Hier encore, les détenus de la Maison d’arrêt de Rebeuss ont continué leur grève de la faim. Et même si la protestation tourne autour des longues détentions avant jugement, la gestion partiale de la prison par le chef de cour y est pour beaucoup. Et les choses ont failli tourner à une mutinerie.
Aux abords de la Maison d’arrêt de Rebeuss (Mar), souffle la brise de mer. Ce vent frisquet qui pourrait laisser croire à un climat clément dans la prison. Mais en fait, c’est tout le contraire à l’intérieur de la Mar. Une atmosphère tendue s’y est installée. En plus de la grève de la faim qui se poursuit, la tension a monté de plusieurs crans dans ce lieu de privation de liberté. Et on a été à deux doigts d’une mutinerie hier. Des sources proches de la Mar restent formelles sur les causes de ce mouvement d’humeur. Les détenus de la prison centrale, outrés des longues détentions préventives, ont aussi protesté contre le traitement réservé au dossier du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye.
Seulement, ces deux revendications qui sont parvenues aux oreilles du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, qui y était en visite surprise avant-hier, ne sont que l’arbre qui cache la forêt. En fait, la principale revendication des détenus reste la gestion partiale de la Maison d’arrêt de Rebeuss.
Et hier, on n’a été à un cheveu d’une mutinerie. Les détenus ont crié leur ras-le-bol face à ce qu’ils appellent la gestion tendancieuse de la prison. Et ils en accusent ouvertement le chef de cour, I. Ndiaye. En plus des longues détentions préventives et du surpeuplement qui justifie le transfèrement de plusieurs détenus dans des centres de détention de l’intérieur du pays, les pensionnaires de Rebeuss accusent I. Ndiaye d’en rajouter à leur malheur, en gérant la prison de manière clanique.
Il satisfait les intérêts de certains prisonniers, du fait de leur appartenance ethnique au détriment d’autres. Pour mettre fin à cette situation, les détenus ont fait feu de tout bois dans la prison, durant la journée d’hier. D’ailleurs, tous les détenus isolés ont été sortis de force de leurs cellules. Vociférant, ils ont promis de faire sa fête au chef de cour. Une situation qui a poussé l’Administration pénitentiaire à y renforcer la sécurité. Des Eléments d’intervention pénitentiaire (Epi) et autres gardes de la prison du Camp pénal de Liberté 6 ont été appelés à la rescousse.
Dans la matinée d’hier, la tension était tellement vive qu’un détenu, B. Bangoura, a été déclaré mort, avant que ses camarades n’apprennent qu’il était juste très mal-en-point. Des sources proches de la Maison d’arrêt estiment qu’il est l’instigateur de ce mouvement d’humeur contre le chef de cour. B. Bangoura qui a débuté la diète bien avant ses pairs, est très faible actuellement. Tard dans la soirée, la situation commençait à s’apaiser. Le calme était revenu. Mais, plusieurs détenus sont admis dans l’infirmerie de la prison. La tension reste palpable et une mutinerie est à craindre.
MAKHALY NDIACK NDOYE
Aux abords de la Maison d’arrêt de Rebeuss (Mar), souffle la brise de mer. Ce vent frisquet qui pourrait laisser croire à un climat clément dans la prison. Mais en fait, c’est tout le contraire à l’intérieur de la Mar. Une atmosphère tendue s’y est installée. En plus de la grève de la faim qui se poursuit, la tension a monté de plusieurs crans dans ce lieu de privation de liberté. Et on a été à deux doigts d’une mutinerie hier. Des sources proches de la Mar restent formelles sur les causes de ce mouvement d’humeur. Les détenus de la prison centrale, outrés des longues détentions préventives, ont aussi protesté contre le traitement réservé au dossier du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye.
Seulement, ces deux revendications qui sont parvenues aux oreilles du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, qui y était en visite surprise avant-hier, ne sont que l’arbre qui cache la forêt. En fait, la principale revendication des détenus reste la gestion partiale de la Maison d’arrêt de Rebeuss.
Et hier, on n’a été à un cheveu d’une mutinerie. Les détenus ont crié leur ras-le-bol face à ce qu’ils appellent la gestion tendancieuse de la prison. Et ils en accusent ouvertement le chef de cour, I. Ndiaye. En plus des longues détentions préventives et du surpeuplement qui justifie le transfèrement de plusieurs détenus dans des centres de détention de l’intérieur du pays, les pensionnaires de Rebeuss accusent I. Ndiaye d’en rajouter à leur malheur, en gérant la prison de manière clanique.
Il satisfait les intérêts de certains prisonniers, du fait de leur appartenance ethnique au détriment d’autres. Pour mettre fin à cette situation, les détenus ont fait feu de tout bois dans la prison, durant la journée d’hier. D’ailleurs, tous les détenus isolés ont été sortis de force de leurs cellules. Vociférant, ils ont promis de faire sa fête au chef de cour. Une situation qui a poussé l’Administration pénitentiaire à y renforcer la sécurité. Des Eléments d’intervention pénitentiaire (Epi) et autres gardes de la prison du Camp pénal de Liberté 6 ont été appelés à la rescousse.
Dans la matinée d’hier, la tension était tellement vive qu’un détenu, B. Bangoura, a été déclaré mort, avant que ses camarades n’apprennent qu’il était juste très mal-en-point. Des sources proches de la Maison d’arrêt estiment qu’il est l’instigateur de ce mouvement d’humeur contre le chef de cour. B. Bangoura qui a débuté la diète bien avant ses pairs, est très faible actuellement. Tard dans la soirée, la situation commençait à s’apaiser. Le calme était revenu. Mais, plusieurs détenus sont admis dans l’infirmerie de la prison. La tension reste palpable et une mutinerie est à craindre.
MAKHALY NDIACK NDOYE
4 Commentaires
Top Sutter
En Octobre, 2015 (22:01 PM)Amen:triste:
Meme s'ils ont tord,
tout le monde sait que en prison
tu n'a aucun droit
y'a personne pour les defendre
ce qui est plus malheureux
l'etat et les medias sont complices
Anonyme
En Octobre, 2015 (23:31 PM)So oui il faut brutalement corriger cette connerire
Anonyme
En Octobre, 2015 (15:54 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (03:01 AM)Participer à la Discussion