« Ces émeutes contre les migrants vont créer une crise diplomatique d’une grande envergure jamais connue, c’est la responsabilité du gouvernement Sud-africain qui est mise en cause ». Ces propos sont du président fondateur d’Horizon sans frontières (Hsf).
Selon Boubacar Sèye, la vague de destructions des symboles de l’économie sud-africaine sont des signes que le mécontentement des populations est beaucoup plus profond que ne penseraient nos responsables étatiques.
« Ces réactions iront jusqu’à faire assigner le gouvernement de Pretoria à la Cour pénale internationale (Cpi) pour complicité de crime contre l’humanité et non-assistance à personnes en danger », a-t-il signalé.
C’est pourquoi, l’organisation internationale de défense, d’orientation et d’intégration de migrants Horizon sans frontières pense que le Nigeria n’attendra pas très longtemps pour entamer cette procédure, après avoir gelé ses relations d’échanges avec l’Afrique du Sud.
« Tout doit être fait pour éradiquer définitivement cette nouvelle forme d’Apartheid en cours en Afrique du sud », a lancé Boubacar Sèye.
A l’en croire, de l’Ethiopie à la Zambie et du Ghana au Nigeria en passant par les pays d’Afrique australe, le continent est en ébullition pour dire stop aux Sud-africains.
La violence xénophobe sévit depuis quelques jours en Afrique du Sud. Pour l’instant, 7 morts et plusieurs blessés sont dénombrés.
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Defenseur
En Septembre, 2019 (12:56 PM)Participer à la Discussion