Un léger vent de rébellion souffle au Pds. Certains responsables libéraux fustigent la mise en place, par Abdoulaye Wade, d'une commission de 95 membres pour encadrer les renouvellements du parti.
Si d'aucuns estiment que la priorité doit être la mobilisation et l'élaboration d'une offre politique alternative crédible, en vue de la présidentielle de 2019, d'autres critiquent la composition de la commission en question.
Selon Les Échos, ces derniers jugent l'attelage pléthorique et considèrent que la plupart de ses membres sont inexpérimentés. Le journal souligne que des responsables comme Babacar Gaye, Ibra Diouf Niokhobaye et Bakhao Diongue ont abondé dans ce sens.
Les Échos rapporte que le ton est monté au cours de la réunion, qui s'est ouverte sous la présidence d'Oumar Sarr, le coordonnateur du Pds pour se terminer avec Lamine Thiam aux manettes. Le premier ayant cédé son siège au second pour partir assister à une réunion des leaders de l'opposition.
La question de la commission chargée des renouvellements au Pds, sera remise sur la table lors de la rencontre convoquée pour jeudi prochain.
27 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (11:08 AM)Pendant que la santé publique agonise et que nos hôpitaux sont des mouroirs avec un plateau médical inexistant;
Pendant que 16% des populations rurales sont dans la zone d'insécurité alimentaire, conséquence du flop dans la commercialisation de leur dur labeur et de son échec dans son objectif d'autosuffisance en riz annoncée pour 2017;
Pendant que la pauvreté devient chronique, culminant au taux de 77,5% dans des régions périphériques comme Kolda, classant le Sénégal dans le top 25 des pays les plus pauvres;
Pendant que la sécurité publique laisse les enfants à la merci des pédophiles et autres adeptes de pratiques mystiques conséquence de son échec dans l'opération retrait des enfants de la rue;
Pendant que nos jeunes meurent dans le désert ou sont emprisonnés et vendus en Libye, conséquence de l'absence de politique d'emploi et de financement pour les jeunes;
Son excellence, le Président Macky Sall ne trouve d'autre priorité qu'un projet de construction d'un palais Royal à Diamniadio juste pour son confort personnel. Si l'on sait que le simple centre de conférence Abdou Diouf a coûté 57 milliards, il faut compter encore des dizaines de milliards à débourser pour ce caprice personnel du Roi-lion.
Faut-il en rire ou en pleurer?
Le pire, c'est l'indigence de l'argumentaire avancé: "le palais de l'avenue Roume est un symbole de l'héritage colonial".
Le Président Macky Sall se découvre donc un subit sentiment anticolonialiste et, pour lui, cela doit s'exprimer par un "nationalisme immobilier".
Non monsieur le Président, nous ne sommes pas dupes au point d'ignorer que vous êtes le serviteur zélé des intérêts néocoloniaux et étrangers.
Le refus patriotique de cette exploitation se joue plus sur les enjeux présents que sur une fixation sur un passé (immobilier).
Sur ce registre, vous avez délibérément vendangé et bradé nos intérêts nationaux, sur la dette, les ressources
naturelles, les marchés publics. Vous êtes prompts à vous dépêcher manifester en France pour Charlie Hebdo alors que les tueries, en Casamance (Bofa), vous laissent de marbre.
Monsieur le Président nous ne désespérions pas que vous vous réveilliez de votre profond sommeil, mais nous sommes au regret de constater que vous avez sombré dans un coma profond, dont les rares réminiscences narcissiques coûtent, hélas, trop au pauvre peuple Sénégalais.
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Anonyme
En Mars, 2018 (11:14 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:20 AM)Cette décision consacre définitivement l’innocence de Karim, révèle nos confrères de Walfadjiri.
Pour rappel, la Cour d’Appel de Paris s’était prononcée, en décembre dernier, sur ce dossier avant de le mettre en délibéré au 14 mars 2018. Un dossier dans lequel l’Etat du Sénégal avait décidé de faire appel de la décision du Tribunal de grande instance de Paris, qui avait rejeté la demande de confiscation des biens de Karim Wade et Bibo bourgi formulée par le Sénégal.
Mansawali Walimansa Mansa 2019
En Mars, 2018 (11:30 AM)LE PRESIDENT ABDOULAYE VEILLE DEPUIS SON PALAIS DE VERSAILLES
QU'EST-CE QUI N'A PAS ETE DIT DU PLUS VIEUX PARTI DE LA DEMOCRATIE
SENEGALAISE DEPUIS 1974 ,? MAIS LE PDS EST TOUJOURS VIVANT DEBOUT
NOTRE VIEUX RENARD DU DESERT POLITIQUE EST TOUJOURS PLUS FORT DE CELA
KARIM MEISSA WADE 2019
Anonyme
En Mars, 2018 (11:42 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:44 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:48 AM)La Verite
En Mars, 2018 (11:51 AM)Foulbés!
En Mars, 2018 (12:04 PM)Si ce trio de cruellement certainisés
arrivent enfin à refuser publiquement l'ignominie ignominieuse enracinée dans les souillés étangs-mares wadiens,
c'est que les traces de pur sang peul et sérère encore présent dans leurs corps-âmes bouge et circule!
Or, le bilan effectif de l'ex président accidentel, wade Abdoulaye, devrait être suffisant pour que tout être humainement humain, soit hors de ces délires délirantes qui souillent-déchirent-humilient-abîment le Senegal depuis le 01.01.1963, pou atteinte les zéniths sous la sinistre ère de "l'être" explicitement cité ci-dessus.
Anonyme
En Mars, 2018 (12:19 PM)Koor Siga Paal
En Mars, 2018 (12:30 PM)Odette Ba
En Mars, 2018 (13:02 PM)Yvette Bugul
En Mars, 2018 (13:03 PM)Binta Cisse
En Mars, 2018 (13:05 PM)Diary Diallo
En Mars, 2018 (13:06 PM)Macky 2019
Penda Diop
En Mars, 2018 (13:07 PM)Maya Keita
En Mars, 2018 (13:09 PM)Macky président 2019
Anonyme
En Mars, 2018 (14:03 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:37 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:47 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:48 PM)Les responsables restent à Dakar à se tirer entre eux. C'est malheureux...
Anonyme
En Mars, 2018 (15:57 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:57 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (18:06 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:47 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (23:54 PM)Affaire Karim Wade : la justice française déboute l’Etat du Sénégal
La Cour d’appel de Paris confirme le jugement rendu il y a dix-huit mois. Les biens de Karim Wade en France ne pourront être saisis.
Affaire Karim Wade : la justice française déboute l’Etat du Sénégal
La saisie des biens en France de l’ancien ministre sénégalais Karim Wade et de l’homme d’affaires Ibrahim Aboukhalil, dit Bibo Bourgi, n’aura pas lieu. Ce n’est pas faute pour l’Etat du Sénégal d’avoir essayé, voire de s’être acharné pour obtenir la confiscation de deux biens immobiliers dans le 16earrondissement de Paris et d’un compte bancaire.
Il n’en sera rien. Mercredi 14 mars, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement rendu le 26 septembre 2016 par le tribunal de Grande instance de Paris, refusant la demande du Sénégal.
L’infraction d’« enrichissement illicite » si chère à la justice sénégalaise, qui a ainsi condamné les deux hommes en 2015, année de la demande d’entraide pénale internationale de l’Etat du Sénégal, n’est pas reconnue en droit français. Le magistrat parisien a ainsi cherché des qualifications conformes aux textes de loi des crimes présumés : de la corruption au blanchiment de fonds en passant par les abus de biens sociaux. Mais rien n’a pu être établi.
La Cour de répression de l'enrichissement illicite, désavouée
Le fils de l’ancien président du Sénégal Abdoulaye Wade (2000-2012) et son ami, que la justice sénégalaise considère comme son « prête-nom », ont eu gain de cause. Le jugement de la controversée Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) se trouve désavoué.
« L’Etat du Sénégal a exercé des pressions incroyables mais nous sommes enfin dans le respect du droit, dans un Etat de droit imperméable à toute instrumentalisation, dit Corinne Dreyfus-Schmidt, avocate de M. Aboukhalil. La CREI et ses violations des standards du droit international en matière de procès équitable, sont enfin reconnues par cette décision. »
Condamné à six ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de francs CFA (209 millions d’euros) pour « enrichissement illicite », Karim Wade a été gracié, de même que M. Aboukhalil, par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, en 2016. Après trois ans de détention à la prison de Rebeuss, à Dakar, Karim Wade s’est installé au Qatar. M. Aboukhalil, qui a souffert de graves problèmes de santé, a rejoint la France.
Briguer la magistrature suprême
« La justice sénégalaise a été instrumentalisée. La détention de Karim Wade était arbitraire et l’arrêt de la CREI est dépourvu de toute valeur juridique », souligne le collectif des avocats sénégalais et français de M. Wade. Et de poursuivre sur un registre plus politique: « Aucune nouvelle manipulation de la justice sénégalaise n’empêchera Karim Wade d’exercer ses droits civils et politiques pour une candidature effective à l’élection présidentielle de février 2019. »
Aujourd’hui âgé de 49 ans, Karim Wade ne cache plus son intention de briguer la magistrature suprême. En 2013, au lendemain de sa condamnation par la CREI, le ministre de la justice, Sidiki Kaba, avait précisé que la cour spéciale avait « écarté l’interdiction de l’exercice des droits civiques, civils et de famille prévue par l’article 34 du code pénal », réfutant l’existence de tout « projet politique pour couler un adversaire ».
Sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais, a récemment réaffirmé sa volonté de faire de Karim Wade son candidat à l’élection présidentielle. D’ici là, à Doha, d’où il suit l’évolution politique de son pays et s’entretient régulièrement avec ses relais, il prépare son retour à Dakar, où il pourrait être attendu de pied ferme.
Le Monde Afrique
Anonyme
En Mars, 2018 (15:54 PM)Participer à la Discussion