Malgré les nombreux engagements entres Etats membres de certaines organisations régionales et sous-régionales, la circulation des personnes et des biens reste un grand problème en Afrique. Selon l’ancien ministre des Sénégalais de l’extérieur, Abdou Malal Diop, les Etats africains théorisent plus qu’ils ne pratiquent sur la question.
‘’Les Etats en font des slogans, mais sur le plan l’exécution des engagements, il est très difficile de voir un seul pays qui respecte cela. Il y a même un dysfonctionnement entre les services des Etats. En théorie, vous avez de beaux textes, mais dans la pratique, rien n’est respecté. On voyage plus difficile dans trois pays d’Afrique qu’en Alaska ou au Canada’’, a fait savoir monsieur Diop sur les ondes de la Rfm.
Selon lui, le problème de la circulation des personnes et des biens est assez complexe en Afrique. ‘’Il y a plusieurs paramètres qui interviennent à ce niveau : d’abord sur le plan politique, législatif, sécuritaire et bien-sûr le plan diplomatique’’, dit-il. Pour l’ancien ministre, ‘’Si on développe tous ces points, on voit que les Etats n’ont pas pris des engagements forts pour voter des lois et respecter les législations de la circulation des personnes et des biens entre Etats.’’
11 Commentaires
Khatior-bi
En Avril, 2019 (20:04 PM)En effet, lorsqu'on va de la capitale d'un pays frontalier à une autre, il y'a au moins 6 postes de contrôle soit au moins 5 contrôles de trop.
La corruption est omniprésente.
Concernant la carte d'identité CDEAO, le Sénégal est en avance sur les autres pays. Il a déjà remplacé sa carte d'identité nationale par cette carte CDEAO .
Pour nos PME, il est plus facile et plus rapide d'envoyer un conteneur de marchandises en France qu'à Abidjan (en camion).
il faut le dire par exemple
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