, des démarches ont été effectuées. Ce que confirme d’ailleurs le Pr Abdoulaye Bathily et qui le justifie par la nécessité de «former une alliance victorieuse» lors des prochaines élections. Et cette certitude est renforcée par les termes du communiqué hier où l’on parle du groupe qui travaille déjà (sic) à l’élargissement à d’autres partis.

Dans l’autre camp de la Cpa, baptisé hier, «Alternative 2007», on ne cracherait pas sur une alliance électorale avec Rewmi de Idrissa Seck. En effet, à l’issue de leur réunion, hier, Moustapha Niasse se dit disposé à dialoguer avec l’ex-Premier ministre Idrissa Seck et son parti Rewmi. Pour le secrétaire général de l’Afp, «Idrissa Seck est un citoyen Sénégalais ; il a assumé des fonctions gouvernementales qui ont prouvé que c’est un cadre sénégalais. S’il veut discuter avec nous, nous avons obligation de dialoguer avec lui». Il répondait à une question d’un confrère ; non sans préciser que «le dialogue n’a jamais été une attitude négative dans une démocratie».