L'association pour le développement de Bandia (Adb) est sortie tôt ce matin dans les rues pour manifester contre l'expropriation de leurs terres.
Les manifestants ont arboré des brassards rouges pour crier leur désarroi et leur ras-le-bol contre le foisonnement des carrières de leur forêt classée.
En outre, ils s'opposent aux 236 hectares que l'Etat du Sénégal a octroyé à la société les Ciments du Sahel.
" La forêt est en train de perdre ses valeurs écologiques et biographiques. Ce qui reste à la population ne représente plus 100 hectares. Notre santé est menacée.
Bandia est aujourd'hui en danger. Les femmes sont les plus impactées dans cette déforestation ", peste Dr Mame Cheikh Ngom, porte-parole du jour.
La population assure que désormais, elle n'acceptera plus les dons et autres cadeaux que leur offrait la direction des ciments du Sahel.
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