L’ancien directeur de l’UNESCO, Amadou Mahtar Mbow, (1974-1987) a vécu intensément le combat pour le Nouvel Ordre mondial de la communication et de l’information (NOMIC), a indiqué Hervé Bourges, président du Comité permanent de la diversité à France Télévisions et membre de l’Observatoire de la diversité du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).‘’Ce combat, Amadou Mahtar Mbow le vivait pleinement, sincèrement, avec force et conviction’’, a dit M. Bourges au deuxième jour du colloque international sur les 90 ans de M. Mbow.
‘’Il avait pris très jeune l’habitude de vivre au carrefour des cultures’’, a-t-il souligné dans sa communication intitulée : ‘’Le combat pour un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication : actualité d’un combat majeur de Amadou Mahtar Mbow’’.Décrivant un homme ‘’aux confins de conceptions du monde presque antagonistes entre sa famille de tradition sénégalaise et son éducation à l’école française’’, il a dit avoir découvert en l’ancien directeur de l’UNESCO, ‘’un homme respectueux des différences, fier de tout un être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses croyances’’.
‘’Sa conception de l’humanité, a-t-il expliqué, était celle d’une authentique communauté universelle : sa culture était sans frontières, il n’en reniait rien. Son horizon n’était pas limité par les préjugés habituels qu’avaient, dans les années 70, la plupart des représentants des pays du tiers monde, mais de l’Occident’’.Selon lui, dans la réalisation du projet du Nouvel Ordre mondial de l’information et de la communication, Amadou Mahtar Mbow avait privilégié la concertation.‘’Sur un sujet aussi sensible, dit-il, il fallait avant tout donner la priorité à la réflexion, devant la complexité des enjeux.’’C’est sous sa direction que la commission dirigée par l’Irlandais Seán MacBride a délivré un rapport intitulé "Many Voices, One World", dont l’une des recommandations est l’établissement d’un Nouvel ordre mondial de l’information et de communication (NOMIC).
D’après l’ancien directeur de l’Office public d’information de l’UNESCO, et ancien ambassadeur de France auprès de l’UNESCO, en 1975, 70% de l’information portaient sur les pays industrialisés.S’y ajoute que cette information provenait à plus de 80% des grandes agences internationales.Cette situation a été à l’époque à l’origine d’une fracture mondiale dans les domaines de la communication et de l’information.
4 Commentaires
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En Mai, 2011 (17:23 PM)Nomic
En Mai, 2011 (17:31 PM)Nomic
En Mai, 2011 (17:33 PM)SVP Aidez moi c koi le nouvel ordre modiale
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En Mai, 2011 (17:38 PM)il a passe toute sa vie a servir lòccident au detriment de son peuple et de l afrique
Des especes en voie de disparition qui n auront d histoire que pour avoir le merite des freres de cultes maconniques
Guir yallah seneweb dimbalilene niou si niou mel ni yallah sakh bi gua nekke ndaw la la sokhla ce que a donne sa jeunesse a l homme blanc pour ne citer que ce petit resume merci
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