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Dakar- Diamniadio Et Apres ! Misère Et Désolation Au Cœur Des Vieilles Villes

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Dakar- Diamniadio Et Apres ! Misère Et Désolation Au Cœur Des Vieilles Villes

Diamniadio, ville lumière dans un pays d’ombres où le logement décent est encore une quête presque d’éternité pour le grand nombre des Sénégalais. Au moment où le prix d’un appartement de la cité dite de l’Emergence est annoncé pour la somme de 49 millions de Fcfa, l’on se demande quelles catégories de Sénégalais ont aujourd’hui les moyens de faire un tel sacrifice dans une ville et une vie toujours plus chère comme Dakar.

Dans ce contexte bizarre, l’Etat aidé par ses partenaires est entrain de construire la cité lumineuse de Diamniadio à une trentaine de km seulement de la capitale. Ville du futur dans un environnement urbain où les sujets du genre sont bien rares au moment où les villes de l’intérieur ne semblent avoir aucun avenir, voilà qui peut paraître bien superflu pour le commun des Sénégalais qui ne cessent de tirer  « la queue du diable ».  20 ans déjà que la décentralisation a été lancée par l’Etat pour les collectivités locales. A quoi ressemblent nos municipalités aujourd’hui tant dans le management urbain qu’au plan économique et social ? Malaise et misère se mélangent  au cœur de villes comme Saint-Louis, Louga, Diourbel, Tambacounda, Kolda, Foundiougne, pendant que Diamniadio « s’illumine ». Et, la question de fond est de savoir pour demain, à quoi devrait servir ce projet gigantesque, face à un tel spectacle de désolation au cœur de la cité ? 
 
Quoi qu’il arrive, pensent les experts, Diamniadio, sera après tout et après coût, un projet majeur d’urbanisme, d’architecture pour le Sénégal de demain. Mais, il sera encore et surtout, un  univers de rêve voulu par le politique sur un coup de folie. En attendant que les mémiores pour le master, les thèses pour le doctorat permettent encore de se faire une idée de l’impact réel du projet dans le pays et le continent. Au final, ce sera encore un grand pari pour l’innovation, une stratégie d’équipements nouveaux et d’infrastructures en tout genre. Simplement, le rêve dans son aspect le plus abouti dans une Afrique où de Kilamba dans l’Angola d’aujourd’hui, mais aussi Konza City dans l’antre du nouveau Nairobi au Kenya, sont à l’image de la nouvelle ville sénégalaise, les vecteurs émergents de la gestion de la croissance en Afrique s’il en est. 

Et pourtant, si le sujet présente un intérêt pour les écoles et les étudiants en architectures et en urbanisme, les géographes, historiens et autres planificateurs, il se trouve qu’on en parle très peu dans les débats.  Et, pourtant,  s’il y a un défi qui mérite des interrogations, un vrai débat de fond et un regard critique, c’est bien celui-là. Dans sa conception comme dans sa situation, voilà un projet qui devrait faire parler de lui pour les décennies à venir. 

Mais, à côté, une question lancinante, encore plus grave, mériterait encore l’attention de tout un pays : celle de savoir quel sera dans ce nouveau contexte, l’avenir des villes de l’intérieur, 20 années, jour pour jour, après le lancement de la politique de régionalisation ? 

Question de forme, mais aussi de fond, les vieilles cités ne semblent point avoir un avenir lisible. Cela, depuis très longtemps. Pendant que la nouvelle ville est annoncée, les vieilles se meurent toutes. Et, cette question interpelle et appelle également, le regard des spécialistes pendant que se fait ce projet salutaire inspiré aussi d’autres grands défis du genre en Afrique et dans le monde, prend forme.

A quelle vitesse va le développement urbain dans un pays qui n’a d’ambition que pour le visible de façade au lieu de la construction d’un véritable projet de développement urbain ? Mille et une questions qui se posent dans un environnement économique et social où la pauvreté ne cesse de gagner du terrain au sein des villages et des villes et semble atteindre des proportions aggravées par le manque d’initiatives des autorités locales. Mais aussi par une sorte d’impuissance où la parole donnée sans lendemain, et des fois, le manque de perspectives sont devenus les maîtres-mots des politiciens en tout genre qui bourrent la population de promesses en pleine préparation des législatives et après. 

KEUR FARA PAHLAVI, MEKHE-PEKESSE, DIAMNIADIO : Pourquoi le Sénégal rêve tant d’une autre cité 

A côté de la ville jamais réalisé de Keur Fara Pakhalavi du nom de la reine iranienne femme du Chah D’Iran,  Mohamed Reza Pakhlavi, qui n’a jamais vu le jour, Diamniadio arrive dans un contexte où Wade, entretemps, avait fini « d’enterrer » la nouvelle ville de Mékhé Pékesse. Des villes nouvelles oui, mais combien en fera-t-on après le projet Diamniadio ? Le Sénégal pris dans le tournis de la politique des petits ou des grands pas. Un pays dans le tournis peut-il bâtir une perle ? Qu’est-ce qui justifie dans le débat d’aujourd’hui, la persistance à mettre sur pied, un projet d’une aussi grande envergure pour le Sénégal ? Pour Wade et après lui, le président Macky Sall, nul doute qu’une question de prestige est dans le dossier.

Depuis 1990, avant même qu’il ne devienne ministre d’Etat dans le gouvernement de Diouf, Wade avait fait le rêve de bâtir une ville nouvelle pour le Sénégal. Come le président Senghor à l’époque, il en avait parlé. Il en avait fait une raison de vivre et un moyen de positionner le Sénégal dans l’univers des grands pays du continent. S’inspirant de la ville nouvelle d’Abuja au centre du Nigeria, il avait prédit la chose parlant, coup sur coup d’une nouvelle ville (Mékhé-Pékesse), d’un aéroport plus grand et plus aux normes, même si celui de Dakar, n’était pas dépassé. 

Il a vendu l’idée et au cours des élections locales de novembre 1996 et avait basé sa campagne sur ces projets sortis de son imaginaire, mais aussi sa capacité à aller là où peu d’hommes ou de femmes politiques africains sans moyens, pouvaient se hasarder. C’était du Wade. Diamniadio va naître de cet imaginaire, une fois Wade au Palais de l’ex. Avenue Roume. Macky Sall arrive avec la fin de la construction de l’autoroute Dakar-Diamniadio et finit l’axe allant vers Diass, avec entre autres, l’édification du centre international de conférence qui va porter le nom du président Abdou Diouf. 

Le pays se lance ainsi dans une forme de pari vers l’émergence dont personne ne peut renier l’opportunité du choix malgré les contraintes de développement rural, rurbain,  au niveau économique et social. 

Aéroport, ville nouvelle, rien que çà pour l’urbanisation d’un pays, ne serait-ce pour autant un peu trop  tôt quand on n’a pas les moyens de concevoir des villes enrichies, plus respectables débarrassées de toutes formes d’anarchie. Mais, avec quels moyens, quand aucune des villes sénégalaises connues, à commencer par Dakar, la capitale, ne compte aujourd’hui un dispositif d’urbanisme qui permette de faire vivre les populations dans une forme d’opulence qu’on veut montrer du coté de Diamniadio. 

Dans le modèles, il est reconnu que plusieurs gouvernements africains, tenté encore de désengorger les villes en créant ce que les urbanistes appellent des conurbations satellites reliés aux centres urbains par des routes voire des autoroutes, mais toutes ces réalisations comportent aussi des risques. Et, selon une étude faite par l’Agence des Nations Unies pour les établissements humains (Onu-Habitat), sur l’état des villes en Afrique, et prenant comme exemple les nouvelles cités de Konza city et Lekki proche de Lagos, il a été noté que «  Les nouvelles villes bâties pour désengorger les grandes concentrations urbaines favoriseront l’expansion des bidonvilles , car elles ne sont destinées qu’aux personnes à revenus élevés. Il est donc quasiment certain, que ces nouvelles villes seront bientôt entourées de bidonvilles, habités par la main d’œuvre à faible revenu qui travaille pour ces villes. » 

Faire le pari du très grand et du gigantisme quand le pays, ne dispose pas d’une bonne politique urbaine, quand des villes sont déchiquetées et partagées pour le seul bien des personnes nanties et proches du pouvoir au détriment de l’élevage, des terres d’agriculture et de cueillette ; est-ce la chose la plus intelligente pour bâtir des citadelles plus réfléchies et plus durables ? Là est la question au moment où le Sénégal se lance dans l’équation nouvelle des villes vertes.  

Pour Francis Owusu, Chercheur et Professeur d’aménagement du territoire régional et des communautés à l’Université de l’Etat de l’Iowa aux Etats Unis, « Dans toutes les autres régions du monde, l’industrialisation a précédé l’urbanisation. La situation en Afrique est différente : les gens viennent en ville non par parce qu’il y a des emplois, mais parce qu’il y a la promesse d’emplois. En Afrique, poursuit le chercheur, nous avons besoin d’une forme urbaine fonctionnelle qui réponde aux besoins des gens, au lieu d’impressionner les visiteurs. L’objectif, à l’en croire encore, n’est pas créer une ville qui ressemble à New York. Je pense que nous devrions commencer par adopter la perspective des résidents, en oubliant nos idées préconçues sur l’aspect que doit avoir une ville. » 

La leçon de tout cela, selon les experts, est que les gouvernements africains devraient repenser entièrement la conception des villes africaines. Il est indispensable, selon le professeur Owusu, de cesser de bâtir des villes hors contexte, pour le simple prestige. Le nouveau débat est ainsi lancé. 

APRES 20 ANS DE DECENTRALISATION…Un projet gigantesque au cœur d’un grand vide

Une véritable méprise urbaine. Pendant que se lèvent les immeubles dans le ciel de Diamniadio, rien ne vit aux alentours en termes de réussites et de succès à montrer dans le domaine de l’urbanisation des villes. Qu’on soit sur le littoral ou loin de cette zone qui concentre aujourd’hui l’essentiel de la population sénégalaise, ne faudrait-il pas penser à poser les bases de nouveaux modes d’urbanisation et des plans urbains  plus ambitieux au niveau national, au moment où l’informatique et le génie civil permettent d’édifier les projets plus fous projets sur le papier en matière d’urbanisme ? Diamniadio se construit pendant que la ville se meurt partout. Et cela 20 ans, après les élections locales qui avaient installé de nouveaux leaders à la tête des cités. 

1996-2017, la décentralisation vit ses vingt ans, sans laisser aucune forme de reflet et d’attirance au niveau du pays et des villes. Kaolack, Saint-Louis, Diourbel, Matam, Bakel, Tambacounda, où trouver la ville modèle au Sénégal ? Tout près du mirage Diamniadio, Dakar, dans son centre garde les traits de caractère d’une ville véritable. Mais que c’est dur de trouver dans la banlieue, à Pikine, Les Parcelles Assainies et Guédiawaye, ces mêmes éléments qui fondent la ville et son centre. Il n’y rien. Ni de bonnes routes, encore moins des places et un centre organisé. Résultat des courses électorales, à chaque scrutin municipal, un nouveau maire apparaît avec des projets sans queue ni tête, avec des populations encore et toujours plus laissées à elles au niveau des services de santé, des marchés, des magasins, des écoles…malaise et misère vous avez dit. 

Dans les villages, où se trouve la richesse sinon dans la cession des terres  aux plus riches. Dans la lointaine Casamance, quelle ville entre Goudomp, Marsassoum, Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, Oussouye, peut donner la preuve de que ce qu’elle a tiré de la décentralisation en 20 ans. On parle de gestion locale, ces villes sont retournées au stade des gros villages d’antan ; sans politique visible pour le logement, pour les soins primaires, sans reflet pour celui qui quitte un certain Dakar et qui arrive là bas pour la première fois. 

Un pays dans la confusion des priorités. C’est aussi là une des clés du débat. Et les villes anciennes en sont les exemples-type. Le Sénégal Oriental, Matam et plus loin Bakel, quel avenir pour ces villes devant le projet Diamniadio ; sinon plus de pauvreté, plus de dépendance de la grande région de Dakar et sa ligne tracée pour l’autoroute et le train express régional en direction du nouvel aéroport.  Voilà donc le contexte dans lequel arrive et se poursuit le projet immense de Diamniadio pour le pays et dont se vante le gouvernement du Premier ministre et du Président Macky Sall. L’objectif est-il de créer une ville qui ressemble à New York ou de sauver ce qui reste du paysage urbain ? 

Sokone dans le delta du Saloum 20 ans après l’amorce de ce grand exercice de la gouvernance locale ? Rien d’autres que de la pauvreté plus croissante avec l’émergence de nouvelles formes de dépendance nées de l’abandon de certaines terres par les dépositaires de l’agriculture de subsistance. Passi, Sokone, Toubakouta, sur la route de la Gambie, une belle terre. Une bonne terre ; mais depuis la mort du Projet sénégalo-allemand d’anacarde (Pasa), après les mirages de la Goana, que reste-t-il dans ces communes rurales de richesses ?

Loin de Diamniadio, la route qui y mène est aux antipodes malgré les efforts de l’Etat. Que ce fut dur à une certaine époque d’emprunter cette voie boueuse, pendant l’hivernage ; période au cours de laquelle,  les 63 kilomètres qui séparaient l’ancienne capitale du Sine Saloum, Kaolack de Banjul, la première ville gambienne ressemblaient plus à un chemin de croix qu’autre chose. Kaolack, aux portes de ce même delta, une des plus belles cités dessinées par le colon après Saint-Louis et Thiès, mais qu’en reste-t-il ? Tous les grands projets urbains ou presque n’ont jamais été suivis d’effets. 

Une population plus pauvre. Une ville sans armures. Des infrastructures rares à l’exception de l’hôpital, de rares industries, une université du Saloum à venir et rien d’autres. Tout ce qui vous charme encore à l’entrée de la ville, reste les édifices de la gouvernance, de la mairie, le siège de l’Alliance française et les belles grandes avenues sans aucun revêtement autour et en dessus.  Des images résiduelles de ce qui reste dans ces villes. 

Poursuivant ce panorama, en allant vers le centre à Kaffrine, une ville et tout un ensemble de paysage aux alentours. Dans ce petit bourg ferroviaire qui a vécu pendant longtemps des rythmes de passage du train, les images nouvelles et réjouissantes sont rares. Mais que reste-t-il à Kaffrine aujourd’hui érigé par erreur,à en croire certains spécialistes, en région ? Absence de logique de territorialisation, qu’est-ce qui a évolué dans cette ville pour qu’elle puisse devenir une région ? Quelles sont d’ailleurs les critères pour ériger un territoire en région ? Les universités et les instituts d’urbanisme n’ont pas fini de trancher entre le niveau de populations et/ou d’infrastructures que les politiques dans leur mépris habituel pour les connaissances et la concertation, ont fait leur choix. Simplement, pour les intérêts du moment. 

DAKAR, SUR LA CARTE DES VILLES D’AFRIQUE : De grande métropole à ville ordinaire

Le plus regrettable est que le Sénégal ne pèse plus aussi lourd dans l’univers des grandes villes africaines ni en terme d’infrastructures, encore moins en terme de populations. Grande métropole d’hier, simple capitale d’un pays ordinaire, Dakar est entré dans le rang.  Sur la carte des grandes villes ayant dépassé la barre de cinq millions d’habitants, on ne trouve aucune entité sénégalaise. En 2015, Dakar est à un peu plus de trois millions  très loin devant Kaolack, Saint-Louis, Mbour, Fatick ou Tambacounda et sensiblement encore loin derrière des grandes villes comme Abidjan (4,2), Khartoum (au Soudan, 4,3). Et , encore bien plus loin derrière Kinshasa (8,4), Le Caire (11) ou encore Lagos (10,8). Dakar n’en est pas moins au niveau d’autres grandes villes comme Nairobi (3,2), Cap Town (3,5) Johannesburg (3,8) ou encore Dar es Salam en Tanzanie (3,4) ou Nairobi (3,2). 



11 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (15:54 PM)
    Merci pour ce article que je trouve pertinent

    Voilà un sérieux sujet à débattre à la place de ces émissions bidons qui nous crétinisent

    Allez à l intérieur des Almadies remplies de bidonvilles avec des enfants laissés pour compte ,déguenillés et non scolarisés

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  2. Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (15:56 PM)
    Oufff et pffff.
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (16:00 PM)
    "Grande métropole d’hier, simple capitale d’un pays ordinaire, Dakar est entré dans le rang. Sur la carte des grandes villes ayant dépassé la barre de cinq millions d’habitants, on ne trouve aucune entité sénégalaise. " Non sens complet tout comme l'article. La situation de Lagos ou kinshasha ne peut etre comparé à Dakar. Faudrait voyager un peu hein.
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (16:08 PM)
    texte plein de pessimiste et d'immobilisme, que voulez vous ? que nos gouvernants ne fassent rien pour etre encore plus critiqué, c'est les reves fous de wade qui nous ont permis d'avoir une autoroute bien utile et un nouvel aeroport aux normes, et si macky continue avec ce reve et cette folie creatrice, alors nous sommes preneurs!!
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    Auteur

    Citoyen Républicain

    En Août, 2017 (16:22 PM)
    Analyse très pertinente d'une situation générale dans laquelle nos "villes" se meuvent: hélas, c'est comme si le Sénégal et tous ses projets devaient se limiter au "Cap-vert".

    En 1980 déjà, à l'examen du DFEM, ancêtre du BFEM, nous avons souvenance d'un sujet de géographie où il nous était demandé de cogiter sur "Dakar dans le Sénégal" et ironiquement nous parlions du "Sénégal dans Dakar"parce que, " Sans Dakar le Sénégal n'était pas".

    Pourtant, cela ne semble pas difficile même pour nous qui ne sommes pas experts: il est encore absurde de favoriser la concentration de près d'un quart de la population sur 550 km2 pendant que le reste du pays se meurt.

    Le train a disparu et le long du chemin de fer toutes les cités autrefois florissante avec (Géo, Toky gare....); les seules encore connues sont sur les axes routiers sans aucun impact économique.

    Imaginons un peu ce que serait l'axe Ziguichor-Kolda-Tambacounda-Kaffrine-Géo-Thiès-Dakar?

    Quid des embranchements "Géo-Kaolack";" Fatick-Gossas ou Bambey"," Louga-Linguère-Matam"?

    Pourquoi négliger encore la réhabilitation du port de Kaolack qui aurait soulager la corridor Dakar-Bamako et revitaliser toutes les villes satellites tournant autour de la capitale du bassin arachidier.

    Nous passons que pour nous développer nous devons dépasser les querelles partisanes, les discours politiciens et impliquer tous les citoyens épris de paix, de justice et qui n'ont que comme seul souci le développement et le devenir de ce pays. Ce type de citoyen existe encore mais malheureusement, sans appartenance politique il est toujours étiqueté à tort comme un opposant au régime. Dommage pour mon cher pays!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (17:01 PM)
    bonne contribution seulement s' IL Y AVAIT DE L'EAU SUR LES NOUVEAUX SITES LOTIS ET DE L'ELECTRICITE CE SERAIT UNE BONNE AFFAIRE CAR JUSQUE L'A ON EST A L'ETAT PRIMAIRE

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    Auteur

    Mbakhouss

    En Août, 2017 (17:02 PM)
    Pas besoin de comparer avec l'intérieur du pays car déjà il existe une très grande différence entre le pôle urbain et la commune de Diamniadio. 2 mondes diamétralement opposés: la commune qui baigne dans sa sémi ruralité où tout est à faire et l'autre pôle futuriste et 2.0..Diamniadio commune sera comme un cheveu dans la soupe de ce gigantisme urbain. Diamniadio commune avec ses rues boueuses, rues mal éclairées avec des lampadaires en parcimonie, des épaves de voitures abandonnées aux abords de la grande route qui longe la nationale. Pas de passerelles sur cet axe routier où les camions et taxis interurbains roulent à tombeau ouvert, pas de routes bien goudronnées, pas de lotissements cohérents. Toute l'activité économique et sociale se limite à la Station d'essence et au Garage clando. L'état gagnerait à interconnecter le pôle et la commune historique
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (17:35 PM)
    dans tous les pays qui se sont développés, l'industrialisation a précédé l'urbanisation: parole d'expert, et nous on s'endette pour faire le contraire: c'est à dire on va repayer comme dans les années 80, et cette fois-ci, non avec des bijoux de famille comme la Sonatel et autres industries qui sont actuuellement passés aux mains de nos créditeurs mais nos terres, nos ressources hallieutiques et minières et l'evahissement de notre territoire par des étrangers qui vont corrompre la classe politique et dévelloper la prostitution etc. etc.
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (18:36 PM)
    Pertinente contribution! Hélas, la réflexion ne précède plus l'action dans ce pays. C'est pourquoi les grands projets d'aménagement vont accentuer le mal développement du Sénégal.
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (22:15 PM)
    C'est diamniadio,la décentralisation, mon oeil,.
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (23:17 PM)
    la cite de lemergence et le centre Abdou Diouf sont de grosses conneries avec tout largent depense pourquoi nos dirigeants aiment le voyeurisme au lieu de faire des choses utiles au peuple
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