De tous les risques de catastrophes au Sénégal aujourd'hui, les effondrements dominent. C'est ce qu'a fait savoir le capitaine Canar Diop, qui listait hier les dangers auxquels les Sénégalais sont exposés au quotidien. «Il y a les risques naturels comme les inondations, l'érosion côtière, il y a les risques technologiques comme le transport des matières dangereuses, les risques chimiques, les risques industriels. Il y a aussi les risques bâtimentaires. Présentement on vit beaucoup plus le risque bâtimentaire c'est-à-dire les effondrements d'immeubles. Grosso modo, ce sont les trois grands risques que nous vivons au Sénégal», a expliqué M. Diop hier. Il souhaite que le Code de la construction, qui vient d'être voté, parvienne «à diminuer sensiblement les risques d'effondrement».
14 cas d'effondrement recensés à Dakar ces deux derniers mois, avec une moyenne de 5 par mois
Et ces 60 derniers jours à Dakar, c'est 14 cas d'effondrement qui ont été dénombrés par les éléments de la protection civile. Avec une moyenne annuelle de 5 par mois. Ce qui lui fait dire que ces derniers temps, «il y a une recrudescence. La Direction de la protection civile reçoit en moyenne 6 plaintes par semaine, pour des bâtiments qui menacent de s'effondrer». Et la vétusté de certains bâtiments, l'inobservance des normes de construction, combinées à la pluie, ont fait que le phénomène va crescendo. «Au Sénégal, il y a un rush vers le bâtiment, et ce n'est pas toujours des professionnels du secteur qu'on utilise pour la construction. On prend des tâcherons c'est pourquoi nous vivons régulièrement des effondrements», regrette-t-il. Ensuite, les autres dangers sont beaucoup plus liés aux «accidents domestiques». L'agent de la Direction de la protection civile explique que «ces accidents domestiques sont beaucoup plus au niveau des risques technologiques. C'est l'utilisation du gaz, des produits aseptiques, du feu et de l'énergie. Ce sont ces principaux risques qui sont à l'extérieur que nous emmenons dans nos maisons pour notre bien vivre, que nous ne maîtrisons pas beaucoup et qui nous créent des dangers et causent des accident récurrents».
14 cas d'effondrement recensés à Dakar ces deux derniers mois, avec une moyenne de 5 par mois
Et ces 60 derniers jours à Dakar, c'est 14 cas d'effondrement qui ont été dénombrés par les éléments de la protection civile. Avec une moyenne annuelle de 5 par mois. Ce qui lui fait dire que ces derniers temps, «il y a une recrudescence. La Direction de la protection civile reçoit en moyenne 6 plaintes par semaine, pour des bâtiments qui menacent de s'effondrer». Et la vétusté de certains bâtiments, l'inobservance des normes de construction, combinées à la pluie, ont fait que le phénomène va crescendo. «Au Sénégal, il y a un rush vers le bâtiment, et ce n'est pas toujours des professionnels du secteur qu'on utilise pour la construction. On prend des tâcherons c'est pourquoi nous vivons régulièrement des effondrements», regrette-t-il. Ensuite, les autres dangers sont beaucoup plus liés aux «accidents domestiques». L'agent de la Direction de la protection civile explique que «ces accidents domestiques sont beaucoup plus au niveau des risques technologiques. C'est l'utilisation du gaz, des produits aseptiques, du feu et de l'énergie. Ce sont ces principaux risques qui sont à l'extérieur que nous emmenons dans nos maisons pour notre bien vivre, que nous ne maîtrisons pas beaucoup et qui nous créent des dangers et causent des accident récurrents».
9 Commentaires
Un Inconnu
En Septembre, 2011 (20:52 PM)Sococim-sahel
En Septembre, 2011 (21:10 PM)L’équation est très aisée : très mauvaise qualité du ciment + fer n’en parlons pas et à l’opposé une main d’œuvre qui ne considère que son gain (aucune solide expérience).
Pouchhhhhhhhhhh
En Septembre, 2011 (21:53 PM)Important
En Septembre, 2011 (22:20 PM)Ngagne__
En Septembre, 2011 (22:30 PM)Les gens font des élévations à tort et à travers pour gagner toujours plus d'argent.
De plus, ils ne veulent pas mettre les moyens. Dans les chantiers on y trouve peu de maçons et de manoeuvres.
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Au fait qu'est ce qui a été décidé pour l'immeuble des HLM Maristes qui avait été évacué pour risque d'effondrement des salons ? Je crois qu'il est toujours inoccupé et fermé.
Yéki
En Septembre, 2011 (07:54 AM)Sa Ndiambour
En Septembre, 2011 (09:46 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (09:55 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (10:14 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (10:46 AM)Boy Pinetown
En Septembre, 2011 (09:57 AM)Inquiétudes
En Septembre, 2011 (12:01 PM)Participer à la Discussion