Né en 1994 à Touba, Cheikhouna Gadiaga pourrait passer les cinq prochaines années à l'ombre si le tribunal de grande instance de Diourbel le juge coupable de viol et pédophilie sur une mineure de moins de treize ans, des faits pour lesquels il a été attrait à la barre.
Selon la plaignante, Amy M., Cheikhouna Gadiaga l'avait forcée à entretenir avec lui des rapports sexuels à l'occasion d’une cérémonie de chants religieux qui ont eu lieu dans son village situé dans la localité de Ndindy. Des accusations que le mis en cause a balayé d'un revers de main.
Pendant son procès, Cheikhouna Gadiaga a juré n'avoir jamais touché à la fille. Et ce, malgré le fait qu'il avait fait des aveux circonstanciés à l'enquête. Aux juges, il explique que c'est parce que les pandores l'ont tabassé qu'il a signé le procès verbal l'incriminant.
Que des dénégations pour se soustraire à la justice, selon le procureur Baye Thiam qui a requis contre Cheikhouna Gadiaga une peine d'emprisonnement de cinq ans.
Pour sa part, Me Serigne Diongue de la défense a plaidé la relaxe soulignant qu'il n'y a pas eu viol parce que l'hymen de la fille demeure intact, d'après le certificat médical.
2 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (11:14 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (14:06 PM)Participer à la Discussion