La région de Kaffrine (centre) a enregistré des contreperformances dans le secteur de la santé et de l’action sociale en 2018, a déploré, lundi, le médecin-chef de la région, docteur Mamadou Moustapha Diop.
’’Le paludisme est passé de 6 pour 1000 en 2017 à 12 pour 1000 en 2018. Le taux de prévalence du VIH/Sida est passé de 5% en 2017 à 9% en 2018. Dans le domaine sanitaire, la région de Kaffrine a connu des contreperformances pour l’année 2018’’, a déclaré le médecin-chef, faisant aussi remarquer une augmentation de l’hyper-tension artérielle
Docteur Diop s’exprimait en marge de la revue annuelle conjointe (RAC) dans le secteur de la santé et de l’action sociale. Cette rencontre a été présidée par le gouverneur Jean Baptiste Coly en présence des acteurs de la santé, des élus locaux et des chefs de service.
Selon lui, il y a une augmentation du nombre de cas de paludisme ’’du fait du retrait de certains partenaires comme l’Aspersion intra-domiciliaire (AID) mais aussi du fait de la non utilisation des moustiquaires imprégnées par certaines populations de Kaffrine’’.
Parlant de l’hypertension artérielle, il a estimé qu’il est important de ’’faire des actions comme le dépistage’’ pour dimunuer cette pathologie.
’’Les populations doivent penser à faire des activités physiques et prendre des mesures pour une bonne hygiène alimentaire’’, a invité le médecin-chef.
Il a aussi assuré que des plans d’action sont envisagées par la région médicale pour faire face au VIH/ Sida dans le Ndoucoumane.
Dans le secteur de la santé, Kaffrine a connu huit mois de grève, a relevé le médecin-chef. ’’Nous avons été confrontés en 2018 à des grèves générales mais aussi à des boycotts de certains programmes de santé’’, a-t-il encore déploré.
Docteur Mamadou Moustapha Diop a, par ailleurs, plaidé pour de spécialistes en cardiologie et en chirurgie, tout en saluant les efforts consentis par l’Etat pour la construction d’infrastructures sanitaires et la dotation d’équipements sanitaires
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