Un atelier de partage des études effectuées par la Commission de supervision et de régulation des institutions de sécurité sociale (Cosriss) et l’Ipres est ouvert hier à Dakar. Il a pour objectif de déterminer le montant du « minimum vieillesse » et de la pension minimale par rapport aux niveaux de pauvreté et des pensions servies.
Pour améliorer les conditions de vie des personnes du troisième âge, la Commission de supervision et de régulation des institutions de sécurité sociale (Cosriss) avait piloté une étude en 2009. L’instauration d’une allocation de solidarité aux personnes âgées dénommée « minimum vieillesse », l’institution d’une pension minimale de retraite et l’instauration d’une assurance médicament pour les retraités ont été recommandées.
Selon le président de la Cosriss, Alpha Ndiaye, des services compétents de l’Ipres ont été saisis dans ce cadre pour effectuer des simulations actuarielles du « minimum vieillesse » et de la pension minimale suivant différentes hypothèses. «Cette rencontre est le lieu de partager avec tous les acteurs concernés par la prise en charge des personnes âgées ces études commanditées en vue de proposer différents montants de prestations à allouer et de déterminer le coût global du financement », indique-t-il. A l’en croire, la pension minimale est une allocation complémentaire accordée à toute personne bénéficiaire d’une pension de retraite de l’Ipres pour que le montant de ses prestations atteigne un niveau jugé comme un minimum vital.
« La mise en place du "minimum vieillesse" concerne toutes les personnes âgées de 60 ans et plus qui n’ont jamais été affiliées à un système de retraite ni au niveau du Fonds national de retraite ni à l’Ipres », informe-t-il.
Supprimer la pauvreté chez les personnes âgées
D’après l’auteur de l’étude, le Pr Latif Dramani, par ailleurs coordonateur du Centre de recherche en économie et finance appliquées de Thiès, l’étude a révélé que les personnes âgées de 60 et plus sont déficitaires et peinent à pouvoir financer leur consommation. D’où l’intérêt d’instaurer, pour ces derniers, une pension minimale et un « minimum vieillesse ». « Si l’on regarde le montant à donner, pour qu’il puisse avoir un minimum vital et vivre dans les conditions décentes, il y a des montants qu’on estime à 18.000, 30.000 ou 56.900 FCfa », argue-t-il. Non sans préciser que les stimulations faites dans l’étude révèlent que même si on donne 56.000 FCfa, cette somme ne contribue que de 10% de ce qu’on devrait donner à un individu pour qu’il vive normalement.
Le Pr Dramani propose qu’il y ait une dynamique de complémentarité. «Ce n’est pas que l’Etat qui doit donner de l’argent à ces personnes âgées, il y a aussi le système privé. Il faut qu’il y ait une synergie entre ces deux secteurs », dit-il. Présidant l’ouverture de l’atelier, le ministre de la Fonction publique, Mansour Sy, indique que l’instauration et le financement du « minimum vieillesse » et de la pension minimale au Sénégal sont des mesures susceptibles d’alléger voire supprimer la pauvreté chez les personnes âgées. « Nous sommes convaincus que l’extension significative du champ de la couverture sociale aura un impact certain sur la relance de la consommation », souligne M. Sy.
Car, soutient-il, les transferts non contributifs, à travers l’assistance sociale, permettent aux populations pauvres de disposer d’un revenu minimum, de moyens de subsistance et de soins de santé acceptables.
Maguette Guèye DIEDHIOU
2 Commentaires
Deug
En Avril, 2014 (10:07 AM)Hier, Mes El Hadji Amadou Sall, Ciré Clédor Ly, Demba Ciré Bathily et Mohamed Seydou Diagne ont adressé une lettre à Jim Yong Kim, président du groupe de la Banque Mondiale s/c de Madame Véra Songwé, représentant Résident de la Banque mondiale au Sénégal. Une correspondance dans laquelle les avocats de Karim Wade sollicite la collaboration de la Banque mondiale pour prouver l’innocence de leur client. «Les plus hautes autorités du Sénégal en complicité avec le Procureur spécial et la Commission d’instruction introduisent
une nouvelle accusation fantaisiste et mensongère selon laquelle le ministre d’Etat Karim Wade posséderait un compte à Singapour auprès de la Banque ‘Industrial and Commercial Bank of China’ disposant d’un solde de quarante cinq milliards de Francs Cfa (45 000 000 000 F cfa) à savoir 93 726 204 millions de dollars Us», écrivent les avocats de Karim Wade. «En tant que chef de file des bailleurs de fonds au Sénégal qui a adhéré à votre programme Star (Stolen Asset Recovery- Récupération des actifs/avoirs volés), nous vous demandons de bien vouloir saisir immédiatement les autorités de Singapour pour rapatrier au Sénégal, ces prétendues sommes d’argent qui existeraient sur ce prétendu compte», ordonnent Mes Ciré Clédor Ly, El Hadji Amadou Sall et consorts. «Nous vous demandons au nom de notre client de bien vouloir demander aux autorités de Singapour de procéder à l’identification, à la saisine et au rapatriement au Sénégal de toute somme qui pourrait être logée sur tout compte appartenant de manière directe ou indirecte à Monsieur Karim Wade», ajoutent les avocats. «Nous vous demandons également, au nom de la transparence, de bien vouloir édifier l’opinion sénégalaise et internationale, sur les résultats de vos investigations lesquelles ne feront que confirmer que cette accusation d’un prétendu compte de notre client à Singapour n’est qu’une manipulation grotesque de plus, des nouvelles autorités sénégalaises pour empêcher ce dernier de se présenter à l’élection présidentielle de 2017 et qu’il est un otage politique du Président Macky Sall», écrivent Mes El Hadji Amadou Sall, Ciré Clédor Ly et consorts dans cette correspondance adressée également à l’Union européenne, à l’Agence française de développement (Afd), à l’Usaid, au Millenium challenge account (Mca), à la Banque islamique de développement (Bid), à la Banque africaine de développement, à la Banque ouest africaine de développement (Boad), au Fonds koweitien, au Fonds saoudien de développement, au ministre de la Justice et des Finances de Singapour et au ministre des Finances du Sénégal.
Les avocats de Karim Wade soulignent qu’à «quelques heures de la clôture du dossier d’instruction par la Commission d’Instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), suite à deux (02) ans d’enquêtes au Sénégal et à l’étranger, les résultats démontrent l’inexistence de charges et de preuves contre notre client pour les délits d’enrichissement illicite et de corruption. Les résultats des commissions rogatoires internationales (France, Luxembourg, Monaco et autres) blanchissent complètement notre client». Mieux, précisent-ils, «l’Etat du Sénégal est à ce jour, incapable de produire le moindre rapport d’enquête ou d’audit démontrant des faits de corruption ou de détournements de derniers publics»,
Jean Phi
En Avril, 2014 (16:07 PM)Participer à la Discussion