Le sous-secteur de l’enseignement moyen-secondaire sera paralysé, à compter d’aujourd’hui, du fait d’un débrayage et d’une grève de 48 heures du Cadre unitaire des syndicats des enseignants-moyen secondaire (Cusems). Cette unité d’action syndicale, à travers ces actions, veut amener l’Etat à satisfaire ses revendications qui tournent, pour l’essentiel, autour de la révision de l’indemnité de logement pour cette catégorie de fonctionnaires.
Le Cadre unitaire des enseignants moyen-secondaire (Cusems) décide de passer à la vitesse supérieure. Ainsi, le Cusems observe une grève de soixante douze heures, à compter de ce mardi, afin d’amener l’Etat à satisfaire leurs revendications. Par la voix de son coordonnateur, Mamadou Mbodji, le Cusems annonce qu’il «va observer, ce mardi, un débrayage suivi d’une marche allant de la place de l’Obélisque à la Rts. Ensuite, une grève, mercredi et jeudi. Enfin, un débrayage le vendredi». Ceci, après leur rencontre, il y a trois mois, avec le ministre du Budget, Hadjibou Soumaré qui déclare «qu’il n’y avait pas assez de moyen». Mais, ce dernier leur a promis «d’étudier la question». Et depuis lors, rien n’a été fait, à en croire M. Mbodji. C’est pourquoi il estime que l’attitude du ministre du Budget n’est rien d’autre que «du dilatoire, une stratégie du pourrissement». Selon M. Mbodji, la plate-forme revendicative du Cusems tourne autour de quatre points : «L’alignement des indemnités de logement des professeurs sur celles des agents de l’Etat recrutés au même niveau de diplôme ; l’élaboration d’un plan de carrière cohérent et motivant ; l’octroi d’une indemnité de recherche documentaire ; la révision à la hausse des indemnités liées aux examens.»
Et si aucune mesure n’est prise d’ici là, avertit le coordonnateur du Cusems, «le combat va se poursuivre, la semaine prochaine».
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