La situation hydrique dans la ville de Saint Louis, quoique sous contrôle,suscite quelques inquiétudes et nuits blanches auprès des habitants des quartiers qui prennent eau chaque année.Le sol imbibé et gorgé d’eau comme une éponge ne peut plus recevoir davantage d’eau, car le seuil de pénétration maximale des eaux pour la vieille ville est de 60 mm, tant la nappe affleure et la cité se trouve installée sur le lit majeur du fleuve Sénégal.Selon le gouverneur, toutes les dispositions ont été prises pour minimiser les dégâts.
Les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville ont amené leur lot d’ennuis, plongeant les populations dans l’angoisse. Beaucoup de quartiers, particulièrement les quartiers traditionnels de Diaminar, Darou, Cité Niakh, Diawlingue ont été inondés, occasionnant des difficultés très sérieuses. « Nous avons notre dispositifs fixes que sont les stations de pompage, c’est un projet qui comprend des stations de pompage et des caniveaux », a souligné le gouverneur Mouhamadou Moustapha Ndao. Selon M. Ndao, les machines ont été mises en marche dans les cinq stations que compte la ville, pour pouvoir pomper les eaux. « On espère que s’il y a de l’accalmie, on pourra dégager cet accès là », a-t-il déclaré en précisant que dans d’autres quartiers inondés où il n’y a pas de dispositif fixe ni station de pompage, des dispositifs mobiles constitués de motopompes ont été mis en place. Présentement quatre motopompes ont été déployées au niveau de Darou, Garage Bango, Eaux claires et Cité Niakh pour dégager les eaux. Mais de l’avis du gouverneur, la solution définitive pour Saint-Louis, c’est ce qui a été réalisé à Pikine en terme de restructuration, soit étendu à Diaminar et aussi qu’il y ait des projets d’assainissement à Darou, le long de la digue, à Cité Niakh, et Médina Marmiyal. M. Ndao a,par ailleurs, indiqué que la situation ne nécessite pas encore le déclenchement du plan Orsec.
Il va sans dire que ces inondations, conjuguées aux débordements des eaux usées, représentent un véritable problème de santé publique, car différentes maladies risquent de se propager. Et de l’avis du gouverneur, ce qu’il nécessite de faire, c’est de pomper et lutter contre la prolifération des maladies hydriques et aussi les vecteurs de ces maladies, les moustiques en particulier, en désinfectant les eaux stagnantes et en saupoudrant un peu partout dans la ville pour prévenir contre ces risques de maladie.
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