Le coordonnateur sous-régional du réseau Dynamique de paix en Casamance (DPC), Henry Ndecky, a invité, lundi à Dakar, à ''plus d'échanges entre les communautés" de la Casamance pour faciliter l'avènement de la paix dans cette région méridionale du pays, confrontée aux conséquences d'une rébellion vieille de 33 ans.
Intervenant au cours de la cérémonie d'installation du réseau de la DPC à Dakar, M. Ndecky a souligné l'importance des échanges entre communautés pour une meilleure compréhension de l'autre qui permettrait d'éviter "les jugements de valeur".
"Une fois qu'on comprend la capacité des uns et des autres, nous pouvons aspirer à chercher et à trouver des solutions pour la paix en Casamance", a-t-il déclaré.
Babacar Diouf, secrétaire général de l'ONG Ndefleng, a pour sa part évoqué l'importance d'une meilleure prise en compte de "la dimension culturelle du conflit (casamançais) au-delà de la dimension politique", étant entendu que "la sensibilisation est du ressort des mouvements citoyens".
"L'utilisation de l'approche culturelle, l'Etat ne pourra jamais le faire et des structures comme DPC doivent réfléchir à la définition de la culture", a-t-il dit, soulignant que la démocratie suppose que les aspirations de la minorité soient prises en compte dans celles de la majorité des citoyens.
Le réseau Dynamique de paix en Casamance (DPC) a déjà installé plusieurs comités locaux à Thiès, Tambacounda, Kaolack, Mbour, Guinée Bissau et en Guinée Conakry. Il est appuyé par la Fondation juive pour la promotion des droits humains et la lutte contre la pauvreté.
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