Les députés ont voté en faveur de l’instauration de la Carte d’identité biométrique Cedeao. Réunis, ce vendredi 4 mars 2016 à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une session ordinaire unique, ils ont adopté, à l’unanimité, ce projet de loi instituant une Carte d’identité biométrique Cedeao.
Un vote qui a été précédé par le travail de l’intercommission constituée par la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains et la Commission des Affaires étrangères, de l’Union africaine et des Sénégalais de l’extérieur. Un intercommission qui s'est réunie le jeudi 3 mars 2016, à l’effet d’adopter le projet de loi n° 05/2016 instituant une Carte d’identité biométrique Cedeao.
Lors de cette intercommission, note le rapport présenté au cours de cette session ordinaire, le gouvernement était représenté par Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur en charge de la Sécurité publique, entouré de ses principaux collaborateurs. Celui-ci a indiqué, au cours de cette rencontre, qu’il s’agit avec cette volonté «de répondre à une obligation de la 46ème Session de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao tenue à Accra, le 10 juillet 2014, qui a approuvé l’instauration de la Carte d’identité biométrique pour les citoyens de la communauté».
La date pour l’instauration de cette carte a été fixée à 2017, a indiqué le ministre, Abdoulaye Daouda Diallo qui a précisé que «cette carte aura l’avantage de supprimer la Carte de séjour obligatoire pour les citoyens qui souhaitent rester plus de 3 mois dans un pays autre que le leur, malgré l’instauration de la libre circulation des personnes et des biens».
L’article 1 porte sur l’instauration de la carte biométrique tandis que l’article 2 précise qu’elle est obligatoire pour les citoyens d’au moins 15 ans et peut être délivrée à ceux âgés d’au moins 5 ans. Cette précision répond aux critères de confection des passeports. La carte de délivrance et de renouvellement de ladite carte sont fixées par décret (article 5), a souligné le rapporteur général Maguette Diokh.
Le ministre de l'intérieur, pour sa part, a expliqué que «la carte d’identité biométrique constitue un élément majeur de la constitution d’une communauté de 300 millions d’habitants sur un territoires de plus de 6 millions de Km2 avec ses ressources et ses potentialités. Circuler librement dans ce territoire permettra à chacun de se mettre à sa place pour réussir sa vie».
2 Commentaires
Lebaolbaol Tigui
En Mars, 2016 (21:26 PM)Richard
En Mars, 2016 (12:33 PM)Participer à la Discussion