Les tests cliniques pour un vaccin contre le virus Ebola ont dû être suspendus en Suisse après que certains patients se sont plaints de douleurs aux articulations.
Quatre des 59 personnes à avoir testé un vaccin contre Ebola au cours d'un essai clinique en Suisse ont souffert de douleurs d'articulations aux doigts et aux orteils. Ces effets secondaires indésirables ont été ressentis 10 à 15 jours après avoir reçu l'injection. Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) où les vaccins étaient en test, ont donc décidé de suspendre les essais.
Ce vaccin a été conçu par le Laboratoire national de microbiologie du Canada, à Winnipeg. Le gouvernement canadien en a fait don à l'Organisation mondiale de la santé.
"Nous voulons suspendre l'essai clinique pendant quelques semaines parce que nous ne nous attendions pas à ça. Les autres équipes qui font un essai clinique n'ont pas constaté le même phénomène", a expliqué le Dr Huttner, microbiologiste et infectiologue aux HUG, citée par la presse canadienne.
Le chercheur a donné des nouvelles rassurantes des patients ayant ressenti des effets secondaires. Ils vont bien. "Ce sont des gens qui travaillent; ils vaquent normalement à leurs occupations. Ce sont des effets très mineurs".
Reprise des essais le 5 janvier
Ces douleurs peuvent survenir chez des personnes ayant une infection virale ou après avoir reçu certains vaccins, relativisent les HUG dans un communiqué.
Rien d'inquiétant donc. Les chercheurs suisses vont profiter de cette interruption des essais pour évaluer l'intensité de ces effets secondaires et analyser chez un plus grand nombre de patients la fréquence de ces douleurs articulaires, précise RTS info. "On veut juste savoir ce qui se passe avant d'aller de l'avant en distribuant davantage de vaccins", a précisé le Dr Huttner. Les tests devraient reprendre le 5 janvier prochain.
D'autres vaccins anti Ebola font l'objet d'essais cliniques ailleurs dans le monde, notamment aux États-Unis
9 Commentaires
Savant Indien
En Décembre, 2014 (03:02 AM)Ici Chient Mechant Contre Ebol
En Décembre, 2014 (03:19 AM)Ww
En Décembre, 2014 (07:51 AM)Pissassi
En Décembre, 2014 (07:55 AM)Resid
En Décembre, 2014 (09:35 AM)Visiter cliclogemen t . com pour vendre, Louer ou acheter vos terrains, Maison, appartements Partout au Sénégal……..
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Serigntoubatoubeul
En Décembre, 2014 (11:38 AM)Dieu n a dit nulle part de construire une mosquée ni de donner à manger.
1-chahada
2- prier
3-jeuner
4-zakat
5- aller à la mecque une fois si possible.
point barre
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Fo pas censurer les gens à cause de leurs commentaires car la pollution est relative; à partir d'ou c est polluant et ça pollue quoi et qui?
Niaax =alobÉ
En Décembre, 2014 (16:33 PM)ALOBÉ
MOYE MAMOU (ÉBOLA)
Ziza
En Décembre, 2014 (20:45 PM)Mounos
En Décembre, 2014 (21:54 PM)• Faits divers
Paris : le vrai malade du sida fabriquait de faux malades
L'homme, qui bénéficiait d'un titre de séjour pour pouvoir être soigné en France, utilisait sa maladie pour obtenir des papiers à d'autres.
12 Déc. 2014, 14h32 |
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Info le Parisien
L’escroc, atteint du sida, se faisait dépister sous différentes identités. Une fois le diagnostic établi, contre une somme d’argent, ses clients récupéraient les analyses pour bénéficier d’un titre de séjour provisoire. (PhotoPQR/«l’Alsace»/Jean-Marc Loos.)
Son mode opératoire -- jusqu'alors inédit -- a donné bien du fil à retordre aux policiers parisiens lancés à ses trousses. Un Ivoirien âgé d'une cinquantaine d'années, soupçonné d'avoir obtenu plusieurs centaines de titres de séjour pour des étrangers sans papiers, a été incarcéré il y a quelques semaines.
Malade du sida depuis des années et bénéficiant d'une carte de séjour provisoire au titre de son état de santé pour lui permettre d'être soigné, l'aigrefin s'est fait passer à plusieurs reprises pour un autre étranger. Ce qui lui permettait, grâce à son statut particulier, d'obtenir des papiers pour ces irréguliers afin qu'ils puissent rester sur le sol français. Il a ainsi multiplié les obtentions de titres de séjour valables un an, mais qui étaient automatiquement reconduites compte tenu de la supposée maladie dont souffraient les bénéficiaires. Ceux-ci ne devraient pas être inquiétés par la police puisque leur dossier est protégé par le secret médical.
Un médecin complice de l'escroquerie
« Il négociait chaque titre entre 2 000 et 3 000 €, précise une source judiciaire. Il facturait ensuite le renouvellement autour de 500 €. Il semble avoir agi de la sorte depuis 2008. Il a fait bénéficier de ses services plusieurs centaines d'étrangers arrivés en France sans titre de séjour. C'est la première fois que nous détectons ce type d'arnaque afin de favoriser des étrangers en France. »
Selon nos informations, les policiers parisiens chargés de cette délicate enquête sont parvenus, jeudi, à identifier l'un des principaux complices de cet escroc pas comme les autres : un médecin, âgé de 60 ans, implanté à Paris. Ce dernier a été interpellé avant d'être placé en garde à vue. Il est soupçonné d'avoir délivré de nombreuses ordonnances de complaisance afin que l'escroc puisse faire des dépistages du VIH sous différents noms. Des analyses qu'il faisait effectuer en milieu hospitalier ou dans des laboratoires privés. « L'homme à l'origine de cette arnaque se présentait dans les laboratoires ou à l'hôpital avec une ordonnance au nom des gens qui étaient venus le solliciter, poursuit la même source. Une fois le diagnostic du sida établi, il suffisait aux clients de l'escroc de se présenter en préfecture avec ces analyses pour récupérer le titre de séjour provisoire décerné à ceux qui ont besoin de soins. »
Une faille dans le système de surveillance
Au fil de leurs investigations, les enquêteurs ont mis au jour une des failles du système médical français, parfaitement exploitée par l'aigrefin. « Au moment où il se présentait dans ces labos ou à l'hôpital, personne ne vérifiait son identité, souligne un proche de l'affaire. Pourtant les hôpitaux sont dotés d'une cellule d'identito-vigilance. Il s'agit d'un système de surveillance et de gestion des risques liés à l'identification des patients. Lorsque l'on questionne les hôpitaux sur le fait de savoir pourquoi ils ne vérifient pas plus l'identité de leurs patients, ils répondent qu'ils ne sont pas là pour faire le travail de la police. Et en ce qui concerne les laboratoires d'analyses médicales, ces entreprises sont dans une démarche principalement mercantile... »
L'arnaqueur, domicilié dans un appartement au confort spartiate d'un immeuble situé à Bobigny (Seine-Saint-Denis), aurait expédié une bonne partie des « revenus » obtenus grâce à sa maladie vers son pays d'origine. Plusieurs dizaines de milliers d'euros tirés de cette escroquerie auraient ainsi été envoyés vers la Côte d'Ivoire. Le même homme a également recruté une femme, comme lui porteuse du VIH, afin de permettre à des étrangères en situation irrégulière de se voir délivrer des papiers selon la même combine. « Son système était parfaitement rodé et il débordait de demandes, ajoute la même source. A l'issue de son audition, il a reconnu a minima les faits. »
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